Chapitre 6 : Arkham

124 5 0
                                    


Cela faisait quatre heures que moi et James interrogions chaque homme et femme. À chaque fois j'avais le droit à des remarques et des questions par rapport à ma nouvelle vie et j'y répondais simplement pour nous consacrer totalement à l'enquête.

Nous n'avions appris que la cause de leur dispute, c'était encore par rapport au vol d'un cheval lors de la première guerre. On m'avait raconté cette histoire ridicule dès mon premier souffle.

En écoutant Mathéo, un jongleur, la capitaine nous interrompus pour que nous lui donnions un rapport de tout ce qu'il c'était passé depuis hier soir. Dans le bureau, James avait tout raconté par rapport a la bagarre, Lila Valeska et le serpent.

- Tu as lâché le serpent ?

- Oui, madame. Répondais James avec fierté.

- Pour trouver le corps ?

- Oui, madame. Les serpents ont un odorat très développé.

- Tu me l'apprends.

Elle paraissait amusé et subjuguée, c'était une situation comique a vrai dire.

- Et vos principaux suspects sont un clown et un acrobate ?

- Oui. C'est à ne pas y croire.

La porte s'ouvrît et je saluai Eward et Leslie qui venait d'arriver. Nygma se mit devant le bureau et plongeai ses yeux dans ceux du capitaine.

- Votre victime a été tuée avec un couteau ou une hachette. Coups multiples, tête et buste. Hier vers 15h.

Pour tendre une perche à mon coéquipier j'expliquais les choses suivantes :

" De 14:30 à 16:15, Grayson et Lloyd étaient en représentation.

La capitaine se tournait vers les médecins légistes pour s'assurer que l'heure était exacte.

- A 45 minutes près. Justifiais Leslie qui avait coupé le grand brun.

D'après la déception qui brûlait dans les yeux de Edward, je voyais que Leslie était plus compétente car elle avait répondit plus vite.

- Ça reste possible mais toujours serré. Cuisinez vos suspects mais cherchez d'autres pistes. Ordonnait la femme avant de nous renvoyer de son bureau.

Des pistes menant à Jérôme.

En descendant les escaliers Edward me prit à part pour me parler. Il avait cette particularité d'être grand et de ne pas vous regarder en face quand il s'exprimait, ce qui me donnais l'impression de ne pas vraiment exister.

- Vous avez une idée de qui ça pourrait être ?

- Pas encore, j'espère que vous pourrez m'aider, Nygma.

- Je ferais de mon mieux et appelez moi Ed.

Je le laissais sur cette dernière parole et me mît au côté de James qui, lui, faisait entendre au forains son discours.

- Bon, on va vous renvoyer chez vous, mais l'enquête n'est pas close, personne ne quitte la ville. Et écoutez moi bien, arrêtez de vous battre, regardez ou ça les a menés, vos amis. Cette querelle ne vous apporte rien de bon.

Jeremiah ValeskaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant