Laquelle D'entre Elles ? [Terminé]

Chapitre 18

__________________

Elle, elle se fou que tu sois beau ou moche. Elle, elle n'en a pas après ton argent et ta célébrité. Elle, elle se fou que tu sois pauvre, bon ou mauvais. Elle, elle se fou de ce que disent les autres de toi. Elle, elle tout ce à quoi elle tient c'est toi. Elle, elle c'est ta MÈRE.

___________________

Point de vue externe

-À trois vous poussez d'accord dit le médecin.

Elle lui répond en faisant oui de la tête. Elle lève les yeux et regarde son Karim avant de lui serrer encore un peu plus la main. Ce dernier lui carresse le visage pour la rassurer.

-Tout va bien se passer il lui chuchote.

-Médecin: Un... Deux... Trois, poussez de toutes vos forces.

-Elle: HUUUUUUUNNNNNNN

-Respirer un grand coup, voilà c'est bien. Encore, poussez il lui dit.

Elle acquiesce et pousse encore de toutes ses forces tout en serrant la main de Karim qui essaie tant bien que mal de la rassurer, faut dire qu'il n'arrivait même pas à se rassurer lui donc imaginez.

-Médecin: Encore un petit effort je vois sa tête. On prend un grand bol d'air et on pousse encore. Allez y.

-Encore un effort ma chérie tu y es presque, tu t'en sort très bien lui dit Karim. Il lui caresse les cheveux et lui fait un bisou sur le front. Elle s'y remet encore.

Cheikh Sow ( Père de Aminata)

-???: Nguir yalla Cheikh boul ma deff li (Je t'en supplie Cheikh me fais pas çà).

-Me fatigue pas Fanta, t'as fait ce que t'as fait donc assume tes actes et fous moi la paix.

-Ay Cheikh néka touma xalé tamit ba nga may délo souniou keur ni (S'il te plaît Cheikh, je ne suis plus une jeune femme pour que tu me renvoie chez mes parents comme ça), ça va être la honte pour moi de retourner là-bas elle me répond en pleurant ses larmes de crocodile.

-Fallait penser à ça avant de faire ce que tu as fait. Et il y'a ma fille qui est entrain de mettre au monde mes petits enfants donc arrêtes de me faire perdre mon temps je lui répond sévèrement.

Après quelques bonnes minutes à essayer de me convaincre je finis par céder...

-D'accord tu peux rester ici, mais plus en tant que ma femme, dorénavant on est des inconnus toi et moi. Bien sûr je vais te nourrir et t'habiller comme avant mais il n'y plus rien entre nous. Tu vas déménager dans une des autres chambres, j'espère ne pas trouver tes affaires dans ma chambre à mon retour. On ira rompre les liens du mariage après le baptême de mes petits enfants je lui dis avant de prendre mes clés et de partir.

-Mon oncle attendez moi, je voudrais aussi y aller me dit Mariam quand j'allais sortir de la maison.

Je m'écarte et la laisse passer avant de fermer la porte derrière moi. Direction l'hôpital. Sur la route je discutais avec Mariam à propos de ses études, de la famille et au village. Faut dire que depuis qu'elle est là on a pas vraiment eu le temps de parler. Avec mon travail et tout c'est difficile d'avoir le temps de discuter en famille. Je l'a considère comme ma propre fille. Je voulais depuis longtemps qu'elle vienne continuer ses études dans la capitale mais c'était sans compter sur mon frère tête de mulle qui voulait pas, soi-disant parce que Dakar est plein de vices etc et qu'il ne voulait pas que sa fille cède à la tentation...
Durant tout le trajet je ne pu m'empêcher de penser à Fanta. Ce serait vous mentir si je vous disais que je ne l'aimais pas. On ne peut pas vivre avec une personne pendant plus de vingt ans sans rien ressentir pour elle. Afin c'est ce que je croyais mais elle m'a prouvé le contraire. Elle me hait depuis plus de vingt ans pour quelque chose que je n'ai même pas fait. Quand j'étais là à lui monter combien je l'aimais, elle avait la rencune envers moi. Tant de haine pourquoi, parce que soi-disant je lui ai empêcher d'épouser celui qu'elle aime alors que moi même dans l'histoire on m'avait un peu forcé. Comme quoi on ne connaît jamais assez une personne. On a beau la côtoyait tous les jours vivre avec elle mais on ne peut vraiment la connaître. Mais bref c'est de l'histoire ancienne, même si l'amour que j'ai pour elle ne disparaîtra pas du jour au lendemain je ferais tout pour l'oublier vite.