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En entrant dans le bureau de Snape, nous retrouvâmes notre sérieux. Il était 23h et l'heure du couvre feu était passé depuis longtemps. Droites, les mains derrière le dos, nous attendîmes.
_ Vous pouvez nous laisser, Minerva.
Mc Gonagall sortit du bureau, nous laissant seuls.
_White, Malefoy. Expliquez vous.
Je pris la parole.
_ Professeur, ce n'était qu'un jeu. Nous plaisantions dans le dortoir et c'est parti un peu loin.
_ Un peu ? Quand cesserez vous ces jeux stupides ? Vous allez regagner votre dortoir tranquillement Malefoy, votre amie vous rejoindra dans quelques instants.
_ Bien professeur.
Hannah sortit en me lançant un regard de pitié.
_ Asseyez vous White.
Je m'exécutais.
_ Êtes vous au courant que vos parents ont demandé à vous reprendre ce week-end ?
_ Non professeur. dis-je en tremblant.
_ Hélas, ce n'est pas moi qui ait intercepté le courrier, c'est le professeur Mc Gonagall, qui n'a pas vu d'inconvénients à ce que vous rentriez chez vous pour deux jours. Je n'ai rien pu faire.
_ Mais professeur... je suis en retenue samedi.
_ Vos retenues ont été annulées. Je suis désolé. Vous partez demain soir par poudre de cheminette, et vous reviendrez dimanche soir par le même transport. Je viendrai vous voir samedi soir.
_ D'accord Monsieur. dis-je d'une voix blanche.
_ Aria, si ça ne va vraiment pas, n'hésitez pas à m'appeler par cheminée, je serai là immédiatement.
_ Merci professeur.
_ Allez vous coucher maintenant.
_ Oui.
Abattue, je rejoignis ma chambre en me composant un masque de joie.
_ Alors, il t'a dit quoi ? demanda Evanna.
_ Oh rien, juste qu'on est pas punies pour cette fois, et bla bla bla.
_ Bon bah tant mieux alors.
_ Ouais. Je rentre chez moi ce week-end.
_ Pourquoi ? Et la blague ?
_ Ma mère est malade. Et la blague on la reporte à lundi ça vous va ?
_ No soucis. On va se coucher ?
_ T'as raison Hannah.
Nous partîmes nous coucher, et ce fut le coeur lourd que je m'endormis. La journée du lendemain passa trop vite, et, sans comprendre comment ni pourquoi, je me retrouvais à 18 h devant mon professeur de potions.
_ Il est l'heure. Vous avez vos affaires ?
Je hochais la tête et il posa une main sur mon épaule.
_ Je vous accompagne. Allez y.
Je pris une poignée de poudre et me mis à côté de mon professeur dans la cheminée.
_ Manoir White ! m'exclamais je.
Je me sentais tourner et atterrit dans le salon de mes parents.
_ Aria.
_ Père, Mère.
_ Bonjour Mr Snape.
_ Bonsoir.
_ Vous voulez une tasse de thé ? proposa ma mère.
_ Avec grand plaisir.
_ Lizy ! appela mon père. Apporte du thé pour quatre.
_ Oui Monsieur.
Je regardais Lizy disparaître et nous nous assîmes autour de la table, mon professeur à mes côtés. Nous primes le thé et j'écoutais mon professeur vanter mes notes à mes parents. Je me dis à cet instant qu'il méritait ma reconnaissance éternelle pour tout ce qu'il faisait. À 19h, Snape se leva.
_ Je dois partir, les élèves m'attendent pour le repas.
Nous nous levâmes tous pour lui dire au revoir. Terrorisée, je le regardais entrer dans ma cheminée.
_ Poudlard ! dit il.
Il disparut et je me retrouvais face à mes parents. Une veine battait sur la tempe de mon père, très mauvais signe. Ma mère s'approcha de moi.
_ Retenue toute les vacances de Pâques ? susurra-t-elle.
_ Oui Mère.
_ Et... pour quel motif ?
_ Des... des bombabouses dans la salle commune... des Gryffondor.
_ Ah oui. Tu es sûre ?
_ O... Oui Mère.
_ Legilimen !
Je la bloquais et elle ne put entrer dans mon esprit. J'étais assez fière d'avoir réussi.
_ On t'a appris l'occlumencie à ce que je vois. murmura-t-elle à mon oreille. C'est bien. Mets toi à genoux.
Je m'exécutais en silence. Tel un chat avec une souris, elle jouait avec moi. J'étais morte de terreur, et elle le remarqua.
_ On dirait que tu as peur ? Tu as peur Aria ?
_Oui Mère. répondis-je dans un souffle.
