Sherlock x Readers

Chapitre III

Cela fais si longtemps que je regarde mon plafond de chambre, il fait toujours nuit, je n'ai pas arrêter de penser a ce que j'ai fais, je regrette mon geste, la claque que j'ai mise a Sherlock, pourquoi j'ai fais ça ?

   Je le connais à peine et je lui donne un coup. L'avait il vraiment mériter ? Une part de moi dit oui et l'autre non.

Il n'y a plus aucun bruit de passage. Le seul son que j'entends est celui de mon ventre gargouillant. Il faut que je grignote quelque chose. Et tout de suite. Je monte jusqu'à la cuisine en priant que personne n'y sois. Et comme si Dieu m'écoutait la pièce était vide. Je vérifiais tout de même quatre fois au même endroit.

J'ouvre le frigo cette fois-ci il s'y trouvait un peu de quoi grignoter, je prend deux yaourt fruité et une banane. J'aurais préféré m'asseoir sur une chaise face à la table mais celle ci est occupée par des scalpels, fioles et d'autres outils dont je doute du nom.

Je m'installe donc dans un des nouveaux fauteuils. Il est noir en cuir et très confortable, apparemment très usée, sur les accoudoirs se trouvaient deux marques. J'y pose mon bras et ouvre ma banane. Je met a peine deux secondes pour la terminer. Je regarde l'horloge qui affiche « 23h56 »

Mon petit moment seul à seul avec mon fruit est briser par mes colocataires et une femme. Quand Sherlock me voit, il arrête les deux autres et leur demande de vérifier si il n'a pas oublier son téléphone dans le taxi. C'est un mensonge et pourtant les deux autres vont vérifier.

- Vous ne devriez pas jeûner. Me dit-il en s'approchant de moi après avoir clos la porte.

- Je ne jeûne pas. Bafouillais-je à cause de la banane.

- Je savais. Mais il fallait que je lance la conversation. A la pêche ? Ce ne sont pas mes favoris. Dit-il en prenant un de mes yaourt.

- Je ne veux pas vous parler. Répondais-je d'un ton froid pour qu'il appréhende que je voulais qu'on me laisse tranquille.

- Alors que moi si. Il s'installa en tailleur sur le siège brun face a moi et me scruta les index effleurant sa bouche. Il s'assit en tailleur et semblais tout à coup concentré.

- Vous souvenez-vous de ce que je vous ai dis hier ?

Son regard me gêne et je ne réussi absolument pas a me concentrer sur ce que je dois lui répondre. Ses yeux bleus verts m'impressionnent. Ils sont envoûtants. Tout le monde pourrait tomber sous le charme de son visage. Et j'ai bien peur que son élégance fonctionne sur moi.

- Puisque non je vais vous le rappeler. Dites moi qui est mon plus grand fan ? Dit-il pour me sortir de mes pensées.

- Comment le saurait-je ?

- Vous le savez puisque c'est lui qui m'a diriger vers vous.

- Je ne sais pas de quoi vous me parlez.

On ce répondait comme le tic répond au tac, en ne se lâchant pas du regard.

- C'est si simple de jouer a ce jeux. Faire comme ci vous ne le connaissiez pas, mais vous allez perdre. Je suis un adversaire redoutable.

- Je viens de dire que je ne connais pas votre plus grand fan. D'ailleurs comment pouvez vous avoir des fans ?

- Je ne sais pas non plus. Dites son nom. Comment s'appelle t'il ?

- Je ne sais pas ! Je me répétait et ça me fatiguais.

- Je dois utiliser la violence pour vous faire parler ?
J'eus froid dans le dos mais je crois que je commençai à m'amuser.