Par amour - Ma bataille -tome 1

Partie 1

Chapitre 1

Il faisait une chaleur étouffante. J’avais oublié cette sensation de soif dans ce climat aride et sec. Mais je devais oublier tout ça. Je n’étais pas ici pour du tourisme, bien que je doute que des personnes puissent venir ici profiter du soleil. Tout ici n’est que danger. Un monde calme mais qui inspire la méfiance et le piège. Les hostilités se cachaient dans ce paysage de désert mais le danger était omniprésent .Une seule minute d’inattention pouvait vous coûter la vie. Je l’avais bien trop vu et malgré mon désir d’oublier ces images, elle resterait à tout jamais gravée au plus profond de moi.

Je  portais ma tenue de camouflage, mais celle-ci était d’une nouvelle génération. Elle se nommait camouflage optique, elle n’est pas encore 100% fiable mais elle a l’avantage de rendre invisible le porteur. En tout cas, je décidais de ne pas me fier uniquement à ma tenue mais aussi à tous les entrainements que j’avais suivis dans les camps et les pays les plus reconnus.

Le masque qui était pourtant léger, se faisait sentir sur ma peau. Je commençais réellement à transpirer, peut-être la peur commençait à s’insinuer dans mon esprit. Ce n’était pas la première fois que je mettais le pied dans un pays dangereux mais l’atrocité des violences et des blessures remontaient à la surface. Je pensais avoir quitté l’armée et les forces spéciales mais vu que j’étais ici, c’est que finalement, il restait encore en moi un peu de fibre patriote. J’aimais mon pays, mais je voulais surtout sauver mon ami.

En effet, il s’était fait capturé, il y a moins de vingt- quatre heures, et c’était les plus décisives pour tenter de le sauver. Je ne voulais pas annoncer à sa famille sa mort, en sonnant à sa porte un beau matin. Je refusais ce choix et c’est pour cette raison que j’étais ici. C’était une opération commando et le but c’était de libérer l’otage et de revenir sain et sauf dans notre pays.

Je faisais partie auparavant des bérets verts, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’élite. Nous devions êtres rapides et précis dans nos gestes. Nous devions être capables de vivre en milieu hostiles et de survivre. Il fallait parler différentes langues et connaître diverses disciplines. Pour ma part, je maîtrisais les explosifs et les armes.

Mes deux compères étaient tout aussi chevronnés que moi. Nous avions été choisis pour cette mission, et il nous restait peu de temps pour l’accomplir.

Dans ce pays, l’ennemi était les montagnes. Elle pouvait cacher des forces militaires ennemies. Nous avancions donc d’après nos sources vers le nord où notre otage semblait se situer.

Nos ennemis avaient construits de véritables routes sous les montagnes et nous devions nous méfier des bombes et des pièges qu’ils avaient placés.

D’après les images tournées lors de la diffusion du message  suite à la capture du soldat, nous n’étions plus très loin.

La nuit allait tomber et dans ce décor si dangereux, la nuit pouvait se révéler encore plus inquiétante.