• 𝚄𝚗 𝚟𝚊𝚖𝚙𝚒𝚛𝚎 𝚊̀ 𝚜𝚘𝚒𝚐𝚗𝚎𝚛 •

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CHAPITRE 6

Un vampire à soigner

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Asia apparut la minute suivante dans sa chambre et se précipita dans sa salle de bain pour y récupérer la poubelle avant de relâcher le sort de lévitation qu’elle tenait sur le vampire qui retomba brusquement sur le parquet en bois de la chambre. Elle poussa la poubelle vers le brun qui vomit du sang de couleur noirâtre avant d’être en proie à une quinte de toux.

Elle retourna dans la salle de bain et revint avec une fiole en argent qu’elle tendit au vampire qui paraissait blafard.

— Bois ça, ordonna-t-elle.

— Ma mort sera-t-elle rapide et indolore ou serait-ce le contraire ? charria-t-il.

— Je te laisse le découvrir.

Damon plissa des yeux avant d'hausser les épaules et d'avaler le liquide de la fiole d’une simple gorgée. Il fit une grimace et jeta un regard noir à Asia.

— Bordel ! Y avait quoi là-dedans ? Du jus de chaussettes ?

— Peut-être bien, ricana la jeune femme.

— Bon sang, tu es encore plus sadique que je ne le pensais, râla le vampire.

Asia ébaucha un simple sourire, satisfaite d'elle-même, avant d'ordonner à son invité de se mettre à son aise tandis qu'elle se précipitait au rez-de-chaussée.

En son absence, Damon jeta un coup d'œil à la chambre de la jeune femme qui ressemblait à celle d'une adolescente ordinaire. À première vue, il n'y avait rien de suspect dans la pièce, si ce n'était cette odeur âcre qui lui chatouillait le nez.

Il fronça les sourcils en constatant qu'Asia était bien trop puissante pour une sorcière de son âge. Depuis qu’il avait été transformé en vampire, il était certain de n’avoir jamais rencontré une sorcière aussi puissante que la jeune femme. Surtout, il était troublé par l’utilisation de sa magie. C’était comme si la sorcellerie qu’elle utilisait était différente de la magie habituelle des sorcières qu’il avait pu côtoyer. Même Bonnie qui était une Bennett était loin d’être aussi douée en sorcellerie qu'Asia.

Il devrait certainement creuser un peu plus sur le sujet mais rien ne pressait pour l'instant. Il apprendrait à faire plus ample connaissance avec la jeune femme et saisirait une occasion pour en découvrir un peu plus sur elle.

Il fut interrompu dans ses pensées par le retour de la jeune femme qui lui tendit une nouvelle fiole.

— Qu'est-ce que c'est ? Du poison cette fois-ci ? demanda-t-il en lançant un regard mauvais à la fiole.

— Du sang de salamandre, répondit Asia. Maintenant, cesse de geindre et bois ça.

Damon la foudroya du regard avant de prendre le flacon et d'en boire le contenu avec réticence. Il grimaça au goût du sang qui avait une saveur particulière.

— Ce n'était pas aussi dégueulasse que ce à quoi je m'attendais mais je n'en raffole pas non plus, commenta-t-il.

Asia roula des yeux.

— Maintenant que tu vas mieux, tu peux rentrer chez toi.

— Et abandonner une si charmante compagnie ? feignit-il de s'indigner. Pas question !

— Tu sais, je peux très bien te mettre dehors par la manière forte.

— J'en ai conscience mais puisque tu m'aimes bien, tu ne le feras pas.

— Je ne t'aime pas.

— Dans ce cas, pourquoi es-tu venu à mon secours ? questionna Damon tout en se rapprochant d'Asia.

Asia leva la tête et plongea son regard dans celui du brun.

— Comme je l'ai dit à tes meilleures ennemies, il semblerait que j'ai un penchant pour les animaux errants et en détresse, dit-elle.

— En quel genre d'animal me représenterais-tu ? demanda Damon. Un lion ? Un aigle ?

— Tu serais plus un nuisible qu'autre chose, répondit la potionniste.

— Un nuisible, dis-tu ?

Damon s'avança un peu plus et fut si près de la jeune anglaise qu'il pouvait blottir son visage dans le creux de sa gorge, juste à l'endroit où son pouls battait. Sa bouche s'était entrouverte, découvrant ses canines aiguilles comme de petites dagues. Il s'imprégna de son odeur, de ce parfum si particulier qui envoûtait tous ses sens puis, posa doucement ses lèvres sur la peau tendre de son cou.

Au prix d'un violent effort qui le laissa le cœur battant et les membres tremblants, il se retira de sa transe. C'était la première fois, depuis des années, qu'il s'était laissé aller à son instinct de vampire. La première fois depuis longtemps qu'il n'avait perdu ainsi son sang-froid.

— Je ferai mieux…

— Je sais me défendre, le coupa Asia.

Il pouvait comprendre le sens caché de ses mots mais même s'il venait de la rencontrer, il ne souhaitait en aucun cas lui faire de mal car elle était la seule dans cette ville à le voir pour ce qu'il était sans aucun jugement. Il ne voulait pas lui faire changer d'avis en si peu de temps. Il ne souhaitait pas la faire fuir.

— Ouais, je sais, dit-il en souriant.

— Je sais reconnaître une fuite quand j'en vois une.

Damon ne dit rien. Que pouvait-il bien ajouter puisque c'était exactement ça ? Il avait besoin de fuir cette pièce, besoin de prendre ses distances avec cette jeune femme avant qu'il ne perde le contrôle.

Il résistait difficilement à l'envie de la saisir par les épaules pour lui planter ses dents dans le cou.

— Passe prendre le petit-déjeuner à la maison, demain, l'invita-t-il. Tu ne peux pas louper notre maison, c'est la plus belle et la plus grande de ce coin paumé.

— Pourquoi ai-je l'impression que cette invitation n'est pas gratuite ? demanda Asia, suspicieuse.

— Parce que rien n'est gratuit dans la vie, amore, rétorqua Damon d'un ton amusé. Fais de beaux rêves, mia.

Asia sentit un souffle chaud effleurer doucement sa joue avant que la sensation ne disparaisse presque aussitôt. Elle regarda l'espace où se trouvait autrefois le vampire et poussa un soupir.

Elle aurait pu tomber sur bien pire. Elle se contenterait de celui-ci et tenterait par tous les moyens de gagner sa confiance bien qu'elle soit certaine d'y parvenir assez facilement vu leur dernière interaction. Elle n'avait que peu de temps devant elle et ne pouvait se permettre d'échouer alors qu'elle était si prête du but.

Elle était tellement fatiguée qu'elle se laissa tomber sur le lit, plongeant assez rapidement dans un profond sommeil.

Elle était tellement fatiguée qu'elle se laissa tomber sur le lit, plongeant assez rapidement dans un profond sommeil

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Entre rouge et orOù les histoires vivent. Découvrez maintenant