Chapitre XIV

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Mon téléphone émet une notifications. Et sans aucun doute, c'est Moriharty... exact. Je regarde son message ;

« Coucou petite souris, demain je ne veux pas que tu aides Sherlock Holmes et son ami. J'ai besoin de toi pour quelque chose de plus important. Tu devras récupérer un gros colis qui sera déposé à midi devant le 221B Baker Street. J'ai hâte de te revoir. Surtout n'oublie pas ton petit ami. »

Qu'est-ce qu'il entend par « J'ai hâte de te revoir » ? Est-ce que ça signifie que je le connais ? L'ambiance c'est tout à coup refroidis. Je me met à avoir peur. Qu'est-ce qu'il y aura dans ce gros colis ? Et j'avais vraiment envie de continuer d'aider Sherlock et John. J'aimais tellement ça ! C'est donc sur tout plein de questions que je m'endors. Ce qui me causera une nuit mouvementé.

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Je me réveille après un long cauchemar de ce qu'il pouvait m'attendre aujourd'hui. J'avais beau imaginé des millions de scénario, aucun ne pouvait être agréable. J'étais devenue un pion de Moriarty.

Je m'étire et réveille mes muscles, je me pose sur mes deux pieds, enfile mon peignoir et avance vers la cuisine. J'aperçoit mes deux colocataires discutant sur leur place respectives. C'est un exploit que la discussion soit calme de si bon matin. Je les salue et me serre un verre de jus d'orange.

- Hum... (Y/N) ? Ça te dit que l'on déjeune au bar en dessous ? Avec John, bien sûr. Abrège Sherlock alors que je les rejoint dans le canapé.

J'aimerais tant. Mais on me l'interdit.

- Je me sens pas très bien aujourd'hui, je crois que je vais rester au lit.

Holmes fait disparaître la petite fossette qu'il avait en me regardant. Ça m'énerve de ne pas pouvoir venir...

- Tu veux que je t'ausculte ? J'ai des médicaments ici. Propose John.

Évidement, j'avais oublié qu'il était médecin. Je doit trouver une réponse avant que le brun ne se doute de quelque chose. Je ne sais pas quoi inventer, puis, sans trop réfléchir, j'annonce ;

« Problèmes de filles.

Les deux gars laisse alors tomber l'affaire, il n'ont aucune autre réaction et j'en suis soulagé. D'autres personnes aurait put faire une tête écœuré, et je n'aime pas ça. Mais ce n'est pas le cas chez eux. C'est une note que j'inscrit dans ma tête.
Je sirote mon jus en regardant l'extérieur de l'appartement, il reste encore des traces de cendre. Je n'arrive toujours pas à croire que c'est de ma faute. Si j'avais répondu à cet appel téléphonique, rien ne se serait passé... Tout ça n'est qu'une très mauvaise histoire qui j'espère s'arrêtera prochainement.

- Bon... John. Annonce Sherlock avec une mine étrange que je ne connais pas encore.

Il se lève et me regarde vaguement puis après se tourne vers son ami, ce dernier se remet sur ses pieds et part chercher sa veste et celle brun qui profite de son absence pour me poser une question ;

« Je suppose que tu ne pourras pas travailler avec nous aujourd'hui. Veux-tu que je t'informe les nouvelles par message ?

C'était la meilleure chose dont je pouvais rêver, j'allais tout de même pouvoir suivre l'enquête... et peut-être même les aider. J'accepte avec enthousiasme et lui glisse un petit « au revoir » avant qu'il ne disparaisse derrière la porte.
Il est temps pour moi de jeter un coup d'œil à l'heure, la machine accroché au mur annonce « 11:26 ». Ça me laisse le temps de prendre une douche et jouer un air de violon pour calmer ma tension.

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