UNE VIE DE SERVITUDE ORCHESTRÉE PAR LES CACOCRATES
🚫🚫❌❌💔💔😭
#Épisode 9️⃣
Qui dans cette vie par moment s'est senti inutile comme moi ?
Qui s'est senti minable à cause de tout le calvaire qu'il vit ?
As-tu vraiment déjà regretté un choix ?
En tout cas j'ai vécu des catastrophes, mais les regretter ?
Ça jamais parce que cela n'a jamais été bénéfique. Regretter sous-entend accepter volontier de reculer et abandonner nos choix qui déterminent nos capacités alors que nos capacités sont comme un tremplin par lequel nous réussissons notre vie.
J'étais remontée contre moi-même, j'avais le cœur emballé par une couronne d'épines qui le resserrait à chaque moment où je pensais au bonheur, alors ça je ne supportais pas parce que moi aussi je méritais le bonheur, mais malheureusement c'était le contraire. La malédiction était dans ma poche, je ne pouvais pas faire une journée sans malheur ; je me détestais moi-même à cause de toute cette misère que je vivais.
Je degringolais dans tous les pièges que la vie me tendait.
Consciemment je savais que tomber amoureuse de Junias était une pire erreur, un risque bien dangereux comme l'ouragan, l'inondation, le tremblement de terre et même le volcan, mais d'avance je me laisse trainer par cet amour en augmentant la souffrance et réduisant ma liberté et mon bonheur.
L'amour, ce sentiment que nul ne peut prétendre maîtriser tous les rouages possibles car en son sein ce n'est que illusions.
Je manquais d'air, Junias suffoquait de peur, tout mon corps tremblait, on aurait dit qu'un tremblement de terre secouait d'imenses immeubles.
Dans la panique j'ai perdu l'usage de la parole 🤭
Le monstre le plus froid des monstres froids était en face de nous avec un bois en main, donc il y avait de quoi à avoir la frousse connaissant surtout le degré de sa méchanceté.
Avez-vous déjà vécu une expérience pareille ?
Par exemple à 19 heures, quelqu'un vous raconte une histoire hyper et méga effrayante telle que vous n'arrivez pas à dormir la nuit, vous voyez ce monstre affreux dans votre imagination, vous vous couvrez dans votre drap, mais vous le sentez inutile, vous cherchez les bras de vos parents malgré ça vous n'arrivez pas à vous défaire de cette image monstrueuse... Pouf 😔 vous arrivez souvent à dormir grâce à une belle chanson mélodieuse de maman.
Sauf que moi mon montre n'était pas imaginaire, je n'avais pas de drap, maman n'y était pas non plus pour me fredonner une belle chanson.
Un grand tonnerre traversa mon corps, j'ai eu froid dans le dos sans même que ma patronne ne parle je pleurais, une migraine forte m'etourdissait sur le champ. La migraine était devenue fréquente à cause de toutes les animosités que je subissais.
Elle avançait tout doucement vers nous avec ce bois en main. Soudain Junias saisit mon poignet et dit haut et fort.
Junias : N'aie pas peur mon amour, si elle veut te faire du mal, il lui faudrait me passer sur le cadavre.
La peur que je ressentais ne pouvait pas me donner de grandes ailes pour prendre en compte les paroles de "ce beau" en considération.
Mme Koblé : Mon fils tu me déçois sincèrement, mais te concernant je réglerai ton cas après, sur ce lâche le poignet de cette sorcière et écarte toi pour que je lui règle son compte et toi je ne veux plus jamais te revoir dans cette chambre. Cria-t-elle.
Junias : Comme je viens de te le dire, je vais le répéter chère mère, je ne la laisserais pas, si tu veux lui faire du mal je ne bouge pas parce que je ne peux pas te l'en empêcher, mais il faudra passer sur mon cadavre.
