À la guillotine !

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-Mon doux Thomas... Je ne puis rester plus longtemps à vos côtés...

-Newt... Ne m'aimez-vous point ?

-Je vous aime de toute mon âme.

-Alors pourquoi voulez-vous partir ?

-Si ma mère découvrait que nous nous fréquentons, elle entrerait dans une épouvantable colère...

-Très bien. Rentrez chez vous, dans ce cas.

Je me décollai de mon amant à regret. Il fallait pourtant que je quitte la demeure des Edison. Thomas me regardait avec une peine infinie et un semblant de déception. Je ne pouvais pas supporter de lui faire du mal, aussi, je proposai :

-Thomas, souhaitez-vous me rendre visite dans quelques jours ?

-Chez vous ? Mais... Et votre mère ?

-Au diable, ma mère ! Et nous ferons attention.

Thomas esquissa un sourire et m'embrassa chastement. Je l'aimais tant... J'étais prêt à tout pour son bonheur.

-À très bientôt, Thomas.

-Vous me manquez déjà, Newt.

Je souris et poussai la porte de sa chambre. Je descendis les grands escaliers, saluai le majordome et montai dans ma diligence.

-Hue ! s'exclama le cocher.

J'arrivai chez moi en une trentaine de minutes. Je pensai à mon Thomas, mon cher Thomas, mon doux Thomas. J'étais promis à une certaine Brenda Despain, mais je ne l'avais vu qu'en peinture et ne la connaissais absolument pas. Je devais me marier dans quelques mois et je rencontrerai ma future épouse seulement une semaine avant l'union. Thomas, lui, était promis à Sonya Isaac, ma cousine. Elle habitait dans les campagnes et n'avait elle non plus jamais rencontré son futur mari.

-Nous sommes arrivés à destination, monsieur Isaac.

Je me levai et descendis de ma diligence. J'entrai ensuite dans le château de la famille Isaac. Je fus débarassé de mes affaires par une domestique et ma mère vint m'accueillir peu de temps après.

-Newton ! J'ai cru que je ne vous reverrai jamais ! Où étiez-vous passé ?

Je m'inclinai face à elle et répondit :

-Je me trouvais chez le comte Thomas Edison, mère.

Elle se détendit d'un coup. La famille Edison était très réputée dans notre region et ma mère aimait que je passe du temps avec eux. Si elle savait que Thomas était mon amant.

-Oh, je ne le savais point. Que faisiez-vous ?

-Je réglais certains détails concernant son mariage avec Sonya, puisqu'elle ne pouvait pas venir à cause de la distance.

-Vous êtes très généreux, Newton, je suis fière de vous.

-C'est grâce a votre excellente éducation, mère.

Elle rosit. Je lui baisai la main et m'éclipsai dans ma chambre. Je devais travailler pour aider mon père dans l'exploitation de la forêt avoisinante. C'était de là que nous tenions notre fortune.

~

Quelques jours plus tard

-Monsieur Isaac ?

Mon domestique attitré toquait à ma porte. Je le fis entrer et il m'annonça un visiteur.

-Qui est-ce donc ?

OS NewtmasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant