Une vie de servitude orchestrée par les cacocrates

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UNE VIE DE SERVITUDE ORCHESTRÉE PAR LES CACOCRATES
🚫🚫❌❌💔💔😭

#Épisode 2️⃣4️⃣

Un lundi matin après que tout le monde soit parti au travail, sauf tantie alimatou.

Ce jour là Nicky ne se sentait pas trop bien. Il ne faisait que vomir depuis le matin, il avait aussi de la fièvre, alors j'ai appelé la patronne afin qu'elle me donne l'autorisation de conduire mon frangin à la clinique.
Après son OK, comme j'étais à la maison avec sa petite sœur, naturellement il fallait que je lui dise où j'allais et ce que je partais faire.

Moi : tantie, je vais à l'hôpital, mon petit frère ne se sent pas trop bien.

Alimatou : Aooh c'est bien.

Sur cette réponse je n'ai rien dit de plus, j'ai juste saisi le poignet de mon petit frère pour qu'il me suive. Lorsque nous sommes arrivés au seuil de la porte, elle s'adressa à moi.

Alimatou : Eh ! Est-ce que tu as parlé de la "soit disant" hospitalisation de ton "soit disant" petit frère à ta patronne ?

 
Cette façon de vivre et de voir autrui ne me colle pas à la peau, alors pour ces genres de personnes ma philosophie les ignore.

Nicky : La tantie là te parle.

Moi : Ignore la mon amour.

Alimatou : Idiote ce n'est pas à toi que je parle ?

Je ne savais pas pourquoi depuis que je suis arrivée dans cette maison elle se comporte ainsi, mais bon je ne travaille pas non plus pour elle donc je ne m'en occupais pas.

J'ai senti qu'elle nous suivait comme un lion derrière une gazelle, et oups elle passe devant nous et nous arrête en plaçant sa main✋

Alimatou : Eh eh ce n'est pas à toi que je parle là ?

Moi : Oh je n'ai pas entendu, tu disais quoi ?

Alimatou : attends ! Tu me prends pour une folle ou quoi ? Écoute moi salle fille de bas quartier, je te tiens à l'œil, je vois tes faits et gestes, tu peux duper tout le monde sauf moi.

Moi : Tu fais allusion à quoi ? Tu m'as "soit disant" appelé et je n'ai "soit disant pas" entendu et tes "soit disant" tu me tiens à l'œil là, c'est quitté où ?

J'ai reçu une paire de gifle énorme en plein visage.

Alimatou : Tu ne me parles plus jamais sur ce ton espèce de Villageoise.

Moi : Écoute moi très bien Alimatou, tu es peut-être la petite sœur de ma patronne et une grande sœur, je sais que tu as vingt-cinq (25) ans et moi vingt (20), tu ne sais pas pourquoi je suis dans cette situation, mais toi non plus tu n'es pas un dieu pour échapper à ce que je vis. Je vais être très claire et franche avec toi, cette gifle que tu m'as donnée là, je ne vais pas te la rendre parce que je confirme que c'est la première et la dernière, mais si une prochaine fois tu essaies de poser ce que tu appelles main sur moi  je vais te démolir, je vais te démonter comme une voiture qu'on envoie de l'Europe par pièce. Tu es ma promotion, mais à te voir je vais te frapper jusqu'à demain matin, alors pour éviter la honte laisse moi te donner un conseil "Sincèrement ne te mets pas au travers de mon chemin, je ne t'aime pas un petit tout petit peu".

Après lui avoir dit tout ça sur un ton mélancoliquement parfait, c'est-à-dire à la fois sévère et moqueur, elle resta sans mot à me regarder dans les yeux.

Moi : Si tu n'as plus rien à me dire chère demie-patronne, veuillez me laisser la voie pourque j'amène mon frangin aux urgences.

Alimatou : Écoute moi très bien. Pour aujourd'hui je te laisse mais on se reverra bientôt, et on verra qui sera vainqueur dans cette bataille.

Une vie de servitude orchestrée par les cacocratesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant