Six jours avant l'évasion
PdV Bakugo :
"Par contre Bakugo, j'te préviens si tu chiales encore ou que tu ronfles pendant que je dors, j'te démonte demain matin"
La menace d'Akifumi résonnait encore à mes oreilles. Je ne dormais pas. Je savais que j'allais encore faire ces horribles cauchemars. Encore que, pour faire des cauchemars, il faudrait déjà que j'arrive à m'endormir. Et vu l'état dans lequel j'étais depuis maintenant presque 5 heures, ça risquait d'être compliqué.
Recroquevillé dans le coin de mon lit, collé contre le mur et serrant ma couverture contre moi, je tentais de calmer ma respiration saccadée. J'étais couvert de sueur, les larmes au yeux, en proie à une panique des plus totale. Et ce depuis très exactement 22 heure. Depuis l'heure à laquelle ce foutu néon blanc avait décidé de s'éteindre.
Me laissant dans le noir complet. J'avais oublié ma peur de l'obscurité.
Il n'y avait pas une seule source de lumière, je ne distinguais rien autour de moi. J'entendais juste le souffle régulier d'un Akifumi endormi, et le bruit de l'eau passant dans les canalisations murales mal isolées.
Tap, tap, tap, tap...
Et voilà ces pas qui reviennent. C'était la dixième fois qu'ils passaient devant ma porte. Je me terrais un peu plus derrière ma couette comme un enfant de 5 ans. Ma raison avait beau me hurler que ce n'était que l'un des matons de la prison qui faisait un tour de garde, mon esprit ne voulait pas l'écouter, persuadé que c'était Tomura Shigaraki qui venait me chercher.
Les pas s'arrêtèrent devant ma porte.
Mon cœur rata un battement, mon sang se glaça. Les larmes commencèrent à couler le long de mon visage tandis que des sanglots franchissaient mes lèvres ensanglantées à force de les mordre pour contenir mes gémissements de terreur.
Mais les pas s'éloignèrent finalement. Je relâchais mes muscles tendus et essayait de reprendre mon souffle tandis que je hoquetais en pleurant. Je tachais de rester silencieux, sans grand succès.
Soudain, deux bras m'enserrèrent, et je sentis un souffle dans mon cou.
Je m'apprêtais à hurler de terreur lorsque j'entendis une voix apaisante dans mon oreille :
- Calmes-toi Bakugo...
Je sentis les longs cheveux d'Akifumi me chatouiller le cou. Je ne voyais rien dans le noir complet, mais je l'entendis bouger contre les draps. Je finis la tête contre son torse, son menton posé sur mon crâne, et ses deux bras m'entourèrent.
Instantanément, toute ma peur fut envolée, et je me mis à pleurer doucement dans les bras de mon camarade. Je pleurais encore du choc de la terreur dans laquelle j'avais était plongé le long des ces dernières heures dans le noir, mais aussi de ma faiblesse. Maintenant que le nerd n'était plus là, il fallait que soit quelqu'un d'autre qui me protège ?
Ce fut ma dernière pensée alors que je sombrais dans le sommeil, bercé par la respiration d'Akifumi...
- Oh les marmottes vous vous réveill... AHAH AH AH !
Ce fut une grosse voix qui me réveilla ce matin. J'eu du mal à ouvrir les yeux, aveuglé par la lumière, mais lorsque je pu enfin distinguer qui avait eu l'audace de me réveiller, je vu Daichi plié en deux de rire :
- Ahahah, ouhou ouh, vous êtes très mignons tout les deux !
C'est seulement à ce moment là que je réalisais qu'il y avait un bras autour de moi. Je me retournais brusquement pour faire face à un Akifumi mal réveillé et visiblement très agacé par l'attitude de notre gardien :
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Nos blessures
RandomTous les élèves de la 2A du lycée Yuei se retrouve ensembles à l'internat. Si cela ravi la plupart des élèves, Bakugo ne fait pas partit des plus enthousiastes (vraiment surprenant de sa part!). Mais pour le moment, notre explosif a d'autres problèm...