chapitre 14

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Dimanche 5 Janvier.

Lorsque je me réveillai, je n'étais ni dans mon lit, ni dans celui d'Harry. Je me relevai, pour enfin comprend où étais-je. J'étais toujours en robe, et mes chaussures étaient posées au pied du meuble. Je me levai, et sortis de la pièce puis descendis le grand escalier en marbre. C'est là que j'aperçus Perrie. Elle vint vers moi et me pris tendrement dans ses bras. Je venais de réaliser où j'étais et pourquoi. Presque comme un déclic, mes yeux se mirent à briller, et je dus faire bouger plusieurs fois mes paupières pour que mes larmes ne dégringolent pas le long de mes joues.
Perrie : Bonjour ma belle.. Tu devrais aller te changer, tu dois te sentir extrêmement mal.
Je ne pus sortir une seule phrase, me contentant de la suivre. Elle m'expliqua que je pouvais prendre une douche ici, et me posa une pile d'affaires propres. Elle était tout simplement adorable avec moi. Elle me caressa délicatement mes cheveux avant de quitter la pièce, refermant doucement la porte derrière elle. Lorsque je vis mon visage pâle dans le miroir, je fis un pas en arrière. J'avais une mine affreuse et mon maquillage avait coulé le long de mes joues, se mélangeant aux larmes. Je brossai lentement ma crinière qui était emmêlée. Puis, je retirai lentement ma robe et mes sous vêtements, avant d'entrer dans la douche. Je restai un moment sous l'eau. J'avais envie de pleurer toutes les larmes de mon corps, mais j'avais tellement mal que je n'en avais pas la force. Mon ventre était noué, et j'avais comme l'impression que l'on m'avait arrachée le cœur à main nue. Finalement, je sortis de la douche et enroula une longue serviette autour de ma poitrine, et une autre dans mes cheveux. Je pris mon portable, dans l'espoir d'y trouver un message d'Harry comme tous les matins. Rien. Je n'avais aucun message, mis à part une publicité pour une nouvelle application. Je pris les affaires que m'avait préparé Perrie et les enfilai. Puis je me séchai les cheveux, avant de les mettre en une queue de cheval haute. Il me fallut du temps avant de sortir de la pièce. Je sortis finalement pour rejoindre le salon, où des bavardages se faisaient entendre. Perrie et Zayn étaient tout deux assis sur le même sofa. La jolie blonde me fit signe de les rejoindre, alors que le métis était au téléphone. Il me regarda d'un air désolé. Timidement, je pris place à coté d'eux, et Perrie me regardait, ne sachant quoi me dire. Elle voyait que j'étais au plus bas.
Moi : Est-ce que..est-ce que je peux..rentrer chez ma tante ? Lui demandais-je doucement. Ma voix tremblait.
Perrie : Bien sûr, je te ramène sur le champ me dit-elle en se levant.
Je la suivis, et Perrie se mit à bord de la voiture, tandis que je m'installais à ses côtés.

Eclipse d'environ dix heures, 21H00.

Je n'avais rien mangé depuis hier soir, et je ne ressentais pas le besoin de m'alimenter. La seule chose dont j'avais besoin en ce moment était Harry, c'est tout. Je me levai paresseusement du lit pour rejoindre mon bureau, où j'allumai ma lampe. J'avais besoin d'écrire, d'écrire ce que je ressentais.
Il me fallu plusieurs feuilles avant d'arriver à un texte qui me convenait et qui décrivait mes sentiments du moment : « Je l'aimais, mais je ne savais pas ce que cela voulait dire. Je ne savais pas que cela voulait dire que j'allais souffrir, pleurer, se battre. Avoir mal, et ne plus vouloir faire partie de cette terre. J'avais vu les autres, mais on n'était pas les autres. On était un miracle, on allait gagner, résister. Je vivais dans l'instant, ne me posant aucune question. Je ne savait pas qu'un jour l'amour, deviendrait un souvenir qui tord le cœur. Tomber amoureuse, c'est tomber malheureuse. On ne peut pas tomber un peu. Quand on tombe, c'est toujours de haut. Je pensais qu'il avait raison, qu'on ne se quitterait jamais. Il était toute ma vie, je n'allais pas quitter ma vie. Ça me donne le vertige de m'imaginer sans lui. C'est imaginer une couleur qui n'existe pas, c'est plus fort que moi. Je me suis fais une promesse, celle d'aimer jusqu'à la déchirure. Mais malgré la déchirure, je l'aime toujours et encore. Je tente, sans force et sans armure, d'atteindre l'inaccessible étoile. A jamais, Harry. »
Relisant ces proses, les larmes refirent surface, apportant avec elles la douleur. Posant mes mains en cercle sur le bureau, j'engouffrai ma tête à l'intérieur, pleurant, encore et encore.

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