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Souriant, les doigts traçant de jolis dessins sur l'épaule de la personne allongée à mes côtés, j'apprécie ce silence apaisant, le regard tendre hypnotisé par ses paupières tombant de fatigue.
Dans un élan d'énergie, couché sur le flanc droit, il ouvre un peu plus fort les yeux, et sourit à son tour, d'une façon calme et apaisée. Quelque peu amusée également.
_ Alors c'est ça que tu entendais par faire ce que tu voulais ?
_ Faire comme si nous étions un couple, oui, dis-je, honnête, continuant mon activité.
_ Oui, effectivement, maintenant que tu le dis, marmonne-t-il, sans avoir l'air de le regretter.
_ Est-ce que tout ça, était agréable ? tenté-je, en le regardant, nerveux.
Ne perdant pas son sourire, il lève le bras, et pose son pouce contre ma joue, pour caresser celle-ci avec douceur.
_ Oui, avoue-t-il, très. Tu es très doux dans tes gestes, j'aime beaucoup.
Dieu tout-puissant, faite-le taire, je ne me sens pas bien.
Finalement, ne jamais rien me dire pourrait être la solution.
Qu'il continue d'être dans le déni, si ça me permet de rester en vie.
Les joues bouillantes, je fixe son nez, puis ses yeux, le courage me contaminant sans que je ne le contrôle, et caresse ses doux cheveux, un sourire légèrement angoissé aux lèvres.
_ Tu veux que je continue ?
_ Je ne sais pas, répond-il, le regard toujours bloqué sur le mien, le pouce toujours contre moi.
Au moins, même s'il hésite encore, il ne fuit pas mon regard, ce qui est une bonne chose.
Il est gêné, mais pas honteux. Plus, honteux.
Comment peux-tu paraître si timide, alors que tout à l'heure, tu avais ton corps fusionné au mien, et la langue au plus profond de ma bouche ?
_ Ne te pose pas la question idiote de savoir si c'est bien, pose-toi juste la question de savoir si tu veux de nouveau ressentir les choses agréables que je te fais ressentir, murmuré-je, d'un sourire je l'espère rassurant et encourageant.
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Grand frère ↬ ˢʰᵒᵂᵒⁿ
أدب الهواة_ Je suis amoureux et je n'ai jamais été aussi effrayé de toute ma vie. Ces sentiments ont semé le chaos en moi.