Mon père s'approcha lentement de moi et se mit à ma hauteur.
_ Les mains sur la tête.
Tandis que je lui obéissait, il fit disparaître mon pantalon et invoqua une règle en fer juste sous mes genoux.
_ Tu nous prend pour des cons, ma chérie. souffla-t-il. On dirait que tu aime souffrir.
_ Non Père.
_ Stupéfix !
Le sort me toucha et je me raidis, incapable de faire un geste. La règle me faisais mal aux genoux, et mes chaussures et chaussettes disparurent, me laissant pieds nus.
_ Donne moi une autre règle Ariane.
Ma mère lui tendit et il passa derrière moi.
_ Vois tu, tu cherche les ennuis. Et quand on cherche, on trouve.
Un premier coup de règle m'atteint au pied, violent. Puis, un deuxième, tout aussi violent. Je sentis du sang couler le long de mon pied, ce qui n'arrêta pas mon père. Après avoir réduit mon pied droit en bouillie, il passa la règle à ma mère, qui fit de même au pied gauche. Mon père me prit ma baguette et me la confisqua.
_ Aria, sais-tu pourquoi nous t'avons fait venir ce week-end ? demanda mon père. Évidemment, tu ne peux pas parler. Il était urgent, que tu comprenne que tu me peux pas faire ce genre de choses. Tu nous déshonore. Tu dois être punie. Tu le sais, n'est-ce pas ?
Ma mère cessa de me frapper le pied. Je supposais que j'aurai du mal à marcher pendant quelques jours, et mes genoux me lançaient. Je reçu une violente décharge électrique dans le dos. Un informulé. Le souffle coupé, les larmes me montèrent aux yeux lorsque j'en reçu une deuxième.
_Nous allons te laisser ici Aria. Ou plutôt dans la cour. Wingardium leviosa.
Mon père me fit léviter jusque dans la Grande cour du manoir. Il pleuvait des cordes. La règle ré apparut sous mes genoux et mon père m'enleva mon haut, me laissant en sous-vêtements sous la pluie. Ma mère pointa sa baguette sur moi.
_ Doloris indefinicem !
Une douleur immense se répandit dans mon corps, puis s'arrêta. Pour revenir brutalement 2 min plus tard.
_ Bonne nuit Aria. murmura ma mère.
Je passais la nuit ainsi, incapable de dormir avec la douleur qui allait et venait dans mon corps, les pieds endoloris et la pluie qui me tombait dessus, me glaçant. À midi le lendemain, mon père vint me voir.
_ Finite incantatem .
Je pus de nouveau bouger, et tombais lourdement sur le côté.
_ Lève toi.
La tête chaude, je me relevais et peinais à tenir debout.
_ Suis moi.
Je fis quelques pas avant de retomber. Je me relevais et retombais encore une fois.
_ Debout sale race !!! cria mon père.
Les yeux brillants, je tentais de me lever une nouvelle fois. Chancelante, je suivis mon père dans le salon.
_ Assied toi.
Je m'assis et retint avec peine un cri de douleur, mes pieds étant en sang.
_ Tu vas nettoyer tout ça à la main. me dit ma mère en m'indiquant la petite marre de sang au milieu du salon, témoignage de ce que j'avais subi la veille. Je toussais et acquiesçai.
_ Oui Mère.
_ MAINTENANT !!
Elle fit apparaître une brosse et un seau. Je me mis à genoux en grimaçant et commençai à nettoyer.
_ Ton professeur arrivera à 17h30. Tâche d'être présentable.
_ Oui Père.
Une nouvelle quinte de toux me secoua et je continuais mon ménage. Je finis à 14h et partis me changer. J'enfilais un sous pull noir et un pantalon noir par habitude. En me voyant vêtue ainsi, mon père devint rouge, et je réalisai mon erreur.
_ Pardon Père je... j'ai ... j'ai oublié... pardon...
_ Endoloris !
Je ne pus résister bien longtemps et hurlais à la mort.
_ PITIÉ !!!!
Après une bonne dizaine de minutes, mon père leva le sortilège, me laissant haletante et en larmes, roulée en boule par terre.
_ Lève toi Aria !
Je me relevais difficilement, la tête tournant. Je tombais et ma mère me prit par les cheveux.
_ Elle a de la fièvre. Lève toi maintenant.
_ Oui Mère. murmurais je en toussant.
_ Va te changer !
Je partis dans ma chambre me changer. Je m'habillais en blanc. Mes pieds me faisaient souffrir le martyr et je m'assis devant la porte de ma chambre, pleurant toutes les larmes de mon corps.

WhiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant