Chapitre 7 : nouvelle révélation

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-         Même si je ne le montre pas beaucoup je t'aime Carla. Je t'aime et je suis prête à affronter ton ex et ta famille.

-         Je sais que tu es prudente parce que ton ex t'as trahie mais j'ai besoin de savoir à quel point tu m'aimes. Parce que je dois te dire quelque chose et j'ai besoin de savoir.

-         Tu commences à m'inquiéter.

-         Est-ce que tu es prête à te faire insulter, à peut-être déménager, ... ?

-         Parce que je t'aime ?

-         Oui.

-         Ce n'est pas évident de te répondre. Je t'aime, mais pas encore à la folie, mais ça ne va sans doute pas tarder. Après tout dépend de ce que tu vas me dire, si je me sens trahie ou pas. Si je n'ai pas l'impression que tu m'as trahie je pense qu'on va vivre une histoire d'amour passionnel.

-         Maintenant j'ai peur de te parler.

-         Vas-y dis moi.

-         Je porte le nom de ma mère. Mon père n'a pas voulu me reconnaître à la naissance. Malgré tout c'est lui qui m'a élevé si on peut dire. Mon père est Gianpaolo Dall'Ara.

-         Quoi ! Ton père est Gianpaolo Dall'Ara ?

-         Oui.

-         Pourquoi tu ne me l'as pas dit avant ?

-         Parce que j'ai toujours été sous son emprise et que personne en dehors de la famille ne connait la vérité. Même mes amies ne le savent pas. Elles pensent que je suis sa filleule.

-         Pourquoi tant de mystères ?

-         Chaque année il prend ses vacances en Italie. Une année il a dragué ma mère. Elle c'est retrouvée enceinte. Il lui a promis le mariage une fois sa femme disparue, il ne l'a jamais épousé. Ma mère est morte à ma naissance et il a fallu que mes grands-parents menacent mon père pour qu'ils viennent me chercher. Mais quand je dis que mon père m'a élevé c'est un bien grand mot. C'est sa nouvelle femme qui m'a élevé. Mon père n'était pratiquement jamais à la maison. Toujours à travailler, en déplacement, avec ses maîtresses, ... . Et quand il était là nous n'avions aucune liberté. Jusqu'à maintenant j'ai toujours, comme le reste de la famille j'ai obéit sans sourciller. Mais aujourd'hui parce que tu es entrée dans ma vie j'arrête de lui obéir. Mais je ne pourrais pas l'affronter seule. Je ne pourrais pas lui tenir tête si je n'ai pas ton amour pour me porter. Je ne voulais pas te mentir. Mais j'ai été prise de cours et c'est parce que je ne veux plus rien te cacher qu'aujourd'hui à l'heure où notre histoire commence, que je te dis tout. »

Jennyfer s'étend sur le dos et réfléchit. Je la regarde fiévreusement, guettant le moindre geste de sa part, mais elle reste parfaitement impassible. Les quelques minutes qu'elle passe à réfléchir me paraisse des heures. Finalement elle se redresse et m'embrasse.

« J'ai bien réfléchi Carla, tu n'y es absolument pour rien, toute la faute en revient à ton père. Je ne peux pas te blâmer de lui avoir obéit. Je commence hélas à bien le connaître aussi je ne te reproche rien. J'imagine combien les moments que tu vis doivent être difficile. Tu découvres que tu es amoureuse d'une femme et tu dois dire à cette femme qui est ton père. Parce que je sais combien c'est difficile pour toi de faire ça et que j'admire ton courage j'ai envie de te prendre dans mes bras. J'ai envie de te prendre dans mes bras et te dire combien je t'aime Carla. Je serais à tes côtés quand tu feras face à ton père ou si je suis pas à tes côtés à ce moment-là je t'enverrais des ondes positives.

-         Merci mon amour pour tout ce que tu viens de me dire j'en avais tellement besoin. »

Nous passons une nuit merveilleuse à faire l'amour et à dormir dans les bras l'une de l'autre. Malheureusement le réveil est un peu brutal et symbolisé par une sonnerie de téléphone.

«Allo Paolo qu'est-ce qu'il y'a

-         Carla il faut que tu viennes tout de suite à l'hôpital Pasteur, papa à fait une attaque cardiaque.

-         Quand est-ce arrivé ?

-         Hier soir. Il va mieux. Il veut te voir d'urgence. Par contre attend toi à te prendre le mistral en pleine figure.

-         Je m'en doute. J'arrive. »

« Qu'est-ce qu'il y a ?

-         C'était mon frère, mon père a fait une attaque hier soir. Il est tiré d'affaire mais il veut me voir d'urgence.

-         Tu veux que je viennes avec toi ?

-         C'est gentil mais je pense qu'il vaut mieux que j'y aille seule. De toute façon tu seras avec moi par la pensée.

-         Je t'aime mon amour. »


Jennyfer et CarlaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant