Race Magic & Love tome III

Chapitre 17

En revenant à la planque avec Gisèle on s'est aperçu que les autres avaient continuer à bouger. Comme faire en sorte que les égouts des toilettes du commissariat explosent littéralement pour leur permettre d'aller installer un appareil qui va nous permettre de trafiquer leur cameras de surveillances.

Je regarde le fonctionnement des caméras pendant que les autres discutent. Il faudrait des caisses maniables pour réussir à passer, mais dans un délai de 10 secondes, c'est presque impossible. Dom finit par demander aux autres de construire une piste d'essai afin de voir qui pourrait réussir pendant que lui et Brian partent chercher des voitures. Comme je n'ai rien à faire, je décide de les suivre afin de m'amuser un peu. Le trajet dure un moment et lorsqu'on arrive enfin à l'endroit où les pilotes se rassemblent à Rio, je remarque tout de suite les garçons reluqués des filles avec des robes beaucoup trop courtes en dessous des fesses.

- Sa rappelle des souvenirs, dit Dom en souriant à Brian.

Je roule des yeux avant de sortir du monstre de mon frère et je les suis alors qu'on arpente les différentes voitures afin d'en trouver une bonne. Je regarde un peu autour de nouveau et je constate qu'il y a déjà beaucoup de gens qui nous fixent du regard. Je finis par revenir au présent lorsque Dom glisse un bras dans le bas de mon dos afin que je les suive vers une voiture bleue manuelle.

- C'est la reine de l'Avenida depuis 3 ans, nous dit un gars en s'approchant de nous trois. T'as des couilles d'amener tes enmerdes jusqu'ici Toretto. Avec ta soeur et en plus de ça avec un flic.
- Ouais on le dira à personne t'inquiète.

Je glisse mes mains dans les poches arrières de mon jean en écoutant l'échange.

- Y a pas mal de monde qui voudrait vous trouver vous trois. Quoi ? Tu croyais qu'on vous aurait pas reconnu ?
- Au contraire, on y comptait ! dis-je en souriant.
- Ton coupé c'est peut être une terreur dans le coin, mais le monstre là n'a jamais sucé une roue arrière. Jamais, dit Dom en désignant sa caisse.
- Y a un début à tout.

Le gars se met à parler au gens autour de nous en espagnol en disant que le monstre du frangin ferait un chouette trophée dans sa collection, mais il rêve en couleur s'il croit qu'il va réussir à battre Dom dans une course.

- Tu te décides "légende" ? Caisse pour caisse. Tu la veux ? Viens la chercher.

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On revient à la planque et déjà j'arrive à entendre les exclamations de joie des autres en nous voyant arriver avec la bagnole bleue. Je sors de la caisse de mon frangin en entendant Roman rigoler.

- Qu'est-ce que tu nous ramènes ? Ta braquer un Schtroumpf ?
- Quand t'aura finis de rigoler on va pouvoir se mettre au boulot, dis-je en marchant vers le terrain d'essai que les gars ont construit.

Brian nous suit avec sa caisse pour se mettre en position et Dom lui donne le signal avec le talkie-walkie. Le bruit du moteur se fait entendre jusqu'à l'arrivée du blondinet qui fait le parcours avant d'arrêter sa caisse devant nous et d'en sortir avec un sourire. Je suis assise à côté de Gisèle en regardant rapidement la caméra avant de regarder mon beau-frère.

- La caméra t'a eu, lui répond Han lorsque Brian demande son résultat.
- Quoi ?
- Ouais.
- J'ai pas levé le pied un quart de secondes.
- Il faut en trouvé une qui arrache, lui dit Dom.
- Je sens qu'on va faire des heures supplémentaires, dis-je en tournant sur moi-même avec l'aide de la chaise à roulette.

Chacun leur tour, les gars partent chercher une nouvelle caisse afin de faire passer le test, mais aucun ne réussit. Il y toujours au moins une caméra qui les remarque et ça sa risque de pas se présenter à notre avantage. Y a même une caisse qui s'est cogner le devant contre une poutre en métal et ça m'a bien fait rire au moins dix minutes surtout avec les réactions des autres. La seule personne qui avait presque réussit le test c'était Gisèle, mais la dernière caméra l'a quand même choper à la dernière seconde et j'ai même entendu Han dire quelque chose de marrant par la suite. Si on réussit ce coup là, je vais trop les pousser dans les bras de l'un comme l'autre.