Chapitre vingt-trois : Atroces erreurs

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Le week-end s'écoulait d'une manière rapide. Beaucoup trop rapide à l'avis de tous. À peine avons-nous le temps de se reposer, que la semaine reprend de plus belle.

Certains profitaient de leur fin de semaine pour sortir, aller voir du monde, faire des choses qu'ils n'ont pas le temps de faire en semaine. D'autres profitaient de cette courte pause, passant leurs jours cloîtrés chez eux, à récupérer le sommeil qu'ils n'eurent pas pleinement reçu durant les cinq jours précédents.

Cette journée fut celle du dimanche. Ce jour-là, personne ne travaillait chez la famille Todoroki. Malgré les complaintes du mari Todoroki, son supérieur l'avait démis de son travail, lui disant de profiter d'une journée avec sa famille.

Celui-ci dut donc à contrecœur, passer une journée avec sa famille. Il appréhendait beaucoup ces moments, du moins, pas totalement. L'adulte savait que sa progéniture avait du mal à endosser toutes les atrocités qu'il a commises. Car oui, Enji avait fait des choses inhumaines.

Et l'homme ne savait pas comment s'excuser pleinement. Il avait agi comme une ordure, et avait déferlé sa haine sur sa famille. Et plus particulièrement sur son plus jeune fils, Shoto. Le garçon le haïssait du plus profond de son être. Si l'adolescent le pouvait, il tuerait son père, tellement sa colère était noire.

L'adulte vint éteindre son ordinateur portable, et le referma. Son supérieur l'avait coupé des nouvelles tâches, empêchant Enji de travailler. Il lâcha un juron, agacé de la main lourde de son chef de brigade.

Le père de famille se redressa, relevant son regard bleu ciel. Il n'avait pas le choix, le policier devait faire face, à ceux qu'il avait blessés. En y repensant, Enji avait vraiment merdé.

Son premier fils, avait fugué depuis longtemps, n'en pouvant plus de son géniteur et des atrocités qu'il commettait. L'adulte n'avait plus de nouvelles depuis.

Puis suivit sa seule et unique fille. Celle-ci avait vécu avec son cadet, étant isolé de son aîné. La jeune femme devait être la seule de la famille à se montrer gentille avec son géniteur, malgré ses actes.

Le cadet avait une histoire similaire. Il n'intéressa pas le policier, donc il vécut une vie calme, isolé des immondices de son père. Celui-ci haïssait quand même le père Todoroki, regrettant de n'avoir pas pu défendre son aîné ainsi que son benjamin.

Et pour finir, sûrement le cas le plus chaotique, le benjamin. Shoto attira l'attention de son père, par son intelligence assez développée pour son âge. L'adulte décida donc de l'entraîner, étant assez sévère à chaque erreur. Le résultat fut le même, voir pire, qu'avec le premier enfant.

Enji n'avait pas prévu, que son épouse craque. Il n'avait pas prévu non plus, la brûlure qu'elle a infligé à son plus jeune fils, sa santé mentale étant sacrément amochée. La raison de cet acte ignore, était encore et toujours le père Todoroki.

La femme voulait défendre son dernier enfant, le protéger de la violence de son géniteur. Mais elle n'osait pas, subissant des tourmentes elle aussi. Puis, un jour, la partie capillaire rouge de Shoto lui rappelait son immonde mari, et ce fut à cet instant, qu'elle craqua.

La mère de famille fut internée à l'hôpital pour une sévère dépression, laissant le père, seul face à ses enfants. Le policier continua ses sévères actes envers son plus jeune fils, ignorant le fait qu'il avait brisé une femme, sa femme.

Comment avait-il changé d'opinions me diriez-vous? Et bien il est allé une fois revoir l'internée. Et ce fut à cet instant-là, qu'il ouvrit les yeux. En apercevant son épouse, le regarder d'une manière apeurée, et tremblant comme s'il allait la tuer du regard, Enji eut un profond choc.

Il décida donc de se diriger vers une mauvaise option. S'isoler dans le travail, ne voulant plus avoir un contact avec la triste réalité. La plus âgée enfant dut donc veiller sur ses deux frères, essayant de rétablir l'enfant blessé qu'était Shoto.

En se remémorant les différentes étapes de sa vie, Enji serra les dents. Quelle incroyable raclure il avait été. Mais étrangement, il ne regrettait pas ses actes, malgré leur lourdeur. Ce sera encore un autre pas à faire vers la rédemption.

L'adulte quitta ses songes, et réfléchit. Vu qu'il avait une journée de libre, pourquoi ne pas essayer de la passer avec sa famille, comme son supérieur lui avait conseillé ?

Enji acquiesça mentalement et rangea sa chaise. Passer du temps avec sa famille ne semblait pas l'intéresser tant que ça, car ces moments étaient souvent durs et emplis d'une certaine tension.

Le policier resta plusieurs instants devant la porte, sa main hésitant à prendre la poignée. Combien de temps vivra t-il dans une sorte de déni, refusant d'accepter ses erreurs ? Lui et son ego lui jouera sûrement et encore des troubles.

Enji se décida et saisit la poignée, ouvrant la porte. Il marcha lentement dans le couloir, chaque pas étant plus ralenti que le précédent. Sa carrure imposante marchait d'une manière indécise, les pas étant irréguliers.

L'adulte arriva dans le salon. Son benjamin était assis sur un fauteuil, regardant la télévision. L'anglophone était à ses côtés, observant les images défiler de l'écran. Fuyumi quant à elle, était assise sur la grande table de repas, préparant ses cours pour le lendemain.

À l'entente de pas, Nastuo releva le regard et se figea. À la vue de son géniteur, à quelques mètres devant lui, il pâlit.

-Bonjour fils. Dit le géniteur de sa voix grave et froide.

Fuyumi releva les yeux, et salua son père d'un air gentil. Le benjamin se leva, passant à côté du policier. Enji aperçut le temps d'un infime instant le regard de son fils. Il était teinté d'une haine noire, et d'une rancoeur amère.

L'homme n'eut aucune émotion, croisant les bras. Sa fille se releva, commençant à lui demander les broutilles habituelles, demandant si son travail se passait bien. L'adulte ne répondit pas, allant vers la cuisine pour se faire un café.

-Où est Shoto ? J'aimerais le voir. Demanda t-il en activant la cafetière.

-Shoto hum.. je ne sais pas où il est. Midoriya sais-tu où est-il ?Questionna la jeune femme à l'attention de l'anglophone.

Celui-ci décrocha son regard de l'écran, et passa une main dans ses cheveux, un peu embarrassé.

-Et bien.. il m'a dit qu'il avait quelque chose à faire. Il sera revenu vers la fin d'après-midi je pense. Excusez moi, je n'en sais pas plus. Répondit-il, ayant un ton hésitant.

Enji serra les dents. Son fils ne se trouvait pas à trente-six-mille endroits quand il partait seul. Il n'avait qu'une possibilité. Et cette possibilité agaçait l'adulte, car sa progéniture déviait ses ordres.

Mais cette fois-ci, le policier décida de ne pas agir. Pris d'un élan d'origine inconnue, il n'eut pas la motivation de punir son fils quand il rentrera.

À la place, il récupéra sa tasse de café maintenant pleine, et alla s'asseoir sur une chaise libre. Enji sirota son café bouillant, et regarda les informations, se demandant comment, il avait pu être un si mauvais père.
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J'ai pas du tout, mais pas du tout hâte d'écrire le chapitre suivant T-T. J'ai l'impression que c'est obligatoire, que dans un Tododeku, Shoto voit sa mère X)

Alors oui le chapitre est assez court, excusez moi ><. J'ai pas bien réussi à comprendre le caractère d'Enji Todoroki( aka Endeavor).

En plus d'être court, il est nul à chier ce chapitre ;-;. J'ai fais pleins d'erreurs d'inattentions. Je me hais pour cette merde T^T. (J'vais déjà arrêter d'écrire mes chapitres à onze heures du soir ça sera déjà pas mal .-.).

J'ai l'impression que mon histoire se teinte de grisailles, c'est pas du tout mon but T-T. C'est juste que je manque d'idées, donc je pioche dans ma conscience. Excusez moi si c'est trop triste à votre goût T^T

Bref. J'espère que ce chapitre vous a plu malgré sa nullité. Passez une bonne journée ou soirée. Un Saki qui encore une fois, est déçue de son travail.

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