Chapitre 5 - La chute

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J'avais tellement pas d'idée pour le titre

PdV Midoriya :

Une formidable explosion retentit, et des bras musclés viennent m'enserrer. J'entends à peine Katchan m'appeler. J'ai si mal. Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Mais je souris. À quelques mètres seulement du sol, Katchan a finalement utilisé son alter pour me sauver. Je savais que j'avais raison de lui faire confiance.

Mais il est intervenu un peu trop tard. Il m'a rattrapé, mais avec difficulté, et s'il l'a amortit, il n'a pas pour autant arrêté ma chute. Je tente de lui parler, mais je n'arrive qu'à émettre un grognement, puis je suis pris d'une quinte de toux qui me fait cracher du sang.

Katchan est complètement paniqué, il bredouille des mots, il s'excuse, tente de me rassurer, me traite de tous les noms avant de s'excuser à nouveau. J'arrive à articuler avec peine un vague :

- Ne t'en fait pas, c'est ce que je voulais. 

Je veux à nouveau sourire, mais je parviens juste à faire un rictus douloureux. Ma vision se brouille. Je comprends que Katchan essai de se lever en me portant, mais il retombe presque aussitôt en poussant un faible cri de douleur. Je remarque que sa jambe n'est pas dans une position normale. 

- Merde, j'arrive pas à me relever. Izuku, je suis désolé. T'es qu'un idiot, pourquoi t'as sauté aussi ? Ne meurs pas. Par pitié reste avec moi Je suis tellement désolé !

- Ne soit pas *tousse*. Ne soit pas désolé. Si j'ai *tousse* pu te sauver, alors je suis heureux.

Je ne vois plus rien maintenant. La douleur s'amenuise.Je suis tellement fatigué d'un coup. Mes muscles se détendent. Je me sens sombrer, comme engloutit dans le noir. Mais je n'ai pas envie de partir. Je veux écouter ce que me dit Katchan. J'entends vaguement :

- Non, c'est pas pour ça que je suis désolé ... Izuku ? Izuku ! IZUKU !!


PdV Bakugo :

- Alors ?

Mr Aizawa me fixe, les bras croisés. 

- J'vois pas en quoi ça vous regarde, grognais-je.

- Je reconnais que Midoriya est parfois maladroit, me réponds Mr Aizawa en tentant de garder son calme, mais de là à tomber du toit par accident et à ne pas utiliser son alter, il serait sacrément abrutit ! Bon sang Bakugo ! Tu te rends compte que si Kirishima ne nous avait pas prévenu, Midoriya serait mort dans tes bras !

- ...

Je ne veux pas répondre, et je garde la tête baissé. Je suis assis sur un fauteuil, entouré par Mr Aizawa, All Might et deux policiers. Le proviseur est également présent. Il est assis derrière son bureau, et semble tendu.

- S'il te plait jeune homme, me dit-il de sa voix aiguë, nous devons savoir ce qu'il s'est passé. Le jeune Midoriya est grièvement blessé et même si ses jours ne sont plus en danger, cet incident reste très grave.

All Might pris à son tour la parole :

- Voilà ce que nous savons grâce aux témoignages de tes camarades : hier soir toi et Midoriya êtes restés discuter dans la salle de classe. Suite à cette conversation, tu as disparu on ne sait où et Midoriya est revenu en salle commune, il semblait très soucieux mais disait ne pas avoir le droit de parler à ses camarades. Au bout d'à peu près une heure, il a subitement quitté la salle, et personne ne sait où il s'est rendu exactement. Et une vingtaine de minutes plus tard environ, Kirishima, qui était dehors à ta recherche, vient nous prévenir qu'ils vous a vu tomber du toit et que vous êtes blessés.

- Je sais déjà tout ça ! Criai-je, énervé de devoir rester ici lors que je n'ai toujours pas vu dans quel état est Izuku.

- Hum hum.

Tout le monde regarde le policier qui vient de toussoter. Celui-ci semble gêné en déclarant :

- Euh, nous avons également quelques témoignages qui atteste que ce jeune homme et Midoriya n'était pas franchement amis. 

- Il paraîtrait même, continue son collègue en se tournant vers moi, qu'il vous arrivait de le frapper et de l'humilier lorsque vous étiez encore au collège.

- Euh... ouais c'est vrai, dis-je sans trop comprendre pourquoi ils ramènent ça sur le tapis.

Tout les adultes présents baissent la tête, visiblement mal à l'aise. Soudain je comprends pourquoi ils font cette tête là, et où voulait en venir les policier :

- Attendez vous croyez vraiment que c'est moi qui lui ai fait ça ?! 



Chapitre très court et en retard, mais ces derniers jours étaient pas mal remplis pour moi, j'avais pas trop le temps. J'essaierais de me rattraper. Enfin l'avantages c'est que je sais un peu plus où je vais et quelles péripéties je vais intégrer à mon récit. Merci à tout ceux qui auront lu jusqu'ici, vous êtes tout simplement parfaits ! 

Nos blessuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant