Vendredi 17 juillet 2020

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Ah les vacances... Je suis depuis dimanche après-midi sur l'île d'Oléron. Mon petit havre de paix, source d'inspiration personnelle et littéraire. Des paysages uniques qui me permettent de me ressourcer, de me reposer, et de réfléchir. À beaucoup de choses. Et donc parfois, je sens quelques vagues de nostalgie s'égarant sur mon île, me submergeant de souvenirs qui s'effondrent sur les rochers, image surréaliste de mon esprit si compliqué.

Ils me manquent déjà, car je sais qu'au retour des vacances, je ne les reverrai pas comme avant, chaque jour dans les couloirs du lycée. Et comme si je m'enfonçais moi-même le couteau dans la plaie, j'ai emmené avec moi, ici sur mon île, la photo de classe de terminale. Je ne pouvais pas partir sans eux. Car ils me manquent déjà. Et je pense que jamais ce manque ne sera comblé, par quelque autre rencontre que ce soit.

Je pense que je vais écrire, car sur mon île, je me sens bien. Certes, beaucoup de choses me manquent, mais je peux écrire au gré du vent et des marées. Ça m'aide tellement... Peut-être est-ce ainsi que je trouverai un réel sens à ma vie, un but. Peut-être que je me trouverai moi-même, au fil des lignes que je rédige. Je pense que oui, j'ai foi en mes écrits. Un jour, j'en serai fier, je le dois bien, on me le dit si souvent... Nous verrons cela, avec le temps.

Alors je reste là, face à une immense étendue d'eau, qui s'énerve parfois sur les fonds de sable irréguliers. J'écris, et je pense, ou peut-être l'inverse. En tout temps, je fais les deux. »

États d'Âme : aux confins de l'espritOù les histoires vivent. Découvrez maintenant