Chapitre 13- Le début de la fin

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Dans ce chapitre, Bakugo aura quelques réflexions homophobes. Je tiens à rappeler, même si ça me parait évident, que je n'approuve absolument pas ce genre de pensées, et que ce n'est qu'un ramassis de connerie pure, dû à un manque d'ouverture d'esprit et à une grande ignorance chez notre protagoniste.

Et je me suis dit que ce serait plus simple si je signalais les ellipses avec un petit symbole, genre ça :

* * *

Voilà.

Cinq jours avant l'évasion

PdV Bakugo :

- Sérieusement Katsuki ?

- Parles-moi sur un autre ton la folle ! C'est pas moi qui ai choisi ça !

Nous étions au réfectoire, pendant le petit déjeuner. Hier soir, je venais d'apprendre que j'étais définitivement considéré comme un vilain. Et après cette annonce, j'ai du voir plein de flics, le proviseur, Mr Aizawa,et mes parents (enfin plutôt ma mère, je sais pas si mon père était là, on a du mal à le remarquer quand la vieille est dans les parages). C'était très long, ils m'ont lâché juste pour que j'aille me doucher, et j'ai du manger au son de la douce voix de ma génitrice, que j'ai écouté brailler jusqu'à 2h du mat, heure à laquelle ils m'ont enfin laissé partir. 

Enfin, pour une fois, elle criait pour me défendre, pas pour m'accuser. Moi aussi j'avais haussé la voix, mais les policiers voyaient tous les jours de dangereux criminels, alors c'est pas un ado privée son alter qui allait leur faire peur. En revanche, une Mitsuki Bakugo en colère, c'est bien plus terrible que n'importe quel criminel. Si je n'étais pas à ce point brisé par la nouvelle, j'aurais éclaté de rire en voyant la tête des policiers

- Ouhou, Katsu-chou, t'es avec nous ? Fit Akifumi en claquant des doigts sous mon nez.

- Tch, ouais...

- Bon je disais, repris mon ami en croisant les bras, que cette histoire n'a aucun putain de sens ! Un bout de papier donné par un terroriste, c'est ni une preuve ni un témoignage, y'a quelque chose qui tourne pas rond.

- Sans blague, fis-je lassé.

- C'est sérieux Katsuki, intervint Miyabi. On pourrait peut-être leur montrer que t'es pas dangereux, et que cette histoire n'a aucun sens. C'est clair que l'Alliance a sauté sur l'occasion pour dire que tu étais un vilain, après tout c'est pour ça qu'ils t'ont enlevé. Il veulent juste semer la panique parmi les civils en leur faisant croire que l'apprenti héro le plus prometteur les a rejoint.

J'eu un frisson en repensant à ma prise en otage.

- On en déjà parlé toute la nuit avec l'autre somnifère. Je pense pas qu'on puisse faire grand-chose. On peut juste attendre le jugement. De toute façon, je serai probablement pas condamné.

Akifumi leva les yeux aux ciel suite à ma dernière phrase. Lui était persuadé que même si il n'y avait rien de tangible pour m'accuser d'être un vilain, j'allais quand même être envoyé en prison pour le restant de mes jours.

- Bon bah tout va bien alors, s'exclama Miyabi d'un ton faussement joyeux avant de me chuchoter d'un ton empli de colère, t'es con ou quoi Katsuki ? Tu es censé devenir le numéro 1 des héros selon tes propres mots ! Tu penses pas qu'avoir un casier judiciaire va peser sur ta carrière, espèce d'idiot ?

- Je crois que s'il n'y a pas de condamnation, il n'y a pas de casier judiciaire non plus. Enfin j'en sais rien, déclara Akifumi en m'empêchant ainsi de crier sur Miyabi pour les insultes qu'elle m'avait faîtes.

Nos blessuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant