Bouche ouverte, yeux à moitié fermés, pieds grandement écartés, cerveau éveillé, le corps allongé sur le dos, complètement plongée dans un sommeil paradoxal, Carla était dans une phase de transition entre l'éveil et le sommeil. Son corps comme paralysé lui ordonnait de ne pas se réveiller Tandis que son cerveau lui dictait le contraire.Se réveiller chaque matin était un véritable calvaire, malgré une dizaine d'horloges mise à sa disposition et programmées pour la réveiller chaque six heures du matin, Carla n'y arrivait toujours pas.
Cela faisait bientôt 20 minutes que ses appareils intelligents émettaient des sons insupportables aux oreilles, mais celle-ci dormais toujours paisiblement, on aurait crû un Instant imaginer la belle au bois dormant.
Plus les minutes passèrent, plus les bruits semblèrent être intolérables, son cerveau prenait conscience peu à peu qu'il était temps de se réveiller. Elle se tourna et se retourna plusieurs fois sur son lit au point de finir par ce retrouvé hors du cadre en bois et se heurta la tête contre le sol.
-aïe ! du cri au geste, sa main se retrouva sur la partie de sa figure heurter. Toujours dans les vapes, Elle fit quelques mouvements circulaires de massage pour essayer d'apaiser la douleur.
Comme un automate, elle mit fin aux bruits que faisaient les alarmes et se mit à chercher ses lunettes parmi la pile de livres mal rangé qui se trouvaient sur son bureau en bois. On y trouvait des stylos, sèche cheveux, bibelots, gobelets et objet de tout genre mal rangé. Au sol, sur le lit, sur la chaise, des piles de vêtements qui débordaient de partout. Les fenêtres fermées ne laissant aucune lumière pénétrer.
Carla vivait dans une ancienne petite maison dans la campagne, c'était une maison à 3 pièces, deux petites fenêtres était encerclé de bois ainsi que les volets et les portes.
Au salon, se trouvait quelques vieux canapés, une vielle table en bois sans aucun Style, non loin du salon, on pouvait voir une petite cuisine, des assiettes sales s'y trouvèrent et un frigidaire qu'elle avait acheté récemment.Cela faisait exactement 2 semaines qu'elle vivait dans cette maison. Elle avait pu garder quelques économies et payer les trois-quarts de la somme demandée et comptais le terminer d'ici la fin du mois et enfin être la propriétaire légale. Elle se réjouissait à cet effet, par chance, elle l'avait trouvé sur Internet à moindre prix et n'avait pas hésité à sauter sur l'occasion. Jugé par son état à la première visite, son propriétaire lui donna l'impression de vouloir vite s'en débarrasser. Bien qu'il soit à une heure de la ville où elle bosse, elle n'avait pas eu d'autres choix que d'accepter, il y avait pas meilleur offre que celui-là, ses économies ne lui permettait pas de louer un appartement en pleine ville.
Chaque matin, elle devait faire un long trajet par bus pour arriver à son lieu de travail. C'était assez pénible, mais elle n'avaient pas d'autres choix. La vie lui avait appris à être forte et indépendante depuis son adolescence, elle avait cessé de se plaindre et assumait désormais son statut et sa personne.
Orpheline de père et de mère a l'âge de 5 Ans, sa tante Anne avait prit soin d'eux elle et son frère jumeau malgré son état de santé précaire jusqu'à leurs adolescences, son frère n'avait guère son temps et trouva honteux d'avoir une sœur comme elle. Elle avait subi plein de railleries dû a sa maladie,ces moqueries sans cesse a l'école sans l'aide de son frère sont pour elle, des souvenirs douloureux . Cela faisait exactement 2 ans qu'elle avait quitté son frère et sa tante et n'avait reçu aucune nouvelle de son frère mais communiquait rarement avec sa tante.
Le bruit de son estomac l'amena à se diriger vers la cuisine, avec un regard d'expert, elle balaya le sol rempli de vêtements et d'objets afin de trouver ou poser les pieds pour passer. Ne trouvant pas d'endroit ou les poser, elle jugea bonne de sauter espérant atteindre l'entrée de la porte sans toucher ni cassé les objets au sol.
Jambes légèrement écartées, point serré a la hauteur de ses yeux, yeux plissés, Carla était prête a sauté quand tout d'un coup plusieurs scènes possibles de sa chute a l'entré lui vint a l'esprit. Ce n'était pas la première fois qu'elle essayait cela, et dans toutes ces chutes, elle finissait avec un bras, un pied, un genou, un orteil ou un coude qui lui faisait mal.Très vite, elle se redressa et jugea bon de marcher sur le bazar qui s'y trouvait. Il serait mieux de marché sur des vêtements et d'endurer la souffrance de la lessive plus tard que de terminer avec un bras cassé songea t'elle. Un sourire s'illumina sur son visage à cette réflexion et se félicita elle-même d'être si intelligente.
Reliée directement au salon, elle ne trouva rien de spécial à manger dans la cuisine a part les restes de pizza de la veille, quelques bouteilles d'eau et des yaourts périmés. Carla secoua la tête pleine de dégoût et Jetta les yaourts a la poubelle. Avec tristesse, elle prit place sur la chaise.
- je me demande ce que j'ai bien pu faire de mal pour avoir juste des pizzas comme petit-déjeuner ! S'exclama t'elle en croquant celle-ci en pleine dent.
-hmm ! C'est encore bon ! Dit, elle émerveillée par le goût.
La sonnerie de son téléphone l'amena à se précipiter dans sa chambre, sans prendre le temps de regarder l'émetteur, elle décrocha.
-allô ! répondit elle la bouche pleine
- Carla ! Où es-tu ? Cria son interlocuteur au téléphone.
Zut ! Elle se rappela aussitôt, qu'elle avait complètement oublier de passer chez Madames Rita prendre la commande qu'elle avait passé la veille.
- euh ! Euh ! Je suis dans le bus, je serais là d'un moment à un autre menti t'elle.
-tu as maximum trente minutes pour être là avec ces cotonnades sinon tu sauras de quel bois, je me chauffe.
-quoi ? Trente minutes ? S'exclama t'elle en panique, mais c'est imposi....
Son interlocuteur venait de raccrocher
-allô ! Cassandra ? Cassandra ??
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MON BOSS, MON COLOC
RomanceAnthony Gallimard est l'un des milliardaires les plus célèbres de la Russie. Après de longues années d'absence, il décide enfin de rentrer dans son pays natal 3 mois après le décès de sa mère afin d'accomplir la promesse qu'il lui avait faite de son...