Par amour - Ma bataille -tome 1

Partie 8

  Chapitre 9

Les jours passaient et je m’ennuyais. J’avais réussi à reprendre un kilo, en un temps record. Heureusement que je faisais un peu d’exercice le soir pour pouvoir continuer mon entrainement. Aaron, ne revint pas me voir dans la salle mais je savais que de loin, il me surveillait.

Mes amis étaient venus me rendre visite. Adam et Rebecca, Jack et même Ben.

Mes amis Isaac et Rachel m’appelèrent tous les jours pour me remonter le moral. Rachel me racontait sa vie de famille. Elle avait rencontré son mari il y a deux ans. Un véritable coup de foudre. Cela faisait maintenant six mois que sa petite fille était née et elle était encore plus belle que dans mes souvenirs. Pour le moment, elle restait à la maison avec le bébé et prenait son rôle de mère au foyer très au sérieux. Quant à Isaac, c’était le tombeur, le playboy. Tous les jours, il me racontait ses frasques et ses déboires sentimentaux.

Au moins il réussissait à me faire rire, ce qui était un bon début. Le FBI n’avait aucune nouvelle de Khaled. Il s’était évaporé dans la nature. Moi, je le connaissais et je savais qu’il attendait patiemment avant de frapper de nouveau.

Demain, je pourrai enfin reprendre mon entrainement. J’espère que l’infirmière me donnera son feu vert. J’avais réussi à dormir au moins cinq heures par nuit même si mes cauchemars continuaient, je récupérais parfois le matin en faisant de temps en temps, des grasses matinées.

L’exercice me calmait un peu avant de dormir. J’avais réussi à trouver un rythme et bientôt il fallait que je trouve les forces nécessaires pour ne pas replonger.

Le lendemain, la journée se déroula à merveilles. J’avais l’accord de ma hiérarchie pour reprendre du service. Adam avait repris son poste mais dans les bureaux pour le moment et Steve avait apparemment jeté son dévolu sur Kate, la nouvelle  recrue.

Elle ne semblait pas séduite pour le moment, mais Steve ne lâchait pas prise comme ça.

Le midi, alors que nous étions tous dans le réfectoire où les repas étaient servis, la télévision diffusait en boucle l’enlèvement de l’un des nôtres.

Tout le monde s’arrêta de manger et regardait l’écran, espérant que tout ceci n’était qu’une fiction. Mais les soldats, sont pragmatiques et malheureusement, ils savaient très bien que les enlèvements finissaient mal.

Les journaux télévisés reprenaient en boucle l’information.

Tout ceci m’avait coupé l’appétit. Adam était très pâle, je lui proposais de le raccompagner mais il déclina.

A cet instant précis, je savais que mon oncle était en réunion extraordinaire.

Il cherchait une solution pour libérer l’otage mais cette fois-ci, il possédait peu d’information sur le lieu de détention.

Si les forces spéciales devaient intervenir, je ne ferai pas partie de l’équipe. Je venais à peine de récupérer mes fonctions. La dernière fois, peu de volontaire voulait libérer Adam mais mon oncle n’avait pas le choix. Lorsqu’il m’avait fait part de l’incident, je ne lui avais aucun choix. Il savait que cela était risqué car j’avais quitté l’armée un an plus tôt.