Le Monde dont tu viens { Moon X Gladio }

Lillie & Sun

PDV MOON :

Le réveil fut compliqué. Avec la course d'hier pour aller chercher Gladio, j'avais des courbatures absolument partout, de mon fessier jusqu'au bout des orteils.
Je me levai doucement, toujours ma peluche dans les bras, et me frottai les yeux tout en baillant.
Je me souvins d'un détail subitement qui me fit manquer de tomber la tête la première au sol.
JE SUIS STUPIDE OU QUOI ?
J'avais fait un cauchemar, cette nuit. Je rêvais de... chez moi. De Shin. De Maman. De... papa. Et la meilleure idée que j'ai en me réveillant ? Me blottir contre LUI.
Bon, j'admets que c'était confortable et que si il s'en était rendu compte, il m'aurait poussée puis grondée. J'ai évité la catastrophe.
Mais je savais au fond de moi que je n'avais pas le droit de l'aimer. Pas le droit d'être à ses côtés.
Il ne vient pas de mon monde, de ma dimension. À tout moment je pourrais rentrer, malheureusement. Si je finis par l'aimer, je souffrirai encore plus lors des séparations.
Je soupirai, le moral dans mes chaussettes.
Et pourtant je le savais déjà. C'était trop tard. Mais... il fallait que je ne me laisse pas emporter par ces sentiments.
J'entrai dans la salle à manger, commençant à me préparer mon petit déjeuner. Je vis mon Mentali et mon Rocabot se blottir contre mes mollets, espérant sans doute de la nourriture.
On dirait des chats et des chiens, c'est drôle.
Je leur servis à manger, et vis Lillie descendre à son tour des escaliers.
Lillie : Bonjour tout le monde...
- Bonjour, Lillie.
Lillie : Gladio est plus là ?

Je regardai autour de moi, cherchant du regard le jeune homme. Il n'était plus là.
La professeure Pimprenelle arriva, vêtue d'un grand tablier, un plateau à la main.
Pimprenelle : Bonjour, les filles. Il est parti au petit matin avec ses Pokemons pour s'entraîner.
- Je vois.

Alors il était parti...
Dommage.
Je me douchai puis me changeai, avant de redescendre. Mes cheveux ondulés étaient exceptionnellement attachés en une queue de cheval haute, tirant mes mèches avant vers l'arrière.
La porte toqua soudain. J'ouvris, et vis Sun, rouge tomate, cachant derrière son dos ce qui me semblait être un bouquet de fleurs.
Je me doutais de ce qu'il faisait là.
- Rendez-vous galant avec Lillie ? Tu as de la chance, Gladio n'est plus là. Sinon, il t'aurait étranglé puis jeté en pâture aux Ultra-Chimères.

Je pouffais de rire.
Sun : Et tu trouves ça drôle ? J'ai suffisamment risqué ma vie avec ce type. Je vais finir par croire qu'il me déteste vraiment.
- Tu vas te déclarer ?

Il était encore pire que tout à l'heure. Il cachait sa tête derrière sa grande casquette, et je riais de plus belle.
- Entre. Et attends sagement ici, elle arrive. Si tu bouges, je rapporterais à ton futur beau-frère.
Sun : Je n'y avais pas pensé une seconde, future belle-soeur. me dit-il comme un soldat parlerait à son chef.

Je savais que c'était sensé être une plaisanterie, mais son sourire narquois me prouvait qu'il pensait vraiment ce qu'il disait.
- La ferme.
Sun : NOOOOOOOON ! J'EN ÉTAIS SÛR, SON CARACTÈRE DE COCHON A DÉTEINT SUR TOI !

Il me secouait de toute part, et je souffrais de mes courbatures.
- MAIS N'IMPORTE QUOI !
Sun : Pitié, RENDEZ-NOUS MOON ! GLADIO, SORS DE CE CORPS !

Lillie arriva de suite, interrompant sa mascarade stupide. Elle était vêtue d'une jolie robe qui contrastait avec ses beaux cheveux blonds, et son petit sac dans lequel elle transportait Doudou était plus élégant qu'en temps normal.
- Elle s'est faite jolie pour toi, visiblement.

Et toc, vengeance ! Ça t'apprendra à te moquer de moi...
Ils partirent ensemble, tous les deux. Moi, j'attendais, encore et encore, en espérant qu'ils s'officialisent.
Dans mes pensées, je commençais à manger mon petit déjeuner. Euphorbe me rejoignis.
Euphorbe: Dis-moi, Moon. Tu es amoureuse de Gladio ?