Explications

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On est en été, c'est le dimanche, les rayons du soleil transpercé les rideaux ainsi qu'une légère brise matinale venant se glisser sur mon visage. Je voulais encore dormir comme c'était non seulement le week-end et les vacances. Mais je devais impérativement avoir une discussion avec Gaby donc je réfléchissais à comment je pourrais aborder ce sujet, où serait l'endroit le plus approprié, quand ça le saura...

Bref, je suis tombé à la conclusion que pour qu'il n'y est pas trop de malaise entre nous que j'allais lui proposer un road trip camping dans les Alpes comme ça le soir, nous pourrions discuter tranquillement sans pression et en toute intimité. Puis en roulant sur nos bécanes sur cette route ça pourrait avoir un effet peut être apaisant sur nous, je ne sais pas, on ne sait jamais.

Il fallait donc que je l'appelle.

G: allô mimi

E: salut Gaby, je voulais te demander quelque chose ?

G: oui vas-y

E: comme c'est les vacances, on pourrait se faire un petit road trip camping tous les deux pour décompresser et prendre l'air ?

G: mmmmmm oui ce ne serait pas con du tout comme idée

Je suis partant, on se le fait quand ?

E: bah, je ne sais pas le week-end prochain, c'est bon ?

G: oue pas de problème, on se retrouve où ?

E: on se retrouve devant le petit café "Blues TEA"? Vers 9 h 30, ne sois pas en retard.

G: ahahah très drôle je serais à l'heure n'importe où pour toi donc t'inquiète pas à la semaine prochaine bisous

E: dac bisous

Cette semaine passa à une de ces vitesses que je ne compris pas pourquoi.

Je roulais tranquillement jusqu'à arriver au lieu du rendez-vous ou bien sûr, il n'était pas encore arrivé que je rentrais me prendre un petit cappuccino glacée quand je finis de payer une main se posa sur mon épaule. Je ne sursautais même pas, je savais qui c'était, Gaby. Nous

Nous nous sommes dit bonjour, il fit 2 3 blagues puis nous sommes partis sur la route longue intense et déroutante pour l'esprit qui se vide comme on l'aime. Le temps qui défilait, c'est fait remarquer par un magnifique coucher de soleil. On prit la décision de s'arrêter dans une petite clairière puis la bête qui m'accompagnait est allée chercher du bois pour commencer un feu. Quant à moi, je montais la tente et je commençais à préparer un mini barbecue style nature alors qu'il rangeait nos affaires pour dormir, on mit de la musique qui mit une atmosphère assez apaisante au fil de la soirée pour finir par un slow de marshmallow grillé. Delà la Vraie conversation débuta même si elle allait un peu casser l'ambiance.

E: tu sais, je te trouve bizarre avec moi ces derniers temps.

G: ah bon ?

E: oui, t'es... Comment dire ?

G: je suis quoi j'ai toujours été comme je suis aujourd'hui.

E: t'es jaloux et possessif envers d'autres mecs comme si on était en couple et du coup pour moi... Je veux dire notre relation, je ne sais pas ce que c'est ou quoi et j'aimerais qu'on en discute.

G: ah... Euh, bah, d'accord, si tu veux

E: du coup pourquoi t'es aussi possessif avec moi ?

G: je ne sais pas, j'ai toujours envie de te protéger d'autres mecs pour pas qu'il te fasse de mal ou autre.

E: mais je veux dire t'as développé des sentiments pour moi ? Juste comme ça

G: bah...

E: non, t'es sérieux !?

G: non, ce n'est pas ça.

E: c'est quoi alors exprimé toi plus clairement.

G: je ne sais pas ce que je ressens pour toi, c'est ça le problème.

Je le regardais dans les yeux, il était perdu et j'étais perdu, après un petit blanc, il me demanda :

G: et toi t'as des sentiments pour moi ?

E: quoi... Euh... Euh, c'est vrai que je suis bien avec toi, on a de très bon délire et tout ah et qu'en plus t'es un très bon coup, mais je ne sais pas non plus si j'ai des sentiments.

G: d'accord

Après ça, il m'embrassait d'abord par un léger toucher de ses lèvres puis il y introduisit sa langue en même temps, il me fit venir sur ses genoux. De là, il passa une main sous mon tee-shirt pour arriver jusqu'à mon soutien-gorge qu'il enleva rapidement pour venir pincer mes tétons. Tout en embrassant mon cou délicatement, il le mordait pour me faire soupirer d'aise puis il mit sa tête sous mon tee-shirt pour commencer à manger mes seins avec gourmandise de plus, il tenait ma taille d'une poigne qui faisait chambrer mon dos de plus bel. De plus, il me chauffait plus je mouillais comme une folle et je sentais quelque chose d'imposant pointer le bout de son nez qui venait se frotter contre mes fesses.

De soumis à partenaire [en cours] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant