[Armin x Reader] : Ensemble depuis toujours

Chapitre 3

Le lendemain matin de ma visite chez Armin, je reprends ma routine habituelle, je me change, aujourd'hui je met un débardeur avec un pantalon classique, comme on est en vacances, on peut laisser l'uniforme officiel au placard, et j'avoue que sa fait du bien de temps en temps.

Ensuite je vais au réfectoire pour prendre mon petit déjeuner, quand je suis rentrée dans la grande salle, j'ai vu tout mes amis à une table, cette fois Armin était là, sa m'a fait plaisir de le voir assis à côté d'Eren, en meilleure forme qu'hier. À première vue, il ne semble plus avoir mal à la tête ou au dos.

(t/p) : '' Bonjour tout le monde ''

Sacha : '' Salut (t/p) ''

Je suis à peine assise que Jean commence déjà à essayer de me soutirer des infos par rapport à hier, et je vois à la tête que fait Armin, que Jean ne s'est pas privé de lui poser des questions également.

Jean : '' Alors (t/p), c'était comment hier avec le blondinet, vous avez fait quoi tout les deux tous seuls ? ''

Armin : '' Mais je t'ai dit que (t/p) est juste venue voir comment j'allais, il ne s'est rien passé de plus, laisse la Jean. ''

(t/p) : '' Armin à raison, il ne s'est rien passé de plus que ce qu'il t'a dit, maintenant arrête de le harceler ou tu vas t'en prendre une. ''

Le simple fait de voir Armin acculé par le cannaçon me rend folle, je n'ai qu'une envie, celle de mettre mon point dans la figure de Jean s'il ne le laisse pas tranquille. J'ai toujours été protectrice envers mes amis, mais là c'est trop.

Jean : '' T'as beau être balèze, tu me menace pas c'est clair ? ''

C'est trop, il se permet de faire et de dire trop de choses trop déplacées à mon goût depuis quelques temps et cela me déplaît fortement. Je commence à en avoir marre de devoir le supporter, lui et ses remarques à deux balles.

(t/p) : '' Depuis quand les chevaux essayent d'intimider les autres ? Crois moi tu as encore beaucoup de progrès à faire. ''

Cette dernière provoquation fait son effet, un peu trop d'ailleurs.

Jean bondit de sa chaise pour essayer de me sauter dessus, mais je réussi à le maintenir sur le dos au sol en lui bloquant un bras et la tête.
Il me donne alors un coup de genou dans le ventre, qui me déstabilise l'espace d'un court instant, qu'il utilise alors pour me bloquer sur le ventre, en me tenant les deux bras.
Je lui envoie une sorte de coup de pied un peu improvisé j'avoue, en plein dans les côtes, se qui me laisse le temps de me relever.

Mais je n'est même pas le temps de faire ne serait-ce qu'un geste, que je sens quelqu'un me retenir le bras.

Armin : '' (t/p) calme toi, calme toi (t/p) s'il te plaît. ''

Lorsque j'ai vu son regard à la fois désolé, triste et apeuré, et que je l'ai sentit essayant de me retenir par le bras, je me suis détendue, et une soudaine envie de l'étreindre est apparue d'un coup, sans que je sache pourquoi.

(t/p) : ...

Armin : '' Merci mais ne t'inquiètes pas je ne lui en veux pas il est comme sa je m'y suis habitué avec le temps '' me dit-il, tentant d'atténuer les tensions.

Il a raison je me suis emportée encore une fois, je ne sais vraiment pas me contrôler décidément.
D'ailleurs Jean est encore par terre, il ne s'est toujours pas relevé du dernier coup que je lui ais asséner.

(t/p) : '' Un coup de main Jean ? '' lui demandais-je en lui tendant la main.

Jean : '' pff, si tu veux '' répondit-il, sur la défensive, sa fierté semble en avoir pris un coup.

Soudain, on devait s'y attendre, le caporal chef Livaï fait son entrée dans le réfectoire.

Livaï : '' MAIS C'EST QUOI CE BORDEL ? J'ENTENDS VOS ANNERIE JUSQUE DANS MON BUREAU !!! QUI SONT LES RESPONSABLES ???

Naturellement, je sais qu'on va passer un sale quart d'heure, et Jean aussi probablement, alors on se dénonce sans attendre pour ne pas aggraver notre cas.

Livaï : '' Je vois. Vous serez tout les deux de corvée de nettoyage ce soir. Recrue Kirschtein, vous vous occuperez des écuries. Recrue (t/n), vous vous occuperez du réfectoire. '' ordonna Livaï, qui reparti sans un mot de plus dans son bureau.

A cet instant je ne peux qu'être soulagée et en plein fou rire, et Jean semble avoir saisit le sous entendu du caporal chef.

*****

Il est à présent 21h30, et tout le monde part se coucher, du moins tout le monde à part notre poney préféré et moi même. On se regarde une dernière fois, à la fois heureux que les tensions soient tombées, et dépités devant la montagne de choses à nettoyer dans nos endroit respectifs.

Au bout d'à peine cinq minutes de ménage, je vois quelqu'un approcher.

(t/p) : '' Qui vas là ? ''

Aucune réponse ne se fit entendre. Et d'un coup, quelqu'un me surprends par derrière comme j'étais occupée à chercher la personne devant moi.
J'ai trébuchée contre un pied de banc, et je suis tombée, tout comme mon ''aggresseur'' qui tombe également sur moi.

Je me rendis compte que c'était nul autre que Armin.