Chapitre 9- La prison

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Désolée pour le retard !!!

1 semaine avant l'évasion

PdV Bakugo :

Je crois que jamais la fatigue ne m'avait autant tiraillée. Cela faisait 60 heures que j'étais réveillé. J'avais passé la nuit dans le bureau du proviseur, à être interrogé par la police, et la nuit précédente à pleurer ma faiblesse et ma peur.

Oui, ces deux derniers jours ont été intenses. Au moins, l'avantage avec la prison, c'est que je n'aurais pas à bosser. Par contre, je n'imagine même pas le tout le travail que j'aurais en retard quand je retournerais à Yuei. Si j'y retournes un jour...

Je poussais un soupir. Si cet idiot de tête d'orties m'avait pas mal remonté le moral avant que je parte, le désespoir avait eu le temps de me gagner depuis. 

J'étais en putain de prison. Et je ne savais pas pour combien de temps.  J'avais eu beau regarder la situation sous tout les angles, j'en arrive toujours à la même conclusion.

Je suis dans une belle merde. 

Je n'ai aucun moyen de prouver que je suis innocent. Et la police n'a aucun moyen de prouver que je suis coupable. Donc l'enquête risque de s'éterniser. Et je doit rester en prison tout au long de l'enquête. Autrement dit, je vais moisir dans ce trou très longtemps.

Je n'ai que deux solutions pour m'innocenter : soit Izuku retrouve ses souvenirs et dit à tout le monde que je n'ai pas tenté de le tuer, soit j'avoue la vérité par moi-même.

Dans les deux cas, tout le monde saura que j'ai voulu mettre fin à mes jours.  Et ce n'était pas une bonne chose. Je sais très bien ce qu'il diront, ce qu'il penseront. "Pauvre Bakugo, il est traumatisé par sa prise d'otage" "Je pensais pas qu'il en serait marqué à ce point" "Il a un sale caractère, mais nous devons l'aider". 

Non, décidément, je préfères de loin croupir en prison pour le restant de mes jours, plutôt que d'avouer que j'ai voulu me tuer. Je préfères souffrir en silence plutôt que d'être aidé. Personne n'aide les gens comme ça, par pur générosité. Si quelqu'un t'aide, soit c'est pour attendre quelque chose en retour, soit c'est pour t'enfoncer un peu plus. Mais pourquoi est-ce que je si sûr de ça ?

- Allez, dis-nous Bakugo ! Comme ça on pourra t'aider.

- Izuku ? Tu parles de Midoriya Izuku ? C'est une blague !

- Non, t'es sérieux ?  Mais c'est un garçon !

Je secouais la tête. Depuis quelque temps, des vieux souvenirs me reviennent en tête, mais ils sont flous. Et surtout ils sont très désagréables.

- Tout va bien monsieur ? Me demanda l'infirmière en face de moi. 

Monsieur ?! Elle est sérieuse elle ? J'ai que 15 ans ! Je lui répondit d'un grognement. 

- J'ai finis tout les tests, je n'ai plus qu'à vous faire une injection dans le bras droit pour bloquer votre alter et vous pourrez rejoindre votre cellule. 

Enfin ! Ça doit faire des heures que je suis ici ! D'abord, il a fallu faire des papiers avec le procureur, les policiers qui étaient venus me chercher au lycée, le proviseur Nezu et mes parents. Heureusement ces derniers n'étaient pas autorisés à me voir, donc j'avais attendu dans une salle à côté mais je pouvais entendre ma mère hurler, elle n'était pas de très bonne humeur.

Et ensuite on m'avais conduit ici, pour me faire passer pleins d'examens médicaux. Et me faire la piqûre pour bloquer mon alter. L'infirmière se tourna vers moi avec une seringue d'une taille impressionnante :

Nos blessuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant