Un mauvais jour de pluie

4.2K 191 4
                                    


PDV Stiles


Après un au revoir rapide à Deaton, je rentre en vitesse dans la voiture et commence à rouler vers la maison. La pluie s'abat d'un coup tel un rideau d'eau, je décide de rouler mon vite, j'ai déjà assez de problème pas besoin de rajouter un accident de voiture sur ma liste. Mon ange endormi dans son siégé, je relâche un peu la tension de mes épaules. 

Quelques minutes plus tard la pluie, c'est enfin calmé, ne reste qu'un fin crachin. Toujours sur mes gardes, je constate une voiture qui me suit depuis un petit moment.

Eh merde, j'ai l'impression de reconnaître cette voiture un énorme SUV, mais où j'ai bien pu la voir.

Eh double merde, maintenant, il y en a deux.

Malgré la légère pluie toujours présente, j'appuie un peu plus sur l'accélérateur et prie au fond de moi que ce soit juste mon imagination.

Eh, triple merde, un troisième SUV a pris place derrière moi.

La première voiture fait une embardée assez brusque pour me passer devant. C'est définitivement plus mon imagination, là ça ne sent pas bon pour les Stilinski. Essayant de garder un certain calme, je déverrouille mon téléphone de mon autre main et appel la seule personne qui pourrait m'aider à ce moment précis. Une première sonnerie, une deuxième, la crainte m'oppressent, implorant n'importe quelle force supérieure pour que le véto réponde a mon appel.

- Répond Deaton, par pitié, répond.

Soupirant à moitié de joie quand je l'entends à l'autre bout.

- Tu as oublié quelque chose ?

- Deaton les chasseurs m'ont retrouv,,,,,


Pas le temps de finir ma phrase, qu'un des SUV derrière moi percute le par choc arriéré de ma voiture, avec le choc mon portable tombe du côté passage. Tout en évitant les autres coups, j'essaye de récupérer le téléphone sans y parvenir. Talia, apeurée par les chocs et ressentant la tension dans la voiture hurle et pleure à plein poumon. Mais putain, ils ne me lâcheront jamais. Je me concentre au maximum et hurle vers le téléphone.

- Deaton, ils m'ont retrouvé, je suis sur la route du nord de la forêt celle qui mène vers le loft.

Je n'ai aucune idée s'il m'entend ou non, entre Talia, la fine pluie et les bruits des attaques. Pourtant, je ne perds pas espoir et répété plusieurs fois l'information. Regardant dans le rétroviseur, rassurant comme je peux mon ange.

- ça va aller mon cœur, papa est là, je t'aime ça va aller, je vais trouver une solution.



Regardant tout autour, aucune issue, que de la forêt à perte de vue. Et là, sans la moindre hésitation, le SUV pile devant moi. Appuyant de toutes mes forces sur le frein, ma voiture finie par décoller.


Après plusieurs tonneaux, a ne penser qu'à ma fille coincée avec moi dans cet enfer, la voiture finit par se stabilise sur le toit. Les roues en l'air continuent de rouler dans le vide. 

Un mal de tête, des pleurs, la pluie, des hurlements, on me parle, mais je ne comprends pas, l'impression d'être happé par le sommeil. Des débris, des pas. Papillonnant plusieurs fois des yeux, la lourdeur de mon corps me cloue sur place.
Encore des pleurs, TALIA, d'un coup, je me redresse, je suis à l'ouest, je sens du liquide couler le long de ma tempe, j'ai mal partout, je me retourne, ma fille, un chasseur extirpe Talia de la fenêtre cassée.

Non, non, non, non pas ma fille.

Je détache ma ceinture et tombe, merde, passant par la fenêtre avec toute l'énergie qu'il me reste, titubant a moitié, je fonce sur celui qui a ma fille dans ses bras. À peine ai-je le temps de rattraper ce maudit braconnier que je me fais balancer par terre, puis ruer de coups, la voix dure et sèche d'un inconnu parvient à mes oreilles

- Tu penses qu'on n'allait pas te retrouver, c'était ingénieux de déménager encore une fois, hahaha, mais tu sais quoi ta perdue ton énergie pour rien, nagual te retrouvera toujours.

Essayant de me relever, je reçois le coup de grâce par ce chasseur, un coup de pied bien placer dans les côtes, le souffle coupé, à terre, la douleur irradie mon être. Le chasseur toujours pas satisfait se déchaîne avec encore plus de rage contre moi pour lui avoir fait perdre son temps.

Respire Stiles, respire.

Quelques minutes passent, et d'un coup tout ce stop, je comprends qu'une voix au loin leur demande d'arrêter et de décamper au plus vite. Toujours ses pleurs, Talia, je pleure à mon tour, ne me la prenez pas.

Ayant toujours des plans b, je récupère un flingue caché sous mon jean, vers ma cheville à moitié masqué par ma chaussette. Reprenant mes esprits peu à peu, je comprends qu'ils sont entrain de choisir mon funeste destin. Les deux présument chef un peu plus loin devant moi, essayant d'attacher Talia dans leur SUV. Et les quatre autres idiots sur ma gauche, joue à pile ou face pour savoir qu'elle mort me convient le mieux.


La seule chose à laquelle je pense, c'est ma fille.

Personne ne remarque ma soudaine prise de conscience, je profite de ce moment et pointe un par un mes assaillants près de moi. Le premier coup arrive tout droit dans la tête d'un des chasseurs, le deuxième coup dans le cou du suivant. Pas le temps de toucher les autres qu'à leur tour, ils sortent leur fusil. Ni une ni deux, je me relève et cour me cacher derrière ma voiture totalement détruite, mais à peine arriver à celle-ci une balle m'effleure l'avant-bras. Putain, que ça fait un mal de chien.

Une bataille de balle perdue prend fin quelques minutes après. Un des chasseurs me réclame de sortir de ma cachette, si je veux revoir ma fille en vie. Je sais pertinemment qu'ils ne lui feront rien, ils ont besoin d'elle sinon il ne se donnerait pas tout ce mal. Mais ne tentons pas le diable, me relevant et contournant la voiture.

Avec agressivité, un des chasseurs me demande de jeter mon flingue, je ne le fais pas attendre et le jette aussitôt à leurs pieds, la vie de ma fille avant tout. Le bras tendu, le fusil en main, le chasseur sourire aux lèvres me dit.

- À genoux.

S'avançant vers moi, plaçant gaiement son canon sur mon front, avec un sourire machiavélique, il lance.

- Un dernier mot pour ta fille ?

Le regard haineux, je ne réponds pas.

- Très bien, au revoir papa.


N'ayant pas le temps d'assimiler cet avertissement, au loin dans la forêt, un hurlement bestial se fait entendre. Tout le monde tourne sa tête vers la forêt. Puis un deuxième hurlement, puis un troisième, puis une cacophonie de cris se jouent dans les bois. Le chasseur m'oublie instantanément, la peur déforme ces traits, immédiatement, il ordonne à ses collègues de viser la forêt. Nous savons tous deux ce qu'il en est. 

Comment les loups signalent leur position aux autres membres de leurs meutes ? 

Ils hurlent à la mort.




Un peu d'action.

J'espère que ça vous plait toujours.

N'oubliez pas les petites étoiles ou les commentaires si c'est le cas.

Prochain chapitre mercredi.

Chapitre corrigé. 

Talia (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant