Chapitre 9

3.3K 122 3
                                    

Anna

Je me réveille en entendant mon téléphone sonné. Je me lève et fouille dans mon sac, une fois trouvé, je rate l'appelle. Il est déjà 11h50. Je souffle puis regarde la personne qui m'a appelé, c'est un numéro que je ne connais pas. Je pose mon téléphone sur la table de la cuisine, et vais au toilette sauf que mon téléphone résonne une deuxième fois, je me dépêche d'attraper mon téléphone.

— Allo ?

— Bonjour, madame Bain ?

— Oui c'est moi.

— Je suis la secrétaire de l'école de votre fille Elyna.

— Oh, il y a un problème ? demandais-je inquiète.

— Votre fille ne se sent pas bien depuis la récréation, elle a même vomi. Je voulais vous demander si c'est possible que vous venez la chercher.

— Oui, euh, je serais là dans une vingtaine de minutes.

— Très bien, au revoir.

— Au revoir.

Pourquoi Elyna ne m'a pas dit qu'elle ne se sentait pas bien ce matin ? Je téléphone a un taxi et celui-ci me répond qu'il sera là dans 5 minutes.

Quand j'entre dans l'école, c'est bruyant, les élèves doivent être en train de manger. Je me dirige vers le secrétariat, une femme s'y trouve, dès qu'elle me voit, elle se lève.

— Bonjour, vous devez être la maman d'Elyna.

— Oui, c'est moi, où est Elyna ?

— Dans sa classe avec Monsieur Cornelis, vous voulez que je vous y conduise ? me propose-t-elle gentiment.

— Non merci, je sais où se trouve la classe, lui répondais-je en souriant.

— Bien, au revoir.

— Au revoir.

Une fois arrivé devant la classe, la porte est ouverte. Je m'approche les vois assis à terre en train de jouer, au domino, je pense. Je toque à la porte et les deux relèvent le regard vers moi, ma fille court se réfugier dans mes bras.

— Tu vas bien ? Tu as mal où ? demandais-je directement.

— J'ai mal au ventre... J'ai trop mal au ventre...

— On va aller au médecin d'accord ?

— Nonnn j'aime pas le médecin, il me fait peur...

— Tu veux aller mieux ?

— Oui mais..

— Pas de mais, on va aller chez le docteur.

— Bonjour, me dit Nathan en arrivant à notre hauteur.

— Bonjour, répondais-je en souriant.

— Ton poignet va mieux ?

— J'ai encore un peu mal mais ça va, je pense que demain, je vais pouvoir reprendre ma voiture.

— Comment tu es venue ?

— En taxi.

— Je vois, et tu as été voir mon frère alors ?

— Oui, je lui ai expliqué tout, depuis le début.

— Et tu vas bien ?

— Oui, ça m'a fait du bien d'en parler

— J'espère que mon frère n'a pas été dur avec toi.

— Non, ne tant fait pas, il a été gentil, il m'a même donné un bouton rouge, regarde.

Le professeur de ma filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant