*
14/09*
Fuck the world - Hollywood Undead
*
What:Je n'avais pas la motivation de me rendre en cours ce matin. Déjà parce que j'ai squatté chez Edd, puis Matt est arrivé, puis Laurel et le tout s'est transformé en une soirée avec toute la classe. Où la Schtroumpfette m'a forcé a testé une boisson dont je n'avais pas la moindre idée de l'existence : Le Smirnoff.
Je ne suis pas fan d'alcool ou de toute autre substance addictive. J'ai un léger passif de fumeur, cependant j'ai très vite arrêter parce que l'odeur du tabac me suivait partout et que c'était franchement désagréable.
Disons que cette soirée là était une exception. Se retrouver avec plein de personnes, entassées dans la même pièce et bruyantes par-dessus le marché, peut vite donner envie de se téléporter à un autre bout de l'univers.Ce que j'ai fait. Avec cette vodka dégueulasse.
Mais, il faut reconnaître que la sensation de planer est la meilleure de toute.
Se sentir loin de tout pour un soir, se prendre pour le roi du monde et déborder d'euphorie, je pense que tout ça est assez plaisant. Dommage que l'alcool efface les souvenirs de ces instants libérateurs. Il reprend ce qu'il t'offre. Le bonheur contre l'amnésie.Et ce n'est pas Laurel qui dira le contraire.
Elle s'est réveillée sur mes jambes, dépourvue du moindre habit sur le haut de son corps.Je crois m'être étonné de n'avoir rien ressentit face à la situation. Comme si c'était tout à fait normal. Elle avait la poitrine à l'air et moi j'ai juste trouver ça joli. Comme une photographie que l'on admire de loin.
Avant d'aller vomir ma race dans les toilettes.
Gueule de bois.
Oh:
Par sympathie, j'ai aidé Edd a rangé le bordel que notre soirée improvisée a causé. Matt n'arrivait pas à décuver. Alors toujours par pure sympathie, j'ai pris la responsabilité de le remmener chez lui.
Je me suis bien vitre retrouvé paumé. Le roux habite loin et avec la gueule de bois que j'avais, il m'était impossible de me repérer correctement.
Je voyais légèrement flou et toutes les rues paraissaient se ressembler.Je me suis mis à marcher au hasard. Histoire de chercher des coins qui me semblaient familiers et ainsi pouvoir me retrouver afin de rentrer chez moi pour une longue sieste.
J'ai finalement atterrit dans une avenue déserte dont le nom ne me disait rien du tout. Green Day dans les oreilles, je maudissais mon empathie envers mes amis. J'aurais dû laisser Matt continuer à repeindre les murs d'Edd avec son vomi.
Cela aurait été plus intelligent et moins galère.Plus j'avançais, plus les gens se faisaient rares. Le quartier était désert, abandonné. J'ai, bien sûr, voulu faire demi-tour. Mais un son étrange m'en a empêché, un son lourd et répétitif, que je réussissais à entendre malgré le volume élevé de la musique: Des coups de feu.
Par instinct, je me suis mis en tête de me barrer. Sauf qu'étant paumé et pas en état de marcher droit, au lieu de m'éloigner de ce son, je m'en approchais.
Si bien que j'ai finit par atterrir devant l'origine du son.
Il était assez loin des maisons inhabitées, dans un terrain vague tout aussi abandonné. Il tenait un pistolet entre ses mains et il tirait. Ses cheveux châtains bougeaient au rythme de gâchette, faisait s'agiter les deux cornes qu'ils formaient sur sa tête. Des cornes de démon. Ce qu'il est vraiment.
VOUS LISEZ
𝐒𝐞𝐥𝐨𝐧 𝐓𝐨𝐦
Fanfiction❝Journal intime. Relation quotidienne de cette part de l'existence que l'on peut se confier à soi-même sans avoir à en rougir❞