Parle-moi

4.7K 170 10
                                    


PDV Stiles.



Me sentant à la fois soulage et exténuer, somnolent à moitié dans les bras de Derek. Cette odeur, qu'est-ce qu'elle m'avait manqué. Je sens plus que je ne vois Derek m'aider pour monter dans un véhicule, des paroles rassurante et douce contre mon oreille. Dans le coton total, mon mal de tête en devient insupportable, je ne comprends pas tout, j'entends la meute me demander à plusieurs reprises si je vais bien, Deaton qui me précise qu'il a pris tout le nécessaire pour Talia à la clinique. Et puis je sens cette main me caresser mes cheveux. Enfin, la douleur disparaît, resserrant ma prise sur ma fille, je sombre, apaiser par son souffle régulier.

Je me réveille en sursaut dans une chambre que je ne reconnais pas, Talia à ma droite et Derek juste derrière.

Inquiet de mon réveil aussi perturber, Derek se remet à me caresser les cheveux, tout en m'expliquant que Deaton m'a soigné et à vérifier l'état de la petite à notre arrivée dans cette maison. Soulager de savoir que tout va bien et que nos vies ne sont pas en danger, je reprends petit à petit pieds à la réalité, observant Derek du coin de l'œil, je peux constater à ce moment-là qu'il a posé son autre main sur le ventre de Talia dans un geste à la fois possessif et protecteur.

- Est-ce que tu vas bien ?

Sursautant à moitié, la crainte me prend aux tripes, quand va-t-il découvrir que Talia et son enfant ? Va-t-il me haïr pour lui avoir caché son existence ? Expirant, je me tourne vers lui son regard affectueux me rassure aussitôt.

- Je ne sais pas, je crois que oui.

Détournant le regard vers le plafond, hésitant, je me lance.

- Tu vas rester ?

Je ne vois pas la réaction de Derek, mais je peux sentir sa gorge serrée quand il me répond.

- Je suis désolé d'être parti comme ça sans un regard en arrière, j'ai eu peur des sentiments que j'éprouve pour toi, ils sont tellement fort que ça ma effrayer moi et mon loup, mais je ne peux pas vivre sans toi Stiles. Ces mois sans toi, on était une dure éternité pour moi. Je me répéterais autant de fois qu'il le faut, je ne compte pas repartir, je ne te laisserai plus jamais et je t'aime. Pardonne moi d'avoir été lâche. Laisse-moi te le prouver.

Émus toujours le regard fixer au plafond une larme traîtresse coule.

- je me suis fait cette scène des dizaines de fois dans ma tête, ou tu me disais que tu étais désolé, je suis tellement en colère contre toi, je... je, je, putain...

Me prenant le menton de ses doigts, retournant mon visage vers lui, yeux dans les yeux.

- Stiles, je suis là, parle-moi, dis-moi les choses.

Fatiguer, je me lance dans un murmure douloureux.

- Merde, je t'aime tellement, tu m'as brisé le cœur, ils m'ont brisé le cœur, j'avais besoin de toi, de vous, et vous vous m'aviez tous tourner le dos, je sais très bien que la mort d'Alison nous a tous changées, mais comment ta pu te barrer ? Tu sais quoi, je peux comprendre que monsieur macho a eu peur de ses sentiments parce que j'ai ressenti la même chose, mais pourquoi partir, tu aurais dû venir me voir, tu aurais dû, toi me dire les choses. Tout ça ne serait jamais arrivé, enfin si Talia, ta fille serait arrivée vue que c'était le lien, pas de protection, sperme magique, enfin, tu connais la suite, mais...


Pas le temps de finir que Derek me coupe tout sourire.

- TALIA ? Ma fille ?

Le regardant un peu étonner qu'il retienne juste le prénom de sa fille et non mon discours.

- Sérieux ta retenue que ça, le prénom de ta fille, t'es un cas sourwolf.

Derek toujours surpris, la joie apparaît de plus en plus sur son visage dans un sourire idiot.

- Qu'est-ce que t'as, pourquoi tu souris bêtement, je suis en colère là.

- Ma fille hein ? 

Fronçant les sourcils, réfléchissant un instant a notre conversation, crisper, je réalise trop tard que mes pensées on dépasser la barrière de ma bouche comme à chaque fois, le stresse a libérer ma petite voix intérieure, peu sûr de mois, je lance timidement.

- Surprise.


Un éclat de rire se fait entendre dans la chambre, détendant l'atmosphère le plus vieux demande tristement.

- Tu l'as appelé comme ma mère ?

L'euphorie passée, je lui réponds.

- Oui, c'est le prénom de ta mère, en hommage à elle, c'était la personne que tu aimais le plus et pour qui tu avais le plus de dévouement donc ça paraissais logique.

Derek me saute dessus faisant tout de même attention à ses gestes pour ne pas réveiller notre princesse encore endormie entre nous, m'embrassant amoureusement. Ce redressant, il plonge son front au mien.

- Tu m'as offert la chose la plus précieuse au monde et auquel je ne pensais jamais pouvoir prétendre, je t'aime tellement, et même si je sais qu'il faut qu'on parle de beaucoup de choses, je veux que tu vives avec moi, qu'on soit enfin en famille.

Grands yeux ouverts, mais sourire aux lèvres, étonner de sa demande.

- Euh, on va peut-être être à l'étroit dans mon studio, et je ne parle même pas du loft poussiéreux.

Derek tourne la tête et inspecte la pièce, je fais de même en me disant dans mon for intérieur que cette maison a l'air plutôt sympas.

- Et ici ?

Ne comprenant plus rien à la situation, je le toise perplexe.

- Ici ?

Derek amusé me dit.

- Je l'ai acheté pour nous, il y a quelque mois en arrière parce que je savais déjà que je voulais finir ma vie avec toi.

Amusé à mon tour, je souris attendrie, putain de loup cachottier.

- Tu sais que d'élever un enfant demi-loup ce n'est pas évident et que j'ai toujours des chasseurs aux trousses, et je ne parle même pas de la froideur entre ta meute et moi, et le fait que je sois encore au lycée, et mon hyperac....


- Je m'en fous, je te veux toi et Talia et si sa inclus une vie à vous protéger, je la prends, du moment que je peux la vivre avec vous.

Yeux dans les yeux, la sincérité me submergent, je ne peux résister et l'embrasse à mon tour, et moi qui voulais être en colère contre lui.

- Je vais y réfléchir.

Hochant la tête dans un oui silencieux, le sérieux reprenant place sur son visage.

- Okay, mais en attendant la fin de cette histoire avec ces chasseurs, tu restes ici, et c'est non négociable.

 Acquiesçant à sa faveur, après un rapide baiser, Derek se lève, à peine ai-je le temps de produire le même geste que Talia se met à pleurer réclamant les bras de son père. Avec toute la douceur du monde, je la prends dans mes bras lui effectuant des papouilles dans le dos, Derek pas loin de là, observe la scène avec un sourire tendre.

- Allée viens, petit déjeuner pour tout le monde, ça te permettra de discuter avec la meute, ils ont hâte de te retrouver. 

Suivant mon loup dans cette maison inconnue, il s'arrête brusquement devant la porte de la chambre se tournant vers moi, l'air triste, il me dit. 

 -Et tu ne me refais plus jamais ça, quelle idée de partir sans rien dire à personne. 

Scotcher par son aplomb, le regardant droit dans les yeux dans un engagement, je murmure. 

 - Promis. 



 Un peu plus loin dans l'obscurité d'un vieux entrepôt, un groupe de chasseur élabore un plan pour kidnapper un enfant engendrer par le lien rare d'un loup née et d'un humain.



Prochain chapitre mercredi.

N'hésitez pas à me donner vos impressions.

Et si vous aimé laisser une petite étoile.

Chapitre corrigé. 

Talia (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant