Chapitre 2 : Valeska

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Deux heures étaient passés, la tension et la fatigue montait. Nous avions tout regardé pour trouver une piste. Gordon se levait, agacé.

- Quelques chose nous échappent ! On n'arrivera pas à trouvé où il se cache.

Perdre espoir c'est très mauvais, et c'est ce qui nous arrivait.

- Il faut qu'on le devance en découvrant ce qu'il le motive. Relatais-je.

- On le sait. Il est obsédé par la peur.

- Oui, mais pourquoi ? De quoi a-t-il peur ? Qu'est-ce qu'il a rendu comme ça ?

- Sa femme est morte dans un accident de voiture.

Je n'avais pas pensé à vérifier cette chose la. Une erreur de débutant ! Ma motivation reprenait un peu vie. C'était sûrement la dernière chance de le retrouver.

- Il faut qu'on creuse de ce côté. Déclarai-je avec enthousiasme.

On se dépêchait de prendre un ordi dans la salle des archives pour rechercher des documents liés à l'accident de la femme de Crane.

Sur un article nous venions de trouver son nom, Karren Crane. Nous apprenions aussi qu'elle n'était pas morte dans une voiture mais dans un accident domestique.

- La collège de Crane nous a menti ? Questionnais-je Gordon pour avoir son avis.

- Trois autres personnes ont dit pareil. C'est Gerald qui a dû mentir. Que s'est-il passé ?

Logique ! Ça y est, nous étions sur une piste. Je continuais de lire l'article et annonçais d'autres
chose.

- Elle était endormi au deuxième étage quand l'incendie c'est déclaré. Son mari Gerald et son fils de huit ans, Jonathan, étaient au rez-de-chaussée. Crane était la ? Et il ne l'a pas sauvée ?

- Pas étonnant qu'il mente. Il a honte. Sa femme est morte à cause de sa peur. C'est pour ça.

J'aperçus un autre détail important, l'excitation devenait plus grande.

- J'ai l'adresse de la maison qui a brûlée. Dépêche toi, on y va !

Ont saisit nos manteaux et l'enfilait. James me tendait une arme, je n'était pas habitué à sortir avec un pistolet, en Angleterre nous n'en avons pas. Mais je le pris quand même et le rangeais. Je devrais m'habituer à en avoir une régulièrement. Je devrais aussi m'habituer à tirer.

Nous montions dans la voiture et roulait jusqu'à notre destination. J'étais très énergique et me tâtait de savoir si nous allions arrêter ce malade mental. Résoudre une enquête mon premier jour en tant que policière d'Amérique serait très promettant pour mon avenir.

.........................

Lorsque nous descendions du véhicule nous faisions face à une gigantesque maison en bois, elle était sombre comme le décor. L'ambiance aussi était morose, on se croirait dans un roman d'Edgar Allan Poe. James sortit son arme et je l'imitais puis il ouvrit la porte en criant notre présence.

La maison semblait vide jusqu'à ce qu'un objet frappe contre le sol. Quelqu'un prenait fuite vers le fond de la demeure alors nous courions jusqu'à cette présence.

J'arrivais dans une pièce remplie de matériel scientifique, comme un laboratoire. Je ressentais un courant d'air passer dans mes cheveux. Une porte menant au jardin était ouverte.

- James ! Part la !

Il me rejoins et nous entrons dans l'obscurité de l'extérieur, toujours l'arme tendu devant moi et une lampe torche allumé.

Jeremiah ValeskaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant