Chapitre 17

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PDV Drago:

Le Poudlard Express roulait à sa vitesse habituelle, que je trouvais trop rapide. J'étais seul dans mon compartiment, je ne voulais pas croiser mes amis qui m'auraient posé pleins de questions en rapport avec mes vacances et ma famille, et ils m'auraient demandé bien sûr pourquoi j'avais été silencieux pendant ces deux semaines. Bien entendu, j'avais reçu toutes les lettres, toutes....
En effet, celle d'Harry était également en ma possession, et pour être tout à fait honnête, je l'ai gardé au fond de ma poche. Quand j'avais finis de la lire, j'étais au comble du bonheur mais vite rattrapé par la tristesse et la culpabilité. Ce qui c'était passé au Manoir m'avait tout aussi terrifié que quand j'étais obligé d'être Mangemort. Il m'a été très difficile de ne pas répondre à toutes ces lettres mais pour leur propre sécurité, je ne pouvais pas répondre car il ne fallait pas qu'elle sache qui étaient mes correspondants pendant les vacances sinon elle s'en servirai.
Mais, pour une raison que j'ignore, j'étais incapable de détruire la lettre du Survivant. C'est peut-être parce qu'elle ressemble à un phare dans la nuit, qui me donne un espoir de vivre une vie où je serai entouré de mes amis et où je serai heureux, avec un mari. Peut-être que ce serait Harry, même si j'en doute, mais je l'espère tout de même. Et puis, de toute façon, je ne suis pas prêt à vivre ça tant qu'elle sera présente.
Alors que j'étais perdu dans mes songes, je n'entendis pas la porte du compartiment s'ouvrir et je ne fis pas attention à la personne qui s'installa face à moi. Ce n'est qu'en entendant une voix me dire "Drago" que je finis par me rendre compte de sa présence.
Je finis donc par regarder la personne face à moi et vis la belette femelle me regarder avec insistance. Je finis donc par lui répondre avec ma voix habituellement cassante et froide que j'utilisais quand je prenais le masque du petit con arrogant:

- Quoi Weasley?

Cette dernière fronça les sourcils, ne comprenant pas forcément pourquoi je lui parlais de cette façon, comme si elle était redevenue une ennemie. Elle réplique, méfiante :

- Il faut qu'on parle.

- De...? demandais-je avec le même ton.

- D'Harry et tes amis.

Je finis par la regarder, bouche-bée, enfin jusqu'à ce que je reprenne une expression impassible. Je comprends qu'elle veuille parler d'Harry mais de mes amis? Quoique... Elle sort avec Blaise, et donc indirectement, elle traîne avec Pansy et Théodore.
Remarquant qu'elle n'ouvrait plus la bouche, je lui dis avec un certaine agressivité, je l'avoue:

- Parle alors!

- Bien. On s'inquiète pour toi Malefoy. Certains plus que d'autres, je l'admets mais quand même. Tu es redevenu quelqu'un de froid, distant, solitaire et arrogant. Et avant que tu me demandes comment je peux le savoir alors qu'on n'est pas encore arrivé à Poudlard, c'est parce que tu n'as répondu à aucune des lettres que tes amis t'ont envoyé, et puis tu me parles comme si nous étions redevenu ennemis. Tu changes par rapport au début d'année où tu étais devenu quelqu'un d'aimable et de respectable, même Ron commence à l'admettre! Alors dis moi ce qui ne va pas.

- Tu ne sais pas de quoi tu parles! Tu ne sais pas si j'ai changé ou non. Et puis ne fait pas de ton cas une généralité ; lui répondis-je, froidement.

- Si, je fais de mon cas une généralité car actuellement, tes amis sont dans le même compartiment que les miens. Et nous sommes arrivés à une même conclusion : il s'est passé quelque chose durant tes vacances qui fait que tu es redevenu ce mec détestable ; m'expliqua t'elle.

- Je répète : tu ne sais pas de quoi tu parles ; lui répondis-je, avec une voix assez menaçante, l'obligeant à ne pas aller plus loin.

Elle finit par souffler, montrant ainsi sa capitulation. Mais elle finit par parler du sujet sensible :

Les masques tombent ( Drarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant