Kilo-drames TOME II

Partie 18 : « Son coeur dur s'immole »

Hey tout le monde !
Après une longue absence à cause du taf et des examens, je vous poste la suite que maintenant. Sorry !
D'ailleurs, la suite était prête mais il fallait que je bloque du temps pour la relire et c'est chose faite aujourd'hui !
Donc je vous laisse déguster cette partie.
Et j'attends vos avis comme d'habitude en commentaire.

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Quand j'ai entendu sa voix, le ciel m'est tombé sur la tête. Il était derrière-moi, torse nu. Un cauchemar éveillée. J'ai cru me faire engloutir par le sol. Une sensation horrible a commencé à me prendre. Une boule se formait dans les entrailles au fur et à mesure que je réalisais. J'étais prise entre la rage et la tristesse. Comment ce genre de chose peut m'arriver ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi elle ? Elle est revenue dans sa vie pour l'anéantir complètement ?

Je suis sous le choc. C'est trop d'informations pour mon cœur et mon cerveau. J'ai envie de crier et en même temps j'ai envie de pleurer. Les émotions s'entremêlent et j'ai l'impression de ne réussir à canaliser aucun. La trahison est terrible quand on la voit sous nos yeux.

Djibril a l'air surpris de me voir. Encore heureux ! Je viens de percer à jour son besoin de toujours la défendre. Depuis combien de temps cette mascarade dure ? Je sais même pas quelle question posée tellement mes sens sont brouillés.

Djibril la regarde avec le même regard de surprise. Ce regard j'aimerais lui arracher du visage ! Est-ce le moment de jouer la comédie ?

Nélya s'est tout simplement levée du lit. Elle a l'air gênée. En fait ses prunelles disent beaucoup de choses en même temps et j'ai du mal à intercepter toutes ses infos qu'elle me balance juste à l'aide de son visage d'enfant.

Quand j'ai compris que je n'étais pas en plein cauchemar, j'ai vu rouge. Elle porte un vêtement que j'ai porté le troisième jour de ma vie de femme. Cet habit est très significatif pour moi et il lui a permis de le porter.

Je ne sais pas comment mes membres se sont alliés pour arriver jusqu'à elle mais ça a été très raide. Je l'ai prise par le bras violemment pour la sortir de ma chambre. C'est la seule chose que j'ai réussi à exécuter. La voir dans cette pièce m'était insupportable. J'avais les larmes aux yeux et le cœur battant irrégulièrement.

- Je... Rehana... tu m'fais mal !

- J'te fais mal ? dis-je en serrant ma main. Je te fais mal ? T'as pas honte ? T'as pas honte de faire la pute sous mon toit ? T'as pas honte ? Réponds-moi ? T'as pas honte ?

- Rehana... Rehana ! Calme-toi ! m'interpelle Djibril en essayant de me calmer.

Je lâche la saleté que j'ai entre les mains. Elle me souille plus qu'autre chose. Je m'interdis de lâcher une larme. Ils ne le méritent pas. J'essayais de me contrôler du mieux que je pouvais.

- J'ai pas envie de t'entendre prononcer mon prénom toi ! Tu me manques de respect chez nous avec cette prostituée, t'as pas honte ? Dans notre chambre Djibril ? dis-je les larmes aux yeux. Elle était... elle était sur notre lit tu te rends compte de...

J'ai l'impression que mes poumons se compressent. Je n'arrive plus à respirer. Ma tête tourne et je commence à respirer l'air d'une manière très âcre.

- Rehana, écoute-moi deux secondes, me dit Djibril. Respire, tu...

- Écouter quoi ? Tout est déjà clair là, si tu la voulais tant cette... - en essayant de prendre ma respiration - pourquoi hein ? Pourquoi ? hurlais-je en le poussant pour qu'il ne me touche pas.