18h00.
Je me rendis jusqu'à l'entrée de la porte puis sonna deux coups, attendant une réponse. Madame McCartney m'ouvrit, un sourire chaleureux aux lèvres. Elle savait que je venais pour voir Cassandra. Elle me fit donc entrer, me disant également qu'elle était restée enfermée dans sa chambre depuis son retour. Je me dirigeai vers sa chambre et toqua doucement. Mais je n'avais aucune réponse en retour. Je recommençai, en vain. Je décidai donc d'ouvrir lentement la porte et me mis à la chercher. Elle était couchée dans son lit, sa couverture remontée jusqu'à son visage. Seuls ses cheveux ressortaient. Lorsque je m'approchai du lit, elle se décida enfin à parler.
Cassandra : Sors s'il te plait, me dit-elle d'une voix cassée, comme si elle avait pleuré.
Moi: Je t'en prie Cassandra, ne me dis pas que tu es jalouse car je t'ai annoncé que j'avais une copine...
Tu te rends compte comme je me suis fais du souci ! Je n'ai plus le droit de fréquenter des autres filles que toi ? Non mais attends tu es ma meilleure amie, tu devrais plutôt me soutenir !
Un long silence pris place dans la pièce, quand soudain, j'entendis qu'elle pleurait doucement, ne pouvant répondre à ce que je venais de lui dire. Intrigué, je m'approchai, me mis assis sur le rebord du lit et lui retira doucement la couverture qui recouvrait son visage. Lorsque je l'aperçu je restai sans voix. Ses lèvres saignaient et sa joue était bleue. Je fus pris de panique.
Moi: Mon dieu mais qu'est-ce que tu as fait ?!
Enfin, elle se retourna vers moi puis se jeta dans mes bras avant de fondre en larmes. Je lui caressai les cheveux, lui demandant de se calmer et de m'expliquer.
Cassandra: C'est Ryan... Un mec de mon université... Il...M'a frappé car j'ai refusé de sortir avec lui... Il ne me lâchait pas alors pour me défendre, je lui ai mis un coup de genoux... mais aujourd'hui, pendant que je te téléphonais, il est venu... Et m'a frappé... me dit-elle alors que sa voix se cassait au fur et à mesure de ses paroles. Je serrai les poings et ma mâchoire se crispa. Je n'acceptais pas qu'on lui fasse du mal. Pire, je pensais qu'elle m'en voulait, alors qu'au final, elle venait de se faire frapper par un garçon. Je respirai plus fort, et la serra contre moi.
Moi: Il va payer. Il n'avait pas le droit de te faire ça. C'est juste qu'un pauvre lâche. Je suis tellement désolé...
Elle m'embrassa sur la joue, me disant que ce n'était rien. Je passai le reste de la soirée avec elle, puis exténuée par cette journée, elle s'endormie dans mes bras. Je la posai délicatement dans son lit et repartis en direction de la garçonnière.
Mardi 11 Décembre; 16h00.
Je savais que ce que j'allais faire était mal, pour ma réputation surtout. Mais je n'avais pas le choix, il fallait que j'aille voir ce mec qui lui avait fait tant de mal. Tout le monde allait me reconnaître c'est sur. Mais je devais y aller. Je décidai de me rendre à son université et d'aller le voir. Mais il fallait que je reste calme, ce qui allait être difficile. Je me recoiffai et mis des vêtements de sortes à ce que l'on ne me reconnaisse pas. Puis je me rendis en dehors de la maison, me dirigeant vers ma voiture. Je frotta la neige qui s'était installée par paquet sur les vitres et me mis en route. Je devais conduire prudemment, car la route était recouverte d'un épais verglas.
J'arrivai enfin à destination à 17h00, l'heure où leurs cours se terminaient. Tous les élèves commencèrent à sortir et j'appelai Cassandra, lui expliquant que je l'attendais devant son université. Elle me rejoignit en cinq minutes, étonnée de ma présence. Alors qu'elle allait ouvrir la portière pour venir s'installer, je sortis de la voiture et la rejoignis.
Cassandra: Mon dieu mais Harry rentre vite, ils vont finir par te reconnaitre ! me dit-elle, angoissée.
Moi: Dis-moi où il est.
Cassandra: Quoi, de qui tu parles..?!
J'avais les poings serrés et mon cœur battait plus vite.
Moi: RYAN.
Cassandra: Non Harry je t'en prie n'y va pas, il n'en vaut pas la peine...
Moi: Dis-moi, répliquais-je d'un ton sec.
Elle soupira et le montra du doigt. Il était posé à la portière de sa voiture, une cigarette à la main, riant avec d'autres garçons. Je m'étais promis de rester calme, mais ce fut impossible. A la seconde où je le vis, je commençai à marcher en sa direction. Il me vit enfin et me regarda d'un air hautain, le regard froid. Certains regards étaient rivés sur moi et je pouvais entendre des "Oh mon dieu, c'est Harry Styles !". Mais ça m'était égal. Je m'approchai brusquement de lui et sans réfléchir, mis toutes mes forces dans mon poing qui vint se frapper brutalement contre sa joue. Il glissa à terre et me regarda dans les yeux.
Ryan: Espèce de bâtard, t'es qui pour me faire ça ?!! me dit-il en se relevant.
Il me donna un coup de poing et je vis trouble pendant quelques secondes. Je sentis un liquide chaud couler sur ma joue. Énervé je lui mis un coup de genoux dans le bas du ventre. Il s'écroula à terre et se plia de douleur.
Moi: Je fais ce que tu lui as fait !! T'as pas le droit de t'en prendre à elle comme ça, t'es qu'un putain de lâche ! Tu n'as pas de couilles pour faire ce que t'as fait sérieusement ?!
Il voulut me tirer le pied, mais je l'envoyai directement dans son visage. Alors que tout le monde était autour de moi et qu'ils étaient tous sous le choc, Cassandra arriva et me pris par le bras, m'éloignant un peu de lui.
Cassandra : Harry arrête ça ! Regardes moi s'il te plait, arrêtes toi...
Des larmes de rage commencèrent à couler sur mon visage, et je serrais tellement la mâchoire que celles-ci me faisaient mal. Je le regardai, mais elle me tira vers la voiture et m'aida à m'installer. Elle se mit du côté conducteur et démarra tandis que je ne quittais pas Ryan des yeux, qui était écroulé parterre.
Une fois arrivés chez elle, on descendit de la voiture puis monta dans sa chambre. Elle me demanda de m'asseoir, alors que des larmes coulaient sur mon visage. Elle se mit en face de moi et mis ses mains dans les miennes.
Cassandra : Tu te rends compte des risques que tu as pris en faisant ça ? Tout les journaux vont en parler et ça va aller vraiment mal pour toi... Je risque d'être renvoyée en plus... Tu n'aurais jamais du...
Je la pris dans mes bras, lui caressant les cheveux. C'est clair que j'allais avoir des problèmes... Mais ça m'était égal. Désormais, il ne l'approcherait plus.
« Pleurer, c'est risquer de paraître fragile. Aller vers quelqu'un c'est risquer de s'engager. Exposer ses sentiments, c'est risquer d'exposer son moi profond. Présenter ses idées ou ses rêves aux autres, c'est risquer de les perdre. Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour. Vivre, c'est risquer de mourir. Espérer, c'est risquer de désespérer. Essayer, c'est risquer d'échouer. Mais, il faut prendre des risques, car le plus grand danger dans la vie c'est de ne rien risquer du tout. Seuls ceux qui risquent de vivre sont libres, les autres sont des enchaînés.»
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en espérant que se nouveau chapitre vous plaise
