Chapitre 14

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Anna

— Viens vivre chez moi...

Je le regarde surprise.

— Quoi ? Tu veux que je vienne vivre chez toi ? dis-je toujours surprise qu'il me propose ça alors que ça ne fait pas longtemps qu'on se connait.

— Du moins jusqu'à ce que la police arrive à attraper Florian, je veux juste que tu sois en sécurité...

— Et si je te met en danger toi aussi ? répondais-je inquiète.

— Ne t'en fais pas pour moi, pense plutôt à toi et à la petite.

Il a raison d'un côté, je dois mettre Elyna en sécurité.

— Et puis, j'ai des caméras de surveillance tout autour de la maison, et j'ai aussi une alarme.

Deux voitures de polices arrivent et se garent juste devant nous, montant à moitié sur le trottoir. Nicolas sort d'une d'elle et vient vers nous.

— Vous allez bien? Que s'est-il passé ? Tu saignes ? demande-t-il d'un coup en nous inspectant.

— C'est rien t'inquiète, et on va bien, c'est Florian. Il est rentré par effraction chez Anna, sauf qu'il ne s'attendait pas à me voir, lui répond Nathan.

— Il est où ?

— J'ai couru après lui mais il est monté dans une voiture, quelqu'un conduisait la voiture, il a un complice.

— Tu n'as pas vu si c'était une fille où un garçon ?

— Non j'étais trop loin...

— Nous allons faire nos recherches et encore emmerder le gardien de l'immeuble, mais au fait, pourquoi tu étais ici à 4h42 du matin ?

— Il s'est endormi dans mon canapé, j'avais beau essayé de le secouer, il ne bougeait pas alors je l'ai laissé dormir, répondais-je à la place de Nathan.

— En tout cas, heureusement que tu étais là, sinon je ne sais pas ce qu'il serait passé !

— Mmmhh t'as raison, c'est pourquoi j'ai demandé quelque chose à Anna et je veux savoir ce que tu en penses.

— Dis-moi.

— Je lui ai demandé de vivre avec moi le temps que vous attrapiez Florian, pour qu'elle soit en sécurité, elle et sa fille.

— Je trouve que c'est une excellente idée ! En plus ta maison est sécurisée.

Nathan me regarde avec un regard qui veux dire "tu vois, j'avais raison", je détourne les yeux et regarde les 2 autres policiers qui sont là.

— Je vous ai fait venir pour rien, vu qu'il a pris la fuite, dis-je en me sentant coupable.

— Non, ne t'en fais pas, toute façon on va aller regarder ta porte, pour savoir comment il est entré dans ton appartement. Et on téléphonera demain au gardien, on ne va pas le déranger en plein milieu de la nuit.

— D'accord, du coup venez, suivez-moi.

Nous rentrons dans l'immeuble et prenons l'escaliers, arrive devant ma porte, les policiers l'inspecte, puis Nicolas vient vers nous.

— Aucun doute la dessus, il l'a forcé. Mais ne t'en fais pas, tu sais toujours fermer la porte à clé. Bon, on va vous laisser dormir pour le peu qu'il reste, revenez demain au poste pour parler de ce qui c'est passez dans les moindres détails.

— D'accord, merci frérot, au revoir.

— Au revoir et merci.

Il nous fait un signe de main puis sort de l'appart, je ferme la porte à clé puis rejoins Nathan dans le salon.

Le professeur de ma filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant