VINGT-SIX.

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She asked me if I do this every day, I said often.

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Mes yeux sont lourds. J'essaye de les ouvrir et de reprendre connaissance.

Je bouge les membres de mon corps.

« ...- Madame ? Elle se réveille !

Je me lève tout doucement en me tenant la tête, j'ai un peu mal.

Je regarde autour de moi, nous sommes toujours dans le bureau de Elyas mais pas seuls.

Il y a la police et le samu.

Mon regard se baisse sur mon corps, j'ai un t-shirt long sur moi et un jogging. Ça ne m'appartiens pas.

Une femme s'approche de moi.

« La femme - Vous allez bien ?

Moi - J'ai mal à la tête. Dis-je avec les yeux plissés.

La femme - D'accord, nous allons vous transportez sur le brancard et vous emmenez à l'hôpital. Nous allons vous passez des anti-douleurs.

Moi - Merci. »

La femme m'aide à me relever et m'amène sur le brancard.

Une seconde... Il est où Elyas ?

« La femme - Avant que vous ne me posez la question. L'homme qui était avec vous a été transporté dans un autre véhicule. Il est blessé sur tout le visage.

Moi - Elle a lu dans mes pensée. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

La femme - C'est à vous de nous dire, nous ne savons rien. Juste le monsieur qui été avec vous nous a appelés avec la police. Nous l'avons découvert avec le visage blessé et un autre homme gravement blessé. Et vous, vous étiez par terre, habillée et évanouie.

Moi - Ah... oui. Je me souviens maintenant. J'ai juste envie de pleurer.

La femme  - Vous parlerez à la police des événements avant notre arrivé.

Moi - [...] »

Je ne dis rien, nous sommes devant le véhicule, il me rentre dedans et m'ausculte.

Il me donne des anti-douleurs. Ça commence à allait mieux.

Sur tout le reste du trajet, j'étais muette. Je n'osais pas parler.

[...]

Je suis dans une chambre d'hôpital, je vais bien. Normalement le groupe doivent débarquer dans pas très longtemps.

Ils m'ont fait des analyses et ont trouvés des traces de spermes. Ils m'ont pas encore posé la question mais ils se doutent de mon viol.

Je n'ai pas de nouvelles de Elyas et ça m'inquiète.

Je regarde un peu mon téléphone. Je l'éteins complètement.

Je ne suis pas bien. Il a encore réussi à me briser après quatre ans.

Il est un monstre, Eleni va souffrir.

La porte s'ouvre sur le groupe. Ils rentrent tous en trombe.

« Eux - Avani ! »

Ils sont tous en panique, mon regard est vide d'émotions.

Ils me prennent dans les bras un par un.

Les filles sont en pleures et les gars sont énervés.

On ne parle pas. Ils n'osent pas parler. Jusqu'à ce que Anis parle.

« Anis - Je vais le détruire ce mec, lui faire manger ses entrailles ! Dit-il avec haine.

Enzo - Je te suis aussi, j'ai envie qu'il souffre. Il était calme, beaucoup trop calme.

Même si on peut pensée que c'est Anis le plus nerveux, c'est le contraire. Enzo ne le montre pas mais c'est un faux calme.

« Enzo - il t'a violé ? Dit-il sèchement.

Je ne dis rien et le regarde dans les yeux.

« Anis - Ok, et en plus devant ton mec ? »

Je détourne le regard et hoche la tête.

Il ne dit rien et les filles me prennent dans leurs bras.

[...]

Ils sont parti depuis une dizaine de minutes.

Je peux ressortir demain. Tout va bien physiquement.

Rien ne va mentalement, mais je vais m'en sortir ! Et ne pas retomber en dépression !

On toque à la porte, je dis à la personne d'entrée.

C'est Elyas.

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тυ м'α ѕαυνє́ ∂єs  тє́ηє̀вяєѕ. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant