Chapitre huit

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Le spectacle le plus étonnant et le plus surnaturel du monde se tient devant mes yeux. Derrière cette porte se trouve une immense salle dans laquelle se tiennent une vingtaine d'êtres étranges. Ils ont un corps semblable à ceux des êtres humains mais recouvert d'écailles vertes. Les femmes arborent de longs cheveux noirs qui retombent dans leur dos et portent des sortes de robes simple faites d'un textile gris inconnu ainsi qu'une chaîne de cheville en coquillages. Les hommes, eux ont pour la plupart des cheveux courts, certains les ont gardé à peu près longs, jusqu'aux épaules. Leurs visages sont on ne peut plus singuliers. Des yeux de chats très en amande de couleur noir intense leurs crée un regard mystérieux et intimidant. Leur nez est quasi inexistant. On ne voit que leur deux narines, semblables à deux petits trous au milieu du visage. Sans oublier leur bouche fine et couverte de stries. Tous ces gens forment une assemblée face à laquelle une femme se tient devant un autel. Elle est habillée d'une longue robe verte et parée de dizaines de bijoux d'émeraude et de saphir. L'étrangère hurle quelque chose dans une langue un peu étrange en nous pointant du doigt.

-"J'ai pas compris ce qu'elle a dit, commencé-je... Mais j'ai l'impression qu'il FAUT COURIR !!!!!

Des hommes de la tribu saisissent quelques lances qui étaient rangées près d'un mur et courent derrière nous. Ils hurlent de plus belle quand on s'apprête à entrer dans le tunnel. Tout à coup, une voix féminine résonne dans le couloir. Elle est à la fois douce et autoritaire. Les hommes s'arrêtent de courir. Une jeune femme apparaît. Elle est splendide; coiffée d'une queue-de-cheval haute mais dont les cheveux retombent jusque sur les reins, et vêtue d'une robe mi-longue de couleur blanche éclatante. L'un des hommes du groupe s'interpose. Je retiens Romain qui s'apprêtait à partir. Je sais que c'est dangereux de rester là, mais j'ai l'impression que si cette femme est là, c'est que nous sommes sauvés.

-Qu'est-ce que tu fais, chuchote-t-il?!!! On doit partir ou ils nous tueront!

-Attends, lui ordonné-je... Regarde cette femme, elle va les en empêcher.

Le ton monte entre les deux étrangers, Romain tente plusieurs fois de me forcer à partir. Soudain, d'un simple claquement de doigt, la jeune femme force son interlocuteur à se taire. Elle se dirige vers nous et nous dit quelque chose d'incompréhensible.

-"Nous ne comprenons pas, articule Romain en faisant des gestes pour qu'elle devine ce qu'il lui dit.

Elle semble réfléchir un instant...

Under the seaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant