Hey ! Voici la suite qui est très longue.
Donc lisez attentivement.
N'hésitez pas à commenter avec vos avis.
Surtout ayez le cœur accroché.
Parce que la tachycardie risque d'être très présente.______________________
Je fronce les sourcils dans l'incompréhension totale. Il est mouillé. J'entends par les gouttes qui tombent violemment dehors, qu'il a recommencé à pleuvoir fortement. Je laisse entrevoir un léger sourire. J'essaie de comprendre la raison de sa venue.
Il me tend mon portable. Je suis incorrigible. Je peux tout oublier. Un jour je vais égarer ma tête si ça continue.
- Tu l'as oublié chez moi. J'ai fais l'aller-retour là.
- Merci, - en le prenant - je suis tête en l'air, c'est abusé.
- J'comprends ! C'est l'effet qu'à mon dos sur la gente féminine.
- Tu t'arrêtes jamais ?
- Jamais.
- Mais comment t'as su pour l'appartement ?
- Pas besoin d'être Sherlock pour savoir. J'ai regardé sur les boîtes aux lettres pour avoir ton nom de famille et le numéro de l'appartement. C'était simple.
- T'es perspicace dis donc !
- Un talent inné malheureusement mais j'peux tenter de t'apprendre.
- T'es trop généreux !
Il m'analyse de haut en bas.
- C'est quoi cette tenue ?
- Ça me va bien non ?
- Ouais pour rendre aveugle un myope.
- T'es con ! - en rigolant -
- Non mais c'est... comment dire... dit-il en faisant semblant de chercher ses mots, les chaussons Minnie, le pyjama dépareillé deux pièces des années 70 et le chignon de la fatigue, c'est très original. Il nous manque plus qu'un soupçons de flashi et ce serait parfait.
- Excuse nous le styliste !
- Attends ! s'exclame-t-il en regardant à gauche et à droite.
- Quoi ? Pourquoi tu cries ?
- Si je comprends bien, là, tu me laisses devant la porte. Tu me proposes même pas un thé, des gâteaux et une couverture ?
- Je suis... tu es...
Je bégaie à cause de son culot. J'arrive pas à avoir s'il rigole ou s'il veut vraiment rentrer.
- Je connais ma conjugaison Rihanna mais merci du rappel.
J'intercepte des voix qui sortent de l'ascenseur. J'en reconnais une, que je reconnaîtrais parmi des milliers de voix : mon grand-frère Riad. La grande taille de Djibril m'empêche de l'apercevoir. En voyant que je cherche quelqu'un des yeux, il se retourne et me laissent le champ libre.
Serena s'arrête comme bloquer par un mur invisible. Riad, assis sur son fauteuil roulant, était en train de lui parler tout en trafiquant son téléphone, lève les yeux vers elle pour comprendre le pourquoi de son arrêt brusque. Quand il regarde dans la direction qu'examine sa femme, il fait la tête du : c'est quoi le délire là ?
- Ça va Reha ? s'interroge-t-il avec un air inquiet et les sourcils froncés en voyant mon interlocuteur.
- Oui, ça va, hamdullillah, dis-je rapidement pour le rassurer.
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Kilo-drames TOME II
Fiksi UmumLa perte est une peste, va-t-elle la surmonter ou s'enfoncer ?