Chapitre 16 part 2

3K 119 0
                                    

Anna

Je ne saurais dire le nombre de coup qu'il m'a donné, mon corps doit déjà être horrible à regarder. J'ai mal partout.

— Tu en as déjà marre ? Pourtant ça ne fait que 1 heure que j'ai commencé ! ricane Florian.

1 heure ? J'ai l'impression que ça fait des heures. Et quand je pense que des personnes vivent ça au quotidien... Pendant un instant j'ai cru que le bouton qui était dans ma poche était tombé quand il m'a transporté ou qu'il l'avait jeté, mais non, je le sens, il est toujours dans ma poche. Avec un peu de chance, il frappera dessus.

Il m'a mise debout contre le mur et a accrochés les cordes qui tiennent mes mains sur un anneau qui est accrocher au plafond. Mes pieds effleurent a peine le sol. j'ai essayé de le frapper pendant qu'il accrochait mes mains mais je n'ai pas réussi, d'ailleurs il me l'a fait regretter directement après. J'ai mal. Horriblement mal. Ça n'est rien comparé à ce qu'il me faisait il y a 3 ans.

Quand il me frappe, il y met toutes sa haine.

Il détache mes mains et je tombe lamentablement à terre. Je n'ai même pas la force de me relever. Il me tourne de sorte que je sois dos au sol et me regarde de haut en bas puis fronce des sourcils.

— C'est quoi ça ? dit-il en pointant du regard quelque chose.

Il regarde en direction de ma poche, puis se penche et prend le bouton qui s'y trouve. Le bouton clignote une lumière rouge, ça ne clignotais pas avant. Est-ce que ça veut dire qu'ils ont trouvé où j'étais ?

— Putain de merde ! C'est quoi ! Répond ! rage-t-il en secouant le bouton.

Je le regarde avec un petit sourire.

— Ça ? Ça veut dire.....que tu es...dans la merde, répondais-je en ayant du mal à parler.

Il jette le bouton à terre et s'assoit à califourchon sur mon ventre pour mettre ses mains autour de mon cou et le serrer.

— Ça te fait sourire petite idiote !

Il serre de plus en plus fort puis fini par lâché. Il se relève et prend ses cheveux en mains en faisant les cents pas tandis que je tousse en essayant de récupérer de l'air.

— Putain. Putain. Putain. Pas aussi vite ! Je misais sur 5 jours putain.

Je souris intérieurement quand je le vois comme ça. Ça fait moins de 24 heures qu'il m'a enlevé, ça doit beaucoup le surprendre qu'ils nous ai trouvé aussi vite. Il prend son téléphone en main et écris quelques trucs dessus.

Je réussi malgré la douleur à m'asseoir contre le mur. Mon dos brûle quand je m'appuie au mur, et mes jambes n'en parlons pas... Je vais essayer de gagner du temps.

— Je ne comprends pas... Je ne comprends pas pourquoi tu me fait du mal alors que tu dis m'aimer...

Il arrête enfin de faire les cents pas puis me regarde.

— Tu étais aimée de tout le monde.

— Je ne comprends Florian, dis-je en fronçant des sourcils.

— Quand je t'invitais pour des soirées au travail, des réceptions, tout le monde disait à quel point j'avais du bol de t'avoir.

— Et alors, où est le problème ? dis-je toujours perdue.

— Le problème ? C'est que au plus les jours passaient, au plus mes collègues disaient que tu étais gentille, unique, belle, et qu'il fallait qu'on organise des soirées pour qu'ils puissent te voir. Ils voulaient tous te revoir ! Ton prénom finissait toujours par être le centre de nos conversations alors qu'avant, c'était moi qui était au centre des conversations !

Le professeur de ma filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant