Last hope { ziall horlik }Terminée

Chapitre 12

Pov de Niall
Il y avait une douce brise entrant par mon nez qui sentait la pluie fraîche de Londres. Mon instinct a commencé à travers mon esprit inondé de sommeil et j'ai commencé à me retirer les couvertures. J'avais l'impression d'être encore à moitié endormi, mais je savais que quand il pleut, je devais replier ma couverture et la mettre dans mon sac à dos pour qu'elle ne soit pas mouillée. J'ai enlevé les couvertures et j'ai dit de les ramasser, mais un léger gémissement m'a arrêté.

« Bug, qu'est-ce que tu fais? »Me demanda la voix endormie de Zayn. J'ai cligné des yeux quelques fois avant de regarder ce qu'il se passait autour de moi pour voir que je n'étais pas sous un pont, mais dans un lit chaud et sûr. Il faisait très sombre, mais je pouvais toujours voir que la fenêtre était juste un peu ouverte pour laisser entrer l'air frais dans la chambre.

« Elles ne peuvent pas être mouillées. »J'ai dit à Zayn d'un air endormi. Il s'assit et me regarda dans les yeux avant de regarder les couvertures que j'avais enroulées. Sa main se leva et prit doucement ma mâchoire en coupe avant de se lever et d'ouvrir davantage la fenêtre pour qu'une plus grande partie de l'odeur pénètre dans la pièce. J'ai secoué la tête parce que je n'aimais pas ce que ça faisait d'avoir mon esprit à deux endroits à la fois. Je savais que j'étais à l'intérieur et que Zayn prenait soin de moi, mais je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir cacher les couvertures qui me recouvraient pour qu'elles ne se mouillent pas.

«Niall, la pluie est dehors et tu es à l'intérieur. Viens ici. »  Zayn me l'a dit doucement.  Je suis sorti du lit et me suis dirigé vers lui.  Il enroula ses bras autour de moi et s'assura que j'étais juste devant la fenêtre.  L'air frais a commencé à me frapper, mais je m'y suis habitué.  J'avais l'habitude de geler pendant qu'il pleuvait puis une fois qu'il a cessé d'avoir une couverture sèche pour me réchauffer.  Un frisson traversa mon corps et Zayn me chuchota de fermer les yeux. 

« Où es-tu dans ton esprit? Comment est-ce? »  Il m'a chuchoté.  J'ai imaginé que le même pont était en dessous depuis deux ans.  Je détestais cette pensée et je voulais dire à Zayn que je ne voulais pas faire ça, mais je ne voulais pas le décevoir.  « Le pont. Il fait sombre et effrayant et je suis seul. J'ai froid, et personne n'est là pour me réchauffer. Il y a de l'eau qui coule sur les côtés du pont au-dessus de moi ... Je n'aime pas ça  ! »Je lui ai pleuré et j'ai fermé les yeux plus en espérant que les images de la solitude que je ressentais quand j'étais obligé de faire face au froid me quitteraient.

« Ouvre les yeux maintenant, et regarde autour de toi. » Murmura Zayn, mais sa voix se brisa à la fin. J'ai écouté ses instructions et j'ai commencé à regarder autour de la pièce sombre. Le lit avec des couvertures en désordre, les vêtements de travail de Zayn accrochés à la poignée de porte pour demain matin, mes nouvelles chaussures que nous avions achetées samedi, j'ai tout pris. Une légère pression m'a été donnée par des bras chauds, puis j'ai été guidée vers le lit moelleux.

«Prends de grandes respirations de la pluie. C'est comme ça que ça se passera à partir de maintenant. Tu ne seras jamais seul quand il fait froid et qu'il pleut. Je suis là, essaie juste de mettre cette odeur avec ces visions. J'ai continué à inhaler l'odeur d'où j'étais maintenant allongé dans le lit. Zayn se pencha lentement et déposa un baiser sur ma joue avant de grimper au lit avec moi. Il enroula son bras autour de moi par derrière et me couvrit avec les couvertures avant d'embrasser la nuque.

« La pluie est si belle. Elle devrait accompagner de belles pensées. »Zayn me l'a dit.  J'ai laissé mes yeux lourds se fermer, mais j'ai continué à imaginer Zayn me tenant et le lit chaud dans lequel j'étais allongé. J'ai aussi imaginé ce baiser persistant sur ma joue où je sentais encore des picotements de ses lèvres.  Lentement, c'était comme si les mauvaises images n'avaient plus d'importance parce que le doux bruit de la pluie frappant le trottoir à l'extérieur de cette pièce chaude et les bras de Zayn étaient la seule chose à laquelle mon esprit pouvait penser.