Chapitre IV

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Comme toujours, je me réveille avec des douleurs physiques comme si ça en devenait une routine, j'ai mal au poignet, a la tête, la soirée de la veille m'irrite l'esprit, je n'arrête pas de voir la flèche pointé devant mes yeux. J'en ai fait un cauchemar atroce auquel je ne préfère plus penser.

L'appartement est calme et je n'espérais pas plus que ça. Il est quatorze heures, mon ventre produit des bruits que je ne connaissaient pas encore. Je me lève et me change avec un pantalon de jean bleu et un tee-shirt noir. Je prend mes chaussons lapin et monte jusqu'à la cuisine.

    En arrivant, je me dirige vers le frigo et l'ouvre, je le referme immédiatement en voyant une tête. Je sursaute et ferme les yeux. J'ai du mal a croire ce que je viens de voir mais mon cerveau veut confirmer. Je rouvre une deuxième fois et regarde cette fois-ci plus de deux secondes. Je ne suis pas forcément choqué, je ne réagis pas vraiment.

- (Y/N) ! M'interpelle John. Qu'est-ce que tu regarde dans le frigo ?

- Une tête.

Il eu le réflexe de regarder et referma la porte.

- Il y a une tête...

    Il baissa le visage ne croyant pas a ce qu'il venait de voir. Lui non plus n'étais pas le moindre impressionné, il ne s'y attendait juste pas.

- Il y a une tête dans le frigo ! Il haussa le ton et se dirigeai vers le salon en répétant ce qu'il venait de voir. J'aperçus que Sherlock y était, allongé flâneur sur le fauteuil noir.

- Elle vient de la morgue de l'hôpital, je suis en train de mesurer la coagulation de la salive après la mort.

    John posa la main sur son front, cela devait devenir fatiguant à la longue.

   Je ne m'intéressais pas au expérience personnel du détective, j'avais faim et je devais grignoter quelque chose avant que je ne meurs de faim. Je décidais donc de piquer dans celui de ma logeuse, ce n'était pas la première fois et elle le savait. Je me servis un verre d'eau et le bus pour cacher mon haleine du matin, je reposais le verre sur la table et partis de la cuisine.

- Met ton verre autre part que sur la table, si nous pouvions éviter de mélanger nos affaires. Me demande Sherlock.

Je ne compte pas riposter et met mon verre dans l'évier.

- Original. M'adressa t'il encore.

- Quoi ?

- Les pieds.

    Je regardent et voit mes chaussons, mes joues rougissent de honte. John ricane et j'ignore la remarque en m'enfuyant chez ma logeuse.

Je devrais peut-être oublier mes manies d'adolescente maintenant que j'ai des colocataires...

En arrivant dans son salon, je la vois assise dans son canapé à boire du thé. En me voyant elle souris et me prend dans ses bras.

- Tu vas bien ?

- Bien et toi ?

- Tu veut du thé ? Tu as faim ? Le frigo est vide c'est cela ?

      Je lui souris pour affirmer. Elle souffle du nez, je sais que je ne devrais pas mais je n'ai pas assez d'argent pour payer le loyer et manger.

- Il te faudrait trouver du travail. Tu ne dois pas compter sur moi à chaque fois que tu manque de quelque chose.

- Je sais, je te promet que je vais trouver du travail.

- Une promesse que tu m'a dite il y a plus de cinq ans.

    Il y a cinq ans je comptait seulement sur l'héritage de mon père... Depuis qu'il est partie, je me suis offert cet appartement et son confort. Aujourd'hui je dois trouver du travail pour le garder le plus longtemps possible. Olivia ne pourra pas toujours me faire de cadeau... Elle part me chercher de quoi engloutir. Du thé à la menthe, du pain perdue et une gaufre toute chaude. Pourquoi veut-elle que j'arrête de venir corroder chez elle si à chaque fois elle me goure de succulente gourmandise ?
Je m'attaque vite au aliment et fini tous ça en peu de temps.

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