• 𝙻𝚎 𝚛𝚒𝚝𝚞𝚎𝚕 •

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CHAPITRE 2

Le rituel

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Des torches présentes sur les murs éclairaient son chemin. Il atteignit la cour pavée du château à l’intérieur de laquelle se trouvait un cloître avec un escalier qui menait à un petit balcon. Il se dirigea vers le coin de la cour et monta les marches d’escaliers jusqu’au septième étage de la tour. Il se présenta face au portrait qui gardait l’entrée de la salle commune.

La grosse dame le regarda avec surprise.

— Professeur Snape ? fit-elle. Mais que faites-vous si loin de vos cachots ?

— Je dois parler à Potter.

— À cette heure-ci ? Il est bien tard, professeur. Le jeune homme doit dormir depuis longtemps maintenant. 

— Ouvre, c’est urgent, s'impatienta le maître des potions.

— Si vous venez troubler son sommeil pour une punition, je n’hésiterai pas à en avertir Minerva ainsi qu'Albus, le prévint la grosse dame.

— Il ne s’agit nullement de punition.

La grosse dame lui lança un regard méfiant mais ouvrit tout de même le passage qui menait à la salle commune des lions.

La salle commune de Gryffondor était meublée avec de gros fauteuils moelleux, une cheminée et des tables. Il renifla de dégoût en remarquant des papiers d’emballages de Chocogrenouille, quelques parchemins, des grimoires délaissés ainsi que des restes de nourriture. Jamais, il n’aurait permis que ses étudiants soient aussi indisciplinés. Ils avaient pour habitude de laisser leur espace propre car il ne tolérait ni le désordre ni la saleté. Contrairement à la croyance populaire, il était très à cheval sur l’hygiène.

Il gravit une à une les marches de l’escalier en colimaçon qui menait jusqu’au dortoir des garçons. Il connaissait parfaitement les lieux bien qu’il ne s’y était rendu qu’à de rares occasions depuis le début de sa carrière en tant que professeur à Poudlard.

Le dortoir des garçons était une pièce circulaire avec des lits en baldaquin tendus de velours rouge et des hautes fenêtres étroites. Il chercha Potter dans la pièce et le repéra rapidement car les tentures du lit de ce dernier n’étaient pas tirées. Il s’approcha furtivement du jeune homme et posa une main sur la bouche de ce dernier pour l’empêcher de crier.

Le Gryffondor se réveilla presque aussitôt au contact de sa paume sur sa bouche et sursauta dans son lit, les yeux écarquillés.

— Ne faîtes aucun bruit, murmura-t-il.

Entre rouge et orOù les histoires vivent. Découvrez maintenant