Chapitre 8 : Une fête banale

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Valens, au rapport ! Vous devez vous en doutez mais après les événements avec Charlie, je n'allais pas repartir sans adresser quelques mots à mon meilleur ami. Surtout qu'il avait de l'alcool, ce qui voulait dire qu'il préparait une de ses fêtes auquel je n'avais jamais pu participer. Je lui ai poser tout un de question sur le lieu, l'heure et le règlement de la soirée avant de finalement lui poser la question décisive : « Ça t'embête si je viens, moi aussi ? Après tout, ma coloc' y va aussi... ». Il m'a alors sourit et a répondu « Oui, pourquoi pas ». En temps normal, je n'aurais pas pu assister à cette fête à cause de mes parents qui refusaient catégoriquement que j'aille à ce genre de fête alcoolisée mais maintenant qu'il s'en était aller vers leur résidence tertiaire, ayant déjà fait loué la secondaire et la quaternaire, me laissant ainsi seul dans notre résidence principale avec une colocataire dont ils espéraient que nous ayons une descendance ; plus personne ne pouvait m'empêcher d'assister à ces foutus fêtes. [Remarque post-écriture : Cette phrase est peut-être un peu trop longue ^^"]

J'allais enfin pouvoir faire le bien autour de moi et ramener un peu de décence dans ces carnages où les ados se comportent tels des zombies ou des bêtes sauvages. Jusqu'au week-end compris, j'ai attendu impatiemment d'accomplir mon devoir, recevant au passage des messages de mon alter-égo féminin me demandant si elle et sa copine la chtarbée pouvait également participer à la fête. Bien entendu, je n'avais rien contre : la voiture de ma coloc' avait cinq places, il fallait bien que des gens les occupent. D'ailleurs, en parlant de gens pour les occuper, j'ai également contacter mon ami le voleur de sauce. Il a bien entendu accepter parce que je lui ai cacher le fait que la fête serait alcoolisée et le jour-même tandis qu'on arrivait tout les cinq à la fête, je commençais à me dire que mon meilleur ami n'apprécierait peut-être pas le fait que j'eusse laisser autant de gens venir avec moi... Bah... Je lui dirais qu'on m'y a obligé...

Enfin bref, lorsque nous fûmes garés, nous pûmes immédiatement constater l'ampleur des dégâts. En effet, la fête battait déjà son plein. On entendait la musique à fond et pas n'importe quelle musique : de l'auto-tune, s'il vous plaît ! Et le pire c'est que les pauvres types déjà bourrés qui tournoyaient autour de l'immense manoir où habitait mon meilleur ami semblaient danser sur ces musiques tout en fumant des substances illicites... Déjà, le voleur de sauce retourna dans la voiture de ma coloc' et y resta lorsque celle-ci la ferma à clé. « Déjà un traumatisé » me disais-je, « Plus que quatre... ». Je vérifiais dans les poches de ma veste que j'avais bien emporter des bombes lacrymogènes, paré à faire régner la justice et c'était bien le cas.

Je regardais ensuite dans les poches de mon jean si j'avais bien mes crayons de couleur d'assaut et c'était également le cas. Bon, eh bien, c'est ici que démarre la guerre ! Tandis que nous nous dirigeons vers l'immense demeure où réside mon meilleur ami, je guette à droite et à gauche, paré à faire face à toute éventualité et je remarque que des zombies dressés, le dos droit et les pâtes en l'air comme des suricates, regardent dans ma direction. J'aurais bien aimé les attaquer avec ma bombe mais la peur me paralyse. Et puis, je réalise qu'en fait, ce n'est pas moi, le morceau de viande sur lequel ils veulent sauter mais bien mes trois camarades de guerre, juste derrière moi. Je prépare tout de même un crayon, au cas où l'un de ces types viendrait à se jeter sur mes camarades mais aucun n'ose nous attaquer pour l'instant.

Nous arrivons alors à la porte du manoir et ma colocataire s'en va en première ligne pour sonner. Je me positionne alors à l'arrière du groupe, paré à défendre mes acolytes avec un crayon caché dans chaque manche. Les quelques zombies qui ne nous avaient pas encore repérés posèrent alors leurs regards vers nous dès que le bruit de la sonnette retentit. Ils commençaient à avancer tout en bavant et je commençais à espérer que la soeur de mon meilleur ami nous ouvre avant qu'on ne se fasse attaquer. Et puis, quand on nous ouvrit, je vis que la situation n'était pas plus enviable à l'intérieur. La musique auto-tunée était bien plus forte et il y avait encore plus de malades mentaux à l'intérieur. Pour vous dire, je préparais déjà mes dernières paroles...

Et puis, d'un coup, les zombies qui semblaient s'approcher de mon petit groupe commencèrent à reculer. Que s'était-il passer ? Quelqu'un ou quelque chose leur avait-il fait peur ? En fait, j'avais vu suffisamment de film d'horreur pour savoir que ce comportement ne pouvait signifier qu'une chose : En me retournant, j'allais faire face à un ennemi encore plus terrifiant que ceux que j'avais jusqu'ici repousser. « Valens ? Tu as pu venir cette fois ! » fit-on dans mon dos. Des sueurs froides me parcoururent alors. Je connaissais cette voix plus que toutes les filles que j'avais amener jusqu'à ce manoir de la mort. Cette voix n'était autre que celle de Marie, la soeur de mon meilleur ami et organisatrice de cette horreur dans laquelle je m'étais embarqué !

D'ailleurs, en voyant mon inquiétude hors normes, elle me conseilla d'aller boire au bar afin de me détendre. Était-ce là un réel conseil ou bien un piège ? Je n'en avais alors aucune idée mais j'avais bien besoin de me détendre alors j'ai suivi son conseil et je me suis rendu au bar. Là-bas, un brun avec un regard mystérieux (un vrai de vrai pour le coup) me demanda froidement « Vous désirez ? ». « Un cola, s'il vous plaît », je lui répondit alors avant qu'il n'ajoute « Un cola avec quoi ? ». Un cola avec quoi ? Hmm... Je réfléchissais à la question pendant quelques secondes et puis je rétorqua « Un cola avec des glaçons, une paille et une rondelle de citron ». La liste était tellement complète que j'avais l'impression de commander une boisson au restaurant mais le bougre, mécontent, ajouta « Non mais ce que je veux dire c'est si tu veux de l'alcool avec ».

Je soupira un petit « Non » avant de le regarder me préparer ma boisson et puis d'un coup, sans prévenir, mon meilleur ami que je n'avais pas vu venir plaça sa main sur mon épaule, me faisant sursauter au point que je failli tomber du tabouret sur lequel je me trouvais avant de me murmurer « Moi je dis qu'un peu d'alcool dans ta boisson, ça ne te ferais pas de mal ». Je ne répondis pas et lorsque le serveur m'envoya mon verre tel que je l'avais commander, je le bu d'un coup sec afin que personne ne vienne rajouter de l'alcool dans ma boisson tandis que j'aurais le dos tourné. Et puis, comme mon meilleur ami venait d'arriver, je me disais qu'enfin, ma soirée allait peut-être enfin s'arranger...

Prochain chapitre : Un ami d'enfance banal [Titre provisoire]

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Bonjour tout le monde ! ^^

Aujourd'hui, on se retrouve pour un chapitre un peu moins drôle, je vous l'accorde, mais tout aussi décalé que les précédents. Il fallait bien qu'on aborde tôt ou tard le cliché des fêtes alcoolisés et même si j'avais pas penser à la présenter du point de vue d'un personnage paranoïaque, je dois bien avouer que je me suis, encore une fois, amusé à écrire ce chapitre (à l'exception, peut-être, des deux premiers paragraphes qui sont surtout là à titre d'exposition)

Vous l'aurez peut-être aussi remarquer en lisant entre les lignes mais ce chapitre marque le retour d'Emma et surtout de Chloé (qui aura un rôle plus marqué dans la suite de ce sous-arc). Leur introduction était peut-être pas la meilleure mais... Non en fait, j'ai pas de mais ^^"

Enfin bref, j'espère que ce chapitre vous a plu et on se retrouve sûrement dans deux-trois jours pour la suite. En attendant, portez-vous bien :-)

PS : Un gros gros merci à tous les gens qui me lisent. Genre, vraiment merci du fond du coeur, ça me fait trop plaisir que ce que j'écris vous plaise ^^

Plus banale, tu meurs !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant