Tandis que je venais de sortir de la gare de Bourg Paumé, je voyais au loin Valens discuter avec une fille de mon âge. Qu'est-ce que je faisais là ? Eh bien, c'est une longue histoire... [Retour quelques heures plus tôt, chez moi - Oui, je me permet des flashback comme dans les films] Alors alors... Tout a commencer un vendredi 13. Comment je le sais ? Parce que je viens de l'inventer ! Notre héros, Edward, un type parfaitement banal descendant d'un chevalier du même nom ayant vécu au VIIe siècle... Comment ça je fais trop d'exposition ?! Bon... Edward, avait des cheveux courts et châtain, des cicatrices un peu partout à force de se battre et des muscles digne d'un personnage de Draco-balle ! Oui, ça n'existe pas comme licence mais j'ai pas envie d'avoir de problèmes de droits d'auteurs.
Donc... Notre bon vieil Edward venait tout juste de sortir d'une partie endiablé contre un ami sur Coloc's Duty (« le devoir des colocs » en anglais pour ceux, comme moi, qui ont besoin d'un traducteur pour faire leurs devoirs de langues vivantes ; sérieusement, pourquoi on a inventer de pareilles devoirs ???). Bien entendu, il avait gagner (bon en vrai, j'ai perdu mais nos avatars fictifs sont censés être de meilleurs versions de nous-même, non ?). Et puis sa soeur, admirative (ou pas) de sa bravoure dans cette épreuve de force décida de lui confier une quête à la hauteur (bon, cette fois j'exagère pas) de ses compétences :
- Mon cher frère, moi, la blonde populaire de l'université, te charge d'une mission de la plus haute importance ! Vois-tu, ce week-end, je comptais organiser une fête avec les autres élèves de ma promotion or, nous n'avons plus rien à boire. Je t'en prie, ô héros de Bourg Paumé, d'aller m'acheter toute l'alcool que tu puisse trouver. L'avenir du royaume en dépend.
Évidemment, Edward ne pouvait pas refuser la quête de ce pauvre PNJ et il s'attela immédiatement à récupérer la carte bleue de sa soeur, une arme puissante que seul le héros de l'aube et sa soeur pouvait manier grâce à la marque du destin qui se trouvait sur la paume de leurs mains ! Bon, c'est vrai que je rajoute des éléments au fur et à mesure mais que voulez-vous ? On ne devient pas un bon écrivain du jour au lendemain. Enfin bref, puisque mon ami était lui aussi là, il proposa de se joindre à moi dans ma quête. Un healer ! C'était la seule chose dont avait besoin notre héros ! La quête qui suivit se fit sans accroc et il n'y avait même pas ne serait-ce qu'un slime sur le chemin. Notre duo de protagonistes arriva ainsi sans encombre jusqu'au magasin d'alcool où ils se hâtèrent de mettre à profit l'arme divine qu'ils avaient empruntés pour acheter un maximum d'alcool.
Seulement voilà, si jusque-là la quête s'était déroulée sans encombre, il fallait désormais faire face au boss de cette même quête : le caissier. Au moment même où il demanda à Edward s'il avait 18 ans, notre valeureux héros perdu 30 points d'égo :
- Arg, ce type frappe à balles réelles, fit-il alors à son partenaire tandis qu'il se retournait vers le caissier, bien sûr que j'ai 18 ans, je les aient eu il y a plusieurs mois maintenant !
Le caissier perdu à son tour 25 points de crédibilité mais ce n'était pas assez pour en venir à bout ! Il dévoila alors sa botte secrète :
- Est-ce que vous avez une carte d'identité pour confirmer vos dires ?, fit-il.
- Oui, bien sûr, attendez..., rétorqua alors notre héros.
Il fouilla alors ses poches avant de se rendre compte qu'il avait oublier de s'équiper correctement pour partir en mission. C'est 19 points d'égo qu'il perdit alors, ne lui en laissant plus qu'un.
La situation était critique, certes, mais au moins, notre héros avait un healer à disposition. Un healer qui, sous ses airs d'unité de support cachait en réalité un attaquant hors pair :
- J'ai la mienne si cela vous suffit !, fit-il, sauvant notre protagoniste.
Il tendit alors sa carte vers le caissier qui la saisit, la passa au peigne fin de son regard avisé et qui lui rendit. Cette fois, il semblait que le boss ait perdu tout ses points de crédibilité vu qu'il demanda à notre protagoniste sa carte bleu afin d'encaisser l'argent. Il ne restait désormais plus qu'à rentrer alors notre joyeux duo pris le train jusqu'à la gare de Bourg Paumé et au moment d'en sortir, eh bien... [Retour au présent, attention, waaaaaaah !] Est-ce que je peux continuer mon récit tel que j'avais commencé à le raconter ?
Ah oui c'est vrai, vous pouvez pas me répondre dans l'instant... Bon, du coup, quand Edward vit un ami à lui (que je ne nommerais pas non plus par respect pour le partenaire de notre protagoniste) discuter avec une fille, il comprit qu'il n'était pas le seul aventurier dans la zone. Oui, dans notre histoire les PNJ ont une fâcheuse manie à se prendre pour des aventuriers et a voler les quêtes de notre bon vieux héros. Bref, Edward le vaillant, munie de son sac à dos rempli de bouteilles d'alcools se dirigea vers son ami afin de mesurer la difficulté de la quête à laquelle il s'était atteler. Les quêtes d'amours figuraient parmi les plus durs que pouvaient proposer Olympia Online (bonjour l'improvisation haha...) et un ami restait un ami, il fallait le soutenir dans les moments les plus difficiles tout comme mon healer m'avait soutenu au magasin d'alcool.
Du coup, comment notre protagoniste l'a aidé ? Sim-ple-ment : Il s'est caché dans un buisson et a attendu que son ami se déclare tout en lui chuchotant des conseils suffisamment bas pour que sa cible ne l'entende pas. Toutefois, l'ami de notre protagoniste ne suivit pas un seul de ces conseils ou du moins, peut-être que la compétence de discrétion d'Edward était trop évoluée pour que son ami perçoive ce qu'il lui conseillais. En tout cas, ce même ami échoua lamentablement au moment où il fit :
- Euh... Désolé, ça te dérange si on reste ami malgré tout ça ?
- Tu plaisante ? J'osais pas te le demander mais c'est exactement ce à quoi je pensais !
Et vous savez le pire dans cette histoire ? Les deux étaient contents de leurs répliques et se sont quitter sur une poignée de main, tels deux bonhommes.
Notre protagoniste soupira et puis en se retournant, il croisa son partenaire, le healer qui l'attendait impatiemment tout en portant trois sacs remplis de bouteilles :
- C'est bon, on rentre, il n'y a plus rien à faire pour ce PNJ..., fit Edward avant de rentrer une bonne fois pour toute chez lui avec son allié.
Prochain chapitre : Une fête banale ! [Titre Provisoire]
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Bonsoir tout le monde !
Aujourd'hui, je me permet de vous présenter un chapitre bien particulier ^^"
Alors, après m'être tiré une balle dans le pied dans le chapitre précédant en faisant fi de mes premiers plans concernant ce chapitre, il fallait bien que je trouve une idée d'histoire à raconter. Je savais que je voulais faire tourner ce chapitre autour du bad boy et qu'elle devait rejoindre celui de son """meilleur ami""" mais comment raccorder les deux tout en offrant du contenu ET de l'humour, ça restait la plus grosse question au moment de la conception du chapitre. Et puis, je ne remercierais jamais assez les clichés, une idée m'est venue ! Comme j'écris au fur et à mesure mon roman, j'ai pas pris la peine d'établir une liste de cliché à traiter et donc, il se peut que j'ai oublier le fameux cliché de la fête arrosée organisée par la blonde populaire du lycée (enfin ici, c'est plutôt l'université) et de fil en aiguille, je me suis basé sur l'idée pour essayer de lui offrir une introduction ; introduction qu'est ce chapitre. Et bon sang ce que je l'ai recommencer ce chapitre...
Enfin bref, j'espère que ce chapitre vous a plût autant à lire qu'il m'a plût à l'écrire (et pour le coup, je dois bien dire que je ne m'étais jusque-là jamais autant éclaté à écrire un chapitre) et je vous souhaite une bonne soirée ^^
VOUS LISEZ
Plus banale, tu meurs !
HumorL'histoire d'étudiants banales dans une université banale, elle-même dans un monde banale. Vous l'aurez deviner, cette histoire est banale - Tout ça est ironique, bien sûr !