Chapitre I

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    Mme.Hudson, Harry et Claire sont toujours à bavarder et à plaisanter à table, Charlie en profite pour se lever et m'amener à l'extérieur sur le palier.

    Nous nous posons sur les marches qui définissent l'entrée de l'appartement, le froid parcoure mon corps et me fait frissonner. Mes poils se hérissent mais le contact du corps de Charlie contre le mien me réchauffe.

   La neige tombe, les flocons s'écrasent contre le sol et créaient chacun une masse blanche et froide. J'ai envie de sauter dedans mais ce n'est pas raisonnable. Au lieu de ça je regarde les passants et leurs enfants marcher dedans produisant un son satisfaisant. Les enfants rient et s'amusent, profitent du temps passer avec leur famille. Ce sont ces instants comme ça que la vie m'a retirer injustement...

Sous la nuit noire éclairé par les énormes lampes, Charlie sort une boîte rose avec un nœud en or.

- C'est pour toi, joyeux anniversaire ! Dit-il en accentuant sa phrase avec son sourire charmeur. Ses yeux bruns châtaignent pétilles comme les étoiles de l'été brillent lors des fêtes autour du feu de camp. Je saisit ça boîte et l'ouvre.

Sont disposés en forme de cœur des bâtons de tabac. Je reconnais son caractère dans ce cadeaux. Il sais que j'aime fumer et que je n'en avait plus depuis quelques semaines.

- Désole, je n'ai pas les moyens de t'offrir plus grands a ma déception. Ce sont des cigarettes de France, j'espère que tu aimeras. Apparemment elles sont différentes.

Je lui souris et referme la boite contenant les tubes de tabac. Ce n'étais pas le cadeau que j'attendais le plus, mais c'était bien plus, des mots, des gestes.

- Merci. Ça me fait très plaisir. Le rassurais-je.

Il me sourit de plus belles et caressait mes cheveux. Il déposait les mèches tombant sur mon front derrière mes oreilles.

Je range la boîte dans ma poche et le regarde. Il est beau quand il sourit. Même quand il pleure ou quand il a peur. Il est toujours beau.

- Tu sais, tu est très belle. Fini t'il par dire.

Je rougis et détourne le regard vers les passants. C'est a cet instant que je sens mon cœur battre encore plus fort. Mon poux produit un sons épouvantables qu'il doit forcement entendre. Il prend mon menton et le tourne vers lui. Nous n'avions pas encore été aussi proches. Nos respirations se cordonnais.

- Tu est vraiment très belle. Depuis toujours.

Je ne peux pas m'empêcher de rigoler nerveusement et rougir. Il me sourit encore et pose cette fois-ci ses mains sur mes joues. Il approche son visage du mien. Lorsque nos front se touchent, je ne peux plus respirer, j'ai peur, je suis heureuse, j'aimerais m'enfermer dans une bulle pour crier de joie. J'aimerais arrêter de m'inquiéter et profiter de ce moment romantique. Ça mets impossible, dans ma tête, dans ces yeux résonnent son annonce de la veille. Son départ...

- Je reviendrais pour toi, je te le promet.

J'ai tout de suite envie de pleurer, mes yeux semblent de plus en plus humides. Mais il fait cette chose que j'attendais plus que tout. Cette preuve d'amour dont je rêvais chaque nuit, chaque fois ou je le regardais.

Il m'embrassait. Son baiser fit disparaître d'un coup de magie mes mauvais souvenirs. Il me plaquais tendrement contre la porte et continue de m'embrasser. Je prenais enfin plaisir et pouvait me libérer de mes angoisses. Je pus en profiter plus que tout.

      Mais je m'emportais trop et bascula en arrière en ouvrant accidentellement la porte. Je lève les yeux et tombent sur ceux de Olivia qui se met a rigoler. Je meurs de honte intérieurement mais réussi a me relever et prend la main de Charlie pour l'aider. Harry et Claire ne semblent heureusement pas avoir vue la scène. Nous revenons donc nous asseoir pour prendre le dessert tout en manquant de nous étouffer moi et Charlie lorsque nos regards se croisent.

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