𝐇𝐄𝐀𝐑 𝐌𝐄, 𝐄́𝐕𝐀

ÉPISODE 9 : LA SONNERIE ... ET LA SURDITÉ DE SAM

(Ce famous titre qui en jette hein ? 🤣 Ptdrr non j'dec, faudra repasser pour la crédibilité 😭)

Bonne lecture !

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Deux semaines plus tard ...

- Non .... Attend ... On dit ça comme ça ... Regarde, mima-t-elle lentement, pour laisser le temps à son camarade d'assimiler ce qu'elle tentait de lui faire comprendre.

Silencieux, Osamu se concentra bien plus qu'il ne l'était déjà, fixant les mains de son amie.

- Bonjour Monsieur, pourrais-je avoir du pain s'il vous plait, fit Éva en observant le gris face à elle, tenter de retenir les gestes.

- Bonjour Monsieur, pourrais-je avoir du pain s'il vous plait, j'aimerais bien en avoir pour dîner ce soir, répéta-t-il alors en corrigeant sa faute.

- Oui ! C'est ça ! Le félicita-t-elle en frappant plusieurs fois silencieusement dans ces mains.

- Il me ... Manquait ... Juste ce geste ... Non ? Demanda-t-il en réitérant le signe.

- Oui !

- J'ai fait la même erreur hier ... Marmonna-t-il en fronçant les sourcils.

- C'est en se trompant qu'on apprend Sam !

- Euh ... Tu sais que je comprends que la moitié de ce que tu baves là, quand même ?

Amusée, Éva gloussa, car en effet, elle le savait.

"Tu n'es pas non plus à plaindre, tu me fais souvent le coup de parler trop vite pour que je ne comprenne pas idiot !"

Un rictus s'afficha sur le coin des lèvres du frappeur.

"Je sais, c'est fait exprès", jubila-t-il d'un regard moqueur.

- Idiot ! Fit-elle en gonflant ses joues pour finalement laisser son dos se heurter au dossier de sa chaise sans vraiment de délicatesse.

Osamu pouffa, avant de rapidement se reprendre :

- Allez, on ferait mieux de retourner en classe avant la reprise des cours, proposa-t-il en prenant soin de lui montrer chaque mouvement lent que produisait sa bouche.

- Tu as raison, approuva Éva en rassemblant les deux livres sur la LSF, trouvé dans la bibliothèque.

Le gris tendit sa main vers sa camarade, réceptionnant les ouvrages pour les ranger à leur place initiale.

- Tu es prête ?

- Oui.

Et ce fut sur ces mots que le duo sortit silencieusement de la bibliothèque, presque entièrement vide d'élèves, l'heure des cours reprenant dans à peine quelques minutes.

"Dis, tu voudrais bien assister à notre premier match de saison le week-end prochain ?" Proposa le volleyeur en lui donnant son téléphone.

Hésitante, la lycéenne répondit :

"Je ne sais pas trop ... Il y aura du monde ?"

"Surement un peu, mais toujours moins qu'aux matchs officiels. Si tu ne veux pas je pourrais comprendre, ne te force pas."

"J'en ai vraiment envie, crois-moi ... Mais je ne suis pas vraiment à l'aise à l'idée de me retrouver entourer d'autant de personne que je ne peux pas entendre ..."