Chapitre 9 : Un cauchemar banal

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Qu'est-ce qui s'est passé après que j'eusse retrouver le PNJ voleur de quête au bar ? Je ne sais plus. De la même façon que je ne saurais vraiment dire qui je suis, où je vais ou encore pourquoi j'y vais. J'ai dû passer une bonne heure à boire, draguer, boire, encore draguer, etc. et total, j'ai perdu Valens de vu. Non, la boisson et les filles, ça n'a pas l'air de l'intéresser... À la place, il a disparu on ne sais où et je me rend compte qu'il faudrait peut-être que je le cherche. Je me lève alors de mon tabouret et puis je me rend compte que je ne tiens plus tout à fait sur mes deux jambes. Tant pis, quand il faut y aller, faut y aller ! Au fur et à mesure que je traverse le hall, je remarque à droite et à gauche des camarades de ma soeur à terre, en train de pioncer au sol.

À côté de la plupart figurent des gobelets rouges sur lesquels figurent le nom de leur propriétaire et pour le coup, certains se retrouvent avec le mauvais gobelet entre les mains. J'ai la tête qui tourne mais ce n'est pas le moment de lâcher. Je continue à marcher et puis on m'attrape le pied ! Je sursaute avant de remarquer que ce n'est qu'un des amis de ma soeur, affalé au sol, un crayon de couleur à côté de la tête. Attendez... Un crayon de couleur ?! Serait-ce... Soudain l'homme à terre m'interrompt dans mes pensées « À terre Edward, il va revenir ! ». « Il va revenir ? Qui va revenir ? » que je rétorque mais mon interlocuteur recommence alors à faire le mort. Je me tourne alors vers le fond du couloir tandis que les lumières s'éteignent d'un coup.

Et puis, un orage éclate et dans la lumière qu'il émane, j'aperçois une ombre qui fuit vers la cuisine. Il était censé y avoir de l'orage ce soir ? Aucune idée mais maintenant, je crois bien qu'une pluie torrentielle s'abat à l'extérieur et nul doute qu'elle ne manque pas de faire beaucoup de bruit... Je n'aurais peut-être pas dû mais l'ombre qui s'était faufilée jusqu'à la cuisine m'intriguais alors je me suis dirigé lentement mais sûrement dans sa direction. Là-bas, la lumière aussi était éteinte, il y avait des gens à terre et le sol était trempé mais il faisait trop noir pour voir ce qui avait bien pu tâcher le sol ainsi. Soudain, la porte du four s'ouvrit et je remarquais qu'un homme se trouvait à l'intérieur. Je me dirigeais alors vers lui. Il semblait inconscient et pourtant, il respirait très fort.

Je posa alors ma main sur son épaule et il sursauta, hurlant « S'il vous plaît, je veux pas mourir vierge ! » avant de se calmer et de chuchoter « Oh, Edward, ce n'est que toi ? Tu ferais mieux de... ». Un autre orage l'interrompit tandis que j'entendais des bruits de pas se rapprocher. Je me cacha sous la table pour ne pas que mon adversaire ne me détecte et puis, quand la porte s'ouvrit, un homme fit, d'une voix masquée par je ne sais trop quoi « 34 vu machin dans le four ! ». Et puis, tandis que l'autre hurlait à la mort de peur d'être tué, répétant son fameux « S'il vous plaît, je veux pas mourir vierge », l'homme lui envoya un crayon de couleur au visage pour l'assommer. Il continua alors « 34 vu Edward sous la table ».

Mes poils se hérissèrent alors de peur mais je maintins tout de même ma position et il sembla que ce fusse la bonne chose à faire car l'autre s'en alla. J'allais donc voir l'homme caché dans le four et lui demander si tout allait bien. Il ne répondit pas alors je ramassa le crayon de couleur qui était tombé à côté de lui dans le four afin de le comparer au premier que j'avais trouver. La marque était différente et pourtant, le mode opératoire semblait le même ; comment un seul crayon pouvait-il assommer ainsi un homme ? Et puis, j'entendis un cri venir du hall. Ça devait sûrement être une des filles que j'avais voulu draguer pendant la soirée vu à quelle point la voix de la femme me paraissait familier. À moins que... Ah oui, c'était la voix de ma soeur en fait...

Attendez quoi ?! C'était la voix de ma soeur que j'ai entendu ?! Je fonça dans le hall et puis je vis l'ombre se déplacer lourdement en tirant un corps au sol. Soudain, la femme qui se tenait au sol fit « Bon, vous pourriez pas me laisser là, ça fais plus mal d'être traîner au sol que de recevoir un crayon au visage ! ». Alors, l'homme la lâcha, haussa les épaules et parti ni vu, ni connu. Hmm... Est-ce que tout le monde faisait semblait d'être inconscient juste pour ne pas recevoir de crayon au visage ? Ça me paraissait logique et en même temps, c'était sacrément exagéré. À moins bien sûr que mon bougre d'ennemi ne souhaitait nullement faire de mal à ma soeur. Cela ne m'empêcha pas pour autant d'aller la rejoindre afin de m'assurer qu'elle aille bien.

Lorsque je l'atteint, elle posa un doigt devant sa bouche accompagné d'un « chut » avant de lever les yeux en direction de la pièce d'à côté où se trouvait le trouble-fête. On entendit alors la fenêtre s'ouvrir. Cette fois, il allait sortir alors j'entra dans la pièce où il se trouvait, saisit une lampe torche et la pointa en direction de la fenêtre mais il n'y avait personne et la fenêtre était grande ouverte. Je me dirigeais alors dans la pièce d'à côté et, dans un grand nuage de poussière, il sembla que quelqu'un venait de tomber de la cheminée. Je pointa alors ma torche vers l'homme et me rendis alors compte que c'était Valens qui toussait, entièrement couvert de cendres. Dans la peur, il dégaina une bombe lacrymogène vers moi avant de soupirer « Oh, ce n'est que toi... ».

J'étais alors confus. Effrayé comme il était, il ne pouvait pas être le trouble-fête aux crayons de couleurs alors je lui demanda « Qu'est-ce qui se passe ici ? ». Il me regarda alors, terrifié, et répondit « C'est ma colocataire ! Son crush lui a dit qu'elle n'était pas à son goût et elle a commencer à perdre les pédales ! Au début, j'ai voulu lui prêter ma collection de crayon gentiment pour qu'elle se venge du gars mais non-contente de s'arrêter à lui, et surtout, je pense, parce qu'elle était ivre morte, elle a commencer à s'en prendre aux autres... ». Cela expliquait donc pourquoi ma soeur n'avait pas été blessée... Et puis, avant de pouvoir faire quoi que ce soit de plus, maintenant que j'avais retrouvé Valens, j'entendis la fenêtre s'ouvrir... La trouble-fête était revenue !

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Bonsoir tout le monde ^^

Aujourd'hui, je reviens avec une version totalement différente du chapitre 9 vis-à-vis de ce que j'avais présenté la dernière fois mais aussi vis-à-vis de ce que je pensais faire avec le chapitre à la base. L'humour est toujours aussi peu présent que dans le chapitre précédent mais on continue toujours dans les clichés des films d'horreur (et pour cause, j'ai récemment remis le nez dans ce genre si particulier à travers notamment un film parodique et un jeu totalement ancré dedans).

Donc, donc... Vous l'aurez sûrement remarqué mais pour une fois, il n'y a pas de nouveau personnage et ceux de Chloé et Emma ne sont toujours pas revenus contrairement à la version originale du chapitre MAIS, parce qu'il y a toujours un "mais", c'est possible que je les remettent dans le chapitre suivant parce que bon, les personnages féminins sont loin d'être étrangers aux fictions d'horreur, ce qui me permettra de clôturer le sous-arc de cette fête horrifique en bonne et dû forme.

Pour finir, je tiens à ajouter que comme pour ce que j'avais fais avec le chapitre 5, je vous présenterais des portraits de Edward et Valens durant le prochain chapitre ! ^^

Plus banale, tu meurs !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant