Les lèvres chaudes des deux oiseaux couraient sur la peau de Tésis. Il avait réussi à se calmer, ses pleures s'étaient taris et sa respiration était régulière. Le jeune félin aurait presque put s'endormir ainsi, sur le canapé confortable, entre ses deux hommes.
Voyant que leur chat allait mieux, les deux autres se regardèrent et décidèrent silencieusement d'essayer de faire plus, d'aller plus loin. Toute ambiguïté écartée, ils pouvaient tenter de montrer au troisième habitant de l'appartement qu'il était aimé, et pas seulement avec de longs baisers.
Leurmé, qui embrassait le cou du munchkin, se décala légèrement et vint écarter le haut sans manches qu'il portait pour poser ses lèvres sur son épaule en un doux effleurement.
Erneul, quant à lui, continua d'embrasser ses joues et laissa ses mains remonter sur les cuisses du chat, sans pour autant aller trop haut afin de ne pas le brusquer.
Tésis sentit les attentions de ses deux amants simultanément. Malgré le fait que son épaule soit moins sensible que son cou, le fait que l'albatros l'ait légèrement déshabillé le rendit étrangement confus. La main de l'aigle, elle, commençait à faire monter en lui une chaleur presque inconnu.
Il laissa échapper un gémissement dont il eut immédiatement honte et qui le fit rougir.
Ses deux amants, étonnés, finirent par sourire. Erneul déplaça une main sur sa joue et pris passionnément sa bouche contre la sienne, sans mêler leurs langues pour autant. Leurmé posa une main sur la taille de chacun de ses amants pour les approcher entre eux et de lui, puis remonta sa tête et embrassa la naissance des oreilles du chat.
Le frémissement qui naquit de se contacte traversa tout le corps du chat qui pris une inspiration bruyante et saccadée.
Les trois commençaient à s'échauffer et leurs excitations à grandir. Ils se caressaient avec de plus en plus d'insistance et Leurmé finit par porter le chat jusqu'à la chambre, suivit de très près par un Erneul au souffle court.
Il déposa son léger fardeau avec le plus de douceur possible compte tenu de son excitation qu'il essayait de maîtriser afin de ne pas trop brusquer le chat.
Les paupières de Tésis étaient à demi-closes et sa respiration était rapide. Il regarda ses oiseaux s'embrasser devant lui, debouts. Leurmé prit rapidement le contrôle du baiser de manière animal, en tirant en arrière la tête de son amant qui gémit délicieusement.
Tésis sentit son excitation grimper et se mordit la lèvre, se demandant s'il devait les rejoindre. Il resta finalement bien sagement sur le lit et attendit qu'ils reviennent vers lui.
Leurmé rompit brutalement le baiser et retira, un peu plus doucement, les vêtement de Erneul tendit que lui se chargeait des siens.
Quand ils eurent fini, ils se tournèrent vers le chat avec des regards de prédateurs. Tésis frémit de la tête aux pieds et admira les corps nus devant lui en se pinçant les lèvres, soudain plus timide.
Les deux oiseaux grimpèrent sur le lit et s'approchèrent lentement de chaque coté du chat. Ils lui sourirent tendrement quand il les regarda et lui enlevèrent ses vêtement en le caressant afin de le mettre en confiance.
Tésis se remit vite dans l'ambiance et embrassa à tour de rôle ses amants.
Quand ils furent tous les trois nus, les deux oiseaux échangèrent un long regard, comme une conversation silencieuse et se positionnèrent différemment sur le lit.
Erneul se retrouva à quatre pattes entre les jambes écartées de Tésis, qui sentait son embarras remonter, et Leurmé vint se placer derrière lui en attrapant ses hanches.
La vue du chat était largement obstruée par les ailes de l'aigle et il trouva cela dommage. Il n'eut pas le temps de tenter de se placer mieux car Erneul saisit son membre de ses mains, s'appuyant sur ses coudes pour tenir.
Tésis pris une grande inspiration en se cambrant et sa queue fouetta l'aire d'un mouvement sec. L'aigle commença à emmètre de légers bruits et Tésis supposa que l'albatros lui faisait quelque chose qu'il aurait bien aimé voir.
Erneul commença à lécher le membre dur de son amant qui le tentait de plus en plus, avec sa douce couleur rosé, et le pris finalement en bouche.
Tésis gémit et ronronna de manière étrange, le son était plus fort que d'habitude.
Leurmé, qui n'arrivait plus à se restreindre et qui sentait que son amant était prêt, s'enfonça en lui avec une expiration d'extase.
Tésis entendit un son plus net, plus fort et plus sec sortir de la bouche de l'aigle qui s'était immobilisé sur son membre et qui avait déployé ses ailes abruptement. Leurmé, derrière lui, avait sur le visage une expression de pur contentement. Le chat fut déçu de ne pas pouvoir voir se qui les bouleversaient tant mais eut l'attention détournée par le retour des caresses de l'aigle, plus rapides cette fois.
Tésis vint le premier dans la bouche de Erneul, ne sachant comment le prévenir. Les gémissements de ce dernier devinrent des cris maintenant que sa bouche était libre et Tésis put admirer les expressions de ses amants quand ils vinrent à leur tour à quelques secondes d'intervalle.
Erneul s'effondra sur le chat, la tête sur son ventre, et Leurmé se retira de lui pour se coucher à côté de Tésis qui lui sourit et ferma les yeux pour s'endormir quelques instants plus tard.
L'albatros embrassa les fronts de ses deux amants, Erneul s'étant endormi un peu avant le chat et rabattit la couverture sur eux avant de s'endormir lui aussi, repu et comblé.
___________
Salut tout le monde! J'espère que vous allez bien et que ce chapitre vous a plu ( non vraiment, je veux savoir si c'était bien X) ). Bref, à bientôt j'espère!
Bonne journée/soirée/nuit à tous.
VOUS LISEZ
La Justice
RomanceDans une galaxie très lointaine, une ville peuplée d'Hommes-bêtes a su prospérer grâce à la fondation de la Justice, du Réfectoire et du Divertissement. Dans cette ville, Tésis est un jeune munchkin réservé, mais qui a tout de même son caractère...