Talia (Terminé)

Premier geste tendre

Flash-back.

Je me sens rejeté de la piscine du lycée par une force surnaturelle, quand j'arrive enfin à retrouver mon souffle, je vois Scott hurler contre le kanima, Derek à ses côtés reprenant peu à peu son corps à semi-paralysé en main.

Une fois remis de nos émotions Scott nous demande de rentrer chez nous, je ne me fais pas prier, après avoir porté plus de 90 kilos de muscles pendant 4 heures dans une eau gelée, je ne sens même plus mes propres os.

J'ai l'impression que la route dure des heures jusqu'à la maison Stilinski.

Et maintenant, les marches des escaliers pour monter jusqu'à l'étage me semblent interminables.

Une fois arrivé en haut, je me jette sous une douche bouillante. Je n'arrive pas à bout de mon corps froid et douloureux.

Après 30 minutes, je décide de sortir, j'enfile un jogging gris et un t-shirt blanc et surtout un sweat noir bien chaud.



Arrivant dans ma chambre, j'ai la grande surprise de découvrir monsieur Derek poids lourd hale déjà changée et sans aucune douleur ou hypothermie présente, merci les gènes de loups.

- Est-ce que tu vas bien ?

Étonné de cette question, je prends du temps à répondre.

Est-ce qu'il est sincère ?

Ou c'est peut-être le fait qu'à chaque mouvement mon corps me rappelle la désagréable sensation d'avoir les muscles en feu. Est-ce qu'il ressent ma douleur à travers mon odeur ?

- C'est ta façon de me remercier de t'avoir sauvé les fesses ?

Derek un sourire en coin, me scrute. Deuxième nouveauté décidément ce soir, il y aura eu beaucoup de choses étranges. Moi qui me dépasse physiquement et l'inquiétude de monsieur alpha et surtout depuis quand il sourit celui-là ?

- Mais de rien sourwolf, c'était avec plaisir.

Grognement de l'alpha suprême. Ah enfin, il est de retour.

- Merci surtout à Scott.

Grelottant de tout mon être, je décide qu'il est temps de mettre fin à cette conversation.

- Ok, bon ce n'est pas que je ne t'aime pas mais j'aimerais me réchauffer dans mon lit si tu veux bien.

- Tu es en hypothermie, c'est pour ça les frissons et les tremblements.

- Merci monsieur le génie.

Et un grognement de plus.

J'ai le sentiment qu'il est déçu par ma réponse, je me radoucis un peu plus et me dis qu'il essaye juste d'être sympa, sympa bizarre mais sympa.

- Je n'arrive pas à me réchauffer et de toi à moi, je m'en fous de passer pour un faible, mais j'ai vraiment mal.

- Tu te crispes trop, laisse-moi t'aider, je peux au moins faire ça, vient par là.

En m'attirant vers lui, il me fait signe de lever les bras, exténuer j'obéis. Il doit être content que pour une fois je l'écoute. Il m'enlève mon sweat et mon t-shirt en même temps, je tremble de tous mes membres, une fois déposer sur ma chaise de bureau, il enlève aussi son t-shirt. On se regarde un instant, yeux dans les yeux, je ne me sens ni gêné, ni intimidé du moment. Je peux sentir que de la bienveillance de sa part, il vient se coller à moi me prenant dans ses bras.

Quoi ? Me prenant dans ses bras ?

Étant complètement exténué, je me laisse aller, et le bien-être m'envahit, entre sa chaleur et sa douceur.

Avez-vous déjà ressenti cette enivrante sensation que dans les bras d'une personne tout peut arriver, que ce sentiment est tellement grisant que rien ne peut vous toucher ?

Je la ressens à ce moment même.

Me berçant, je finis par somnoler dans ses bras.

Aucun de nous n'en reparlera, c'est comme si ce geste n'était jamais arrivé.

Et pourtant ça a été le premier geste tendre qu'il ait eu envers moi.

Le premier d'une longue lignée.

Fin du flash-back.

Je me réveille d'un coup réveillé par les pleurs de ma fille.

Maintenant, vous connaissez mon secret, monsieur Stiles Stilinski a une petite fille.

Et oui comment ?

Et avec qui ?





Chapitre corrigé.