My Life Is Strange

Chapitre 84

PDV Molly

 - Hero grouille il est déjà 9 heures.

- Hmmmm.

Mais pourquoi cet enfant est si dur à se lever ? C'est pas possible ! Ma mère nous attend pour dans 1 heure. Je suis maquillée, habillée et même chaussée alors que lui est encore en boxer, les cheveux en pétards. On doit être partit dans 15 minutes grand maximum, il m'épuise et ne me donne pas le choix. Je profite de son excitation du matin pour le tourmenter pendant son sommeil. Il gémit en me regarde d'un seul œil, jurant une vengeance à la hauteur de mon pêché. Blablabla. En grognant et avec une importante enflure à son boxer il se lève et trébuche en allant dans la salle de bain, ce qui déclenche mon hilarité et me vaux un beau doigt d'honneur. Pendant une semaine, on a été en cours avec le secret de ce petit monstre qui grandit en moi. Personne n'est au courant, pas même Irina, j'ai peur de leur réaction et de leur jugement. La seule personne que je vais mettre au courant avec la certitude qu'elle ne me jugera pas et qu'au contraire, elle me comprendra, c'est Erine. Je n'ai pas été sur sa tombe depuis...eh bien depuis la rentrée, pendant les grandes vacances, j'avais pris l'habitude d'aller la voir une foi par semaine. Mon petit ami s'est bien sûr proposé pour venir avec moi mais je ne veux personne quand je suis avec ma soeur, même pas ma mère. Hero sort de la petite salle d'eau, les cheveux humides et un jean bleu, seulement un jean bleu, il est torse nu et j'ai l'impression qu'il a beaucoup été dans la salle de sport de la villa parce que son corps est encore plus sculpté, pour le plus grand plaisir des yeux de Molly Anderson. Attendez non mais il a un jean bleu !! Où est passé son éternel pantalon noir ? Devant mon sourcil levé, il me dit qu'il veut un changement parce que après tout, sa vie aller changer. Il n'a pas tout à fait tord, je lui lance au visage le tee-shirt blanc qu'il me désigne du doigt et une foi enfilé, il laisse encore voir sa magnifique peau bronzée par le soleil à travers. Hum il faut que je résiste à lui sauter dessus pour finir ce que j'avais commencé pendant son demi-sommeil. Depuis qu'on est remit ensemble, on à pas coucher, on avait trop la tête ailleurs sûrement. C'est pour ça qu'il y a une telle tension sexuelle entre nous, chaque regard en dit long et dès qu'on se retrouve seuls à l'appart, on s'embrasse à en perdre la raison sans pour autant aller plus loin, c'est très dur à vivre mais je sais pertinemment que ça va pas durer, non mais sérieusement, quand on est ensemble on s'envoie en l'air presque 4 foi par jours, c'est un véritable exploit. Quand nous arrivons, comme lundi, ma mère nous attend sur le perron, perchée sur ses éternels talons et dans son tailleur typique des avocates. Cheveux lâchés et maquillage parfait, rouge à lèvre assortit à sa manucure. J'admire ma mère, elle a su relever la tête après la mort de sa fille, chose que moi je ne surmonterais jamais. Je sais seulement depuis 1 semaine que je vais avoir un petit bout, et pourtant, je l'aime déjà. 

- Peyton et Milly ne sont pas encore là ? je demande.

- Non, elle m'a envoyé un message, elles sont bloquées dans les embouteillages de Seattle, à la sortie de la route 4, elles devraient arriver d'ici 20 minutes.

Nous les attendrons alors, mais le fait qu'elles ne soient pas encore là accentue mon stresse, j'ai jamais été patiente, c'est dans ma nature. Nous suivons ma mère jusqu'à la cuisine et prenons place sur les tabourets. 

- Pas trop stressée maman ?

- Je ne dirai pas que je stresse mais j'ai une quelconque excitation, je vais voir la fille de ma fille. Elle a déjà 8 ans donc je sais pas si elle va m'aimer, etc...

- Elle t'aimera, je la rassure. A croire qu'elle sait qu'on est de sa famille parce que moi elle m'a tout de suite aimée.

Après une demi heure de discussion quelconque, nous sommes interrompus par la sonnette, ma mère souffle et va ouvrir à ma nièce et sa tutrice. Je la suis, Hero sur mes talons.