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Recroquevillée au fond du placard, j'entendis des pas se rapprocher. La porte s'ouvrit brutalement sur mon père.

_ Debout ! Sors de là !

Chancelante, j'obéis.

_ Tu fais moins la maline hein. Répond !

_Oui Père.

_Endoloris !

Je tombais à terre et me roulais en boule en hurlant. La douleur cessa enfin.

_ À genoux. Enlève ton haut.
Haletante, les yeux mouillés de larmes, je m'exécutais.

_ Et plagratum modus.

Un coup de fouet. Puis deux. Mon dos déjà endommagé me faisait souffrir, et je criais de plus belle. Tout ça pour avoir souhaité être à Serpentard. J'irai, je le jure. Tout sauf Gryffondor. Eh oui. Toute ma famille depuis des années à été à Gryffondor. Mais mes parents sont ignobles. Ils me battent sans arrêt. Hier, après une série de Doloris, j'ai hurlé que j'irai à Serpentard. Ma mère est entré dans une rage folle et m'a battue de toutes ses forces. Lorsque mon père rentra, elle lui relata mes propos et il me battit violemment avant de m'enfermer dans le placard de la cuisine. Je me préparais pour une séance de torture haute en douleur.

_ Stranglus !

J'haletais, peinant à respirer alors que ma gorge laissait passer de moins en moins d'air.

_ Diffindo !

Une grosse coupure apparut sur mon bras, puis une autre, et encore une autre. Ma mère entra alors dans le salon et sourit en me voyant à terre.

_ À mon tour Trivius. Sans magie.

Elle s'approcha de moi et m'envoya un coup de pied violent dans les côtes. Je gémis. S'ensuivit de longues minutes où ma mère me roua de coups jusqu'à perdre haleine. J'étais défigurée et endolorie.

_ Acidious strium !

Brûlée à vif, de grosses cloques se formant sur mon corps, je hurlais de plus belle et m'évanouis. Je me réveillais dans le placard, affamée. Je n'avais rien avalé depuis la veille. La douleur se réveilla, puissante, et je sombrais à nouveau dans l'inconscience. Pour être réanimé quelques heures plus tard par ma mère.

_ Lève toi. Tu as du courrier.

Péniblement, je me levais et pris une gifle.

_Répond quand je te parle !

_ Pardon Mère.

_ Ton père t'attend dans sa chambre après la lecture de ta lettre.

_Oui Mère.

Un hiboux était posé sur la table du salon, une lettre attachée à sa patte.

_ Ma lettre de Poudlard !

Un violent coup de pied dans la cheville me fit plier.

_ Pardon Mère.

Je pris connaissance de la lettre et levais les yeux vers ma mère.

_ Mère ? Quand irons nous chercher les fournitures ?

_Demain. Va voir ton père maintenant.

Des sueurs froides coulèrent le long de mon dos.

_Bien Mère.

Devant la porte de chambre de mon père, je pris une grande inspiration et frappais.

_ Entre.

WhiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